A Pontarlier. Un homme de 44 ans a été transféré à la maison d’arrêt de Besançon. Avisés par des témoins, lundi, les policiers l’on interpellé rue du lycée, alors qu’il faisait l’objet d’un contrôle judiciaire lui interdisant de se rendre à cette adresse et d’entrer en contact avec certaines personnes. Dans ces conditions, le juge d’application des peines, auquel il a été présenté, a révoqué son sursis.
« L’histoire elle est fidèle à la réalité, en partie, mais moi je ne m’y retrouve pas. Il y a plusieurs angles pour aborder l’affaire Daval, et c’est vrai que les avocats avec qui j’ai échangé ne retrouvent ni l’ambiance, ni le rôle qu’on a pu avoir. Rien de tout ça. C’est tellement axé sur les enquêteurs, c’est assez éloigné de notre réalité » souligne Randall Schwerdorffer. L’avocat bisontin n’a pas tort, car dans cette affaire ultramédiatisée, prenant une ampleur nationale et aboutissant sur un procès hors-norme, l’implication des avocats a été plus que déterminante. Lors de chaque moment clé, ils étaient présents, et ont parfois joué un rôle décisif. « Nous avons pesé toutes nos forces sur le dossier, et ça ne se voit pas. Lors de la confrontation, on ne voit pas le rôle et le travail de Jean-Marc Florand, ni celui de Me Spatafora. La reconstitution, c’est à peine éludé. Le travail que l’on a effectué durant la garde à vue avec Me Spatafora ne ressort pas du tout [...] On a voulu mettre en lumière les gendarmes, pourquoi pas, c’est une façon de voir les choses. Mais c’est un peu restrictif je trouve » poursuit Me Schwerdorffer. Pour appuyer les dires de l’avocat bisontin, deux personnages ont même été inventés de toute pièce : le Capitaine Dacosta, joué par Thierry Neuvic, et l’adjudant-chef Magali Paulin, interprétée par Vanessa Guide.
« Je ne sais pas trop quoi dire, c’est un sentiment un peu étrange, aucun des intervenants de cette affaire n’a participé au téléfilm. On n’est pas intéressé par ça. Mais je l’attendais, je voulais voir la façon dont c’était tourné, dont c’était appréhendé. Et effectivement, je me demande si ce n’était pas encore trop tôt pour le regarder » indique Randall Schwerdorffer. Pour rappel, le procès s’est ouvert le lundi 16 novembre 2020 et s’est conclu cinq jours plus tard. Moins de deux ans se sont écoulés entre temps. Et les cicatrices sont encore loin d’être toutes refermées. Martine Henry, la mère de Jonathann Daval, avait déjà fait part de son désarroi en novembre 2021, lors de l'acquisition par Gaumont des droits du livre « Alexia, notre fille », écrit par les parents de la victime, afin de réaliser une série en six épisodes. « Jonathann n’est pas d’accord avec ce film. Il a été jugé, qu’on le laisse en paix ! » avait clamé la mère de Jonathann. Plus récemment, dans les colonnes de nos confrères de l’Est Républicain, Martine Henry déplorait cette fiction de TF1. « Je voudrais être débarrassée de tout ça, qu'on en parle plus. Tous ceux qui font leurs peines pour des choses très graves comme Jonathann. Il faut les laisser tranquilles. Plus on parle de leurs affaires, plus ça leur porte préjudice en prison […] On n’avait pas envie que cela se fasse, mais on n'a pas eu le choix. Ça va encore tout remuer, on n'a pas besoin de ça. Il faut dire que ça fait mal aux familles ».
Autre omission du téléfilm selon le célèbre avocat bisontin : l’ambiance générale qui a gravité autour de cette affaire. « Je pense que je suis un très mauvais spectateur. J’ai vécu l’affaire, je n’ai pas retrouvé l’ambiance. C’est complétement incroyable, tout était dingue. Il y avait une ambiance électrique, phénoménale, à tous les moments de la procédure. Que ce soit la reconstitution, la confrontation, l’audition, la garde à vue. Je n’ai pas retrouvé cette ambiance hors norme qu’il y avait dans l’affaire. Je pense que je la recherchais, je pense que tous les intervenants la recherchaient, sans la trouver. C’est peut-être trop difficile à traduire aujourd’hui, sans doute parce que c’est encore trop tôt pour ce téléfilm ». En se faisant l’avocat de la production de TF1, il est parfois plus délicat de transmettre des émotions et d’implanter une ambiance à travers un écran, que lorsque l’on a vécu la situation soi-même, durant plusieurs années, plongé dans une atmosphère intense. Cependant, il est vrai que certains moments cruciaux et révélateurs manquaient parfois de sincérité, de spontanéité et de profondeur. Mais ce téléfilm reste avant tout une fiction romancée.
On connaît la liste des sportifs qui participeront aux Mondiaux de cyclisme qui se disputeront du 18 au 25 septembre en Australie. Trois Francs-Comtois ont été retenus. Il s’agit des Bisontins Romain Grégoire et Juliette Labous et de la Jurassienne Evita Muzik.
Suite à la disparition du cinéaste franco-suisse Jean-Luc Godard, à l’âge de 91 ans, après avoir eu recours au suicide assisté, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier bouleverse son programme et lui rendra hommage à travers une exposition d'affiches de ses films dans le Hall de l'Hôtel de Ville de Pontarlier du 27 septembre au 30 octobre prochain.
Les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus cet après-midi sur le site de la via ferrata à Moirans-en-Montagne. Deux personnes étaient bloquées. Neuf secouristes et cinq engins se sont rendus sur place.
Le syndicat CGT fait savoir qu’un préavis de grève a été déposé pour ce jeudi 15 septembre pour l’ensemble des agents de l’animation du service « éducation » de la ville de Besançon. La mobilisation porte sur les salaires, la précarité des contrats, sans évolution du poste, des temps partiels imposés et les conditions de travail. Un rassemblement est prévu, à 11h30, sur l’esplanade des Droits de l’Homme. Une rencontre avec Anne Vignot est souhaitée par les manifestants. Des perturbations sont à prévoir.
Dans le cadre de la lutte contre les rodéos, une opération de police était menée ce mardi après-midi dans Besançon. Plusieurs équipes étaient mobilisées. Des équipes au sol et un avion de la Police aux Frontières, avec trois personnes à l’intérieur, dont une opératrice, pour faire la liaison avec le personnel mobilisé sur terre. Trois secteurs ont été ciblés par les forces de l’ordre : Clairs Soleils, Palente/Orchamps et Planoise.
Cette action fait suite aux instructions de Gérald Darmanin, qui a demandé à ses équipes de se mobiliser pleinement pour mieux lutter contre ce fléau, qui gangrène certaines villes françaises