Avec le passage du Tour de France, la saison estivale a débuté sous les chapeaux de roue dans le Jura. A partir du 14 juillet, les estivants seront encore plus nombreux. Les professionnels semblent retrouver le sourire après deux années compliquées en raison de la crise sanitaire. Les touristes étrangers sont de retour. La saison devrait tenir ses promesses.

A Menétrux-en-Joux, les visiteurs sont nombreux à visiter le site des Cascades du Hérisson. La forêt, la verdure environnante et la fraîcheur de l’endroit en font un lieu unique et plébiscité. Le département du Jura est tout sauf un territoire de passage. On y vient en famille pour profiter de ses espaces verts et de ses endroits bucoliques. Pas question de ne lézarder qu’à la plage, les touristes privilégient aussi les sorties nature. Il faut bien avouer que le département dispose de nombreux atouts en la matière. Sans compter ces espaces culturels qui suscitent convoitise et curiosité. Nos interlocuteurs en conviennent : « les vacances en moyenne montagne procurent de nombreux avantages, que le Sud de la France n’a pas »
Le reportage de la rédaction
Cela fait partie des évènements culturels estivaux du Haut-Doubs. Jusqu’au 21 août, la 4è biennale « art en chapelles » investit le patrimoine religieux du territoire. Au total, ce sont quatorze lieux qui sont proposés au public. Des artistes occupent une dizaine de sites, dans lesquels ils présentent une exposition ou une création. Peinture, sculpture, vidéo, installation sonore… les projets ne manquent pas. Ils sont mis en valeur par un médiateur culturel qui présente le travail de l’artiste et son inscription au sein du monument. Deux circuits sont proposé et conduisent les participants à la rencontre de différents lieux : Doubs, Pontarlier, Vaux et Chantegrue, Chaux-Neuve, les Hôpitaux-Neufs, …. .
Dix médiateurs culturels
A Brey-et-Maisons-du-Bois, près de Mouthe, Anne-Lise Troutet, étudiante à la faculté des lettres de Besançon et médiatrice culturelle, présente l’exposition de Laurent Guenat en l’église St-Sébastien. Après une formation au Fonds Régional d’Art Contemporain de Besançon et à Malbuisson, avec le prêtre du village, Anne-Lise a découvert et approfondi sa mission. Accompagnée par les bénévoles de l’association organisatrice, elle prend plaisir à partager avec son public. « Je me mets au service de l’artiste. Je suis une accompagnatrice et une diffuseuse d’information » explique la jeune femme, qui endosse pour la 1ère fois cette responsabilité.
Le reportage de la rédaction
L’auteur présumé d’un coup de cutter, fin juin, à proximité de la fête foraine de Pontarlier, a été placé en garde à vue. Il sera déféré au parquet ce jeudi en vue d’un placement sous contrôle judiciaire. De nouvelles investigations devraient être ordonnées. Il avait blessé un homme à une jambe. Lors de son audition, il a reconnu les faits. Il a raconté être intervenu pour porter secours à ses parents qui avait été pris à partie. L’un d’eux présentant des problèmes de santé.
Ce mercredi, le préfet du Doubs a décidé de renforcer les mesures de restriction d’usages de l’eau sur la haute chaîne du Doubs, notamment entre Arçon et Maisons-du-Bois-Lièvremont. À ce jour, l’alimentation en eau potable est assurée ; une seule commune est actuellement alimentée en eau par des camions citernes. Le territoire du Haut-Doubs a été placé en situation alerte renforcée. Le reste du département reste en situation d’alerte. Pour connaître les nouvelles règles qui s’appliquent, rendez-vous sur le site Internet de la préfecture du Doubs : Sécheresse / Eau / Environnement / Politiques publiques / Accueil - Les services de l'État dans le Doubs
Le service départemental d'incendie et de secours du Jura est à la recherche de pompiers volontaires. Face à un manque d'effectif qui se fait ressentir d'années en années, le service jurassien est ouvert à toute personne qui serait intéressée.
Le besoin de pompiers volontaires n'est pas un phénomène nouveau. Mais depuis cinq ans, Philippe Huguenet, commandant du SDIS39, observe une baisse notable de nouveaux volontaires. « On a une baisse d'environ 8% de nos pompiers volontaires dans le département sur les cinq dernières années. C'est une lente érosion qui s'est amplifiée avec la crise sanitaire », témoigne le commandant. En effet, comme dans le secteur du médical, les pompiers ont eu l'obligation de se vacciner contre la Covid-19 pour poursuivre leur travail. Une contrainte qui a pu décourager une partie des effectifs d'après le commandant Huguenet. « On a eu des pompiers qui n'ont pas voulu se faire vacciner. Nous n'avons pas pu les garder en tant que pompiers volontaires opérationnels. En rajoutant à cela l'augmentation des interventions, il faut absolument recruter.»
Un recrutement ouvert à tous
L'âge minimum pour devenir pompier volontaire est de 16 ans. L'âge maximum est lui de 55 ans. « Être pompier volontaire n'est pas réservé qu'aux jeunes », rappelle le commandant. « C'est un engagement citoyen, ouvert à monsieur et madame tout le monde ». Le recrutement reste néanmoins lié à quelques conditions. Il faut notamment être vacciné contre l'hépatite B et contre le Covid-19. Les potentiels intéressés sont invités à contacter le SDIS du Jura sans attendre.
L'interview de la rédaction / Philippe Huguenet ( sdis 39)
Dans quelques jours, un jeune pilote de l’aéroclub de Pontarlier, Pierre Mangeard (20 ans), originaire du Haut-Jura, actuellement en 3è année d’école d’ingénieur en aéronautique, après avoir décroché son baccalauréat au lycée Les Augustins de Pontarlier, va participer au tour aérien des jeunes pilotes, dont le coup d’envoi sera donné le 16 juillet à Chambéry. Soit deux semaines de compétition, organisées par la fédération française d’aéronautique, à laquelle 45 jeunes pilotes, triés sur le volet, participeront. Au programme de ce tour de France : maniabilité de l’avion, enregistrement GPS, propreté de l’avion, recyclage de l’appareil, législation, épreuves théoriques, travail en équipe, … . L’objectif étant d’identifier les jeunes pilotes de demain. « C’est un véritable passeport pour l’avenir. Un tremplin professionnel. Il permet également de se créer un véritable réseau » explique Sylvain Geoffriault, l’instructeur du jeune homme, qui connaît parfaitement les rouages et les exigences de l’épreuve.

Une sélection exigeante
Pour en arriver là , Pierre Mangeard a dû se montrer à la hauteur. Après trois annulations successives en raison de la crise sanitaire, l’épreuve peut enfin se dérouler en 2022. Pour figurer dans cette dream team de jeunes pilotes français, le Pontissalien a franchi les étapes réglementaires. A savoir, des présélections et une sélection nationale qui s’est tenue fin mai. « Le but est aussi de démocratiser ce domaine et casser cette image que l’aviation est réservée à une élite richissime ». Et de conclure : « N’importe qui peut venir prendre des cours ». Pierre le promet, il saura rendre à tous ceux qui l’ont aidé à progresser l’accompagnement nécessaire pour qu’ils découvrent cette discipline et la pratiquent, pourquoi pas, à leur tour.
L'interview de la rédaction / Pierre Mangeard et Sylvain Geoffriault
Les policiers bisontins sont intervenus hier rue de Vesoul aux alentours de 18h pour un accident de circulation au niveau de la station Avia. Sur place, ils ont constaté la présence de deux véhicules accidentés. L’un des deux conducteurs se trouvait en état d’ivresse. Âgé de 41 ans, il s’est déporté en franchissant la ligne blanche et est venu percuter le second véhicule. La conductrice de ce dernier n’a pas été blessée. Le premier conducteur a été dépisté positif à l’alcool ainsi qu’aux stupéfiants, à savoir au THC et aux amphétamines. Par ailleurs, il faisait l’objet d’un défaut de permis de conduire. Il a été interpellé et conduit au commissariat sans incident. Un peu plus tard, le mis en cause a refusé la vérification de son imprégnation alcoolique au moyen d’un l’éthylomètre. Il a été placé en garde à vue.
La circulation des trains sera perturbée sur les lignes TER Bourgogne-Franche-Comté en raison d’un mouvement social ce mercredi 6 juillet. SNCF recommande aux voyageurs qui le peuvent d'annuler ou de reporter leurs déplacements prévus ce jour, et de privilégier le télétravail. Des perturbations sont possibles sur certaines lignes jusqu'au 07 juillet en matinée.
Il est conseillé aux voyageurs qui sont dans l’impossibilité de différer leur déplacement de vérifier les horaires des trains avant de se rendre en gare sur :
Les axes concernés dans la région :
Axe Besançon <> Belfort
1 circulation sur 2
Axe Dole <> Pontarlier
1 circulation sur 3
Axe Dole <> Saint-Claude
Cars de substitution uniquement
Axe Besançon-Viotte <> Besançon TGV
Circulation normale
Axe Besançon <> Morteau
Cars de substitution uniquement
Axe Besançon <> Lons-le-Saunier
1 circulation sur 2
Si les taux de réussite sont légèrement en baisse par rapport à l’année dernière, ils restent supérieurs à la moyenne nationale. La filière générale affiche en Franche-Comté 91,5% de réussite avec 5328 admis. Les bacs professionnels affichent 81,4% avec 2644 admis et les bacs technologiques 80,5% avec 1782 admis. Cela représente un total de 9754 candidats admis dans l’académie de Besançon.
À l’issue de la session 2022, 68,3 % des admis ont obtenu le baccalauréat avec une mention.
Cette proportion atteint 73,3 % dans la voie générale soit une hausse de 1,8 point par rapport à la session précédente. Dans la voie technologique, les admis sont 54,8 % à obtenir le diplôme avec une mention soit une diminution de 3,5 points. Dans la voie professionnelle, cette proportion est restée stable avec 67,2 % d’admis à la session 2022.
Ce mardi, dans la cour de l’école Vauthier, la Ville de Pontarlier et l’UNICEF ont procédé à la signature de la convention et de la charte « Ville Amie des Enfants ». C’est une première pour la capitale du Haut-Doubs qui, compte bien montrer tout son intérêt au bien être et à l’éducation des enfants sur son territoire. « Les jeunes, ce n’est pas demain, c’est aujourd’hui » explique Olivia Guyon, l’élue en charge de la jeunesse et de l’éducation à la ville de Pontarlier. Et de poursuivre : « c’est parce que l’on met en place des actions que l’on formera demain des citoyens responsables ». Pour la ville de Pontarlier, ce label est plus qu’un titre. Il met en lumière un programme et des actions ciblés.
La Ville de Pontarlier s’engage à respecter cinq engagements. Le bien être des enfants, la lutte contre toute forme de discrimination et d’exclusion, un parcours éducatif de qualité et favoriser et valoriser l’engagement des jeunes sont autant d’objectifs que la municipalité pontissalienne souhaite atteindre durant cette mandature. Cela passe, par la mise en place d’une série d’actions : création de pistes cyclables, élaboration d’un projet alimentaire territorial, formation des différents acteurs aux violences dans le cercle familial, ateliers d’initiation et de sensibilisation à la culture, chantiers de jeunes,… .
Quinze villes labellisées en Franche-Comté
Hervé Groult, le président du comité territorial UNICEF Franche-Comté, rappelle que l’octroi de ce titre passe par la rédaction d’un dossier très précis qui doit répondre à des exigences spécifiques. « C’est la considération de l’enfant. L’enfant est un adulte à part entière. Un adulte qu’il faut entendre, qu’il faut protéger » explique le responsable régional. Aujourd’hui, 300 villes en France sont « ville amie des enfants », dont quinze en Franche-Comté. Parmi lesquelles des cités comme Pontarlier, Morteau, Besançon, dole ou encore Lons-le-Saunier.
Le reportage de la rédaction : Olivia Guyon et Hervé Groult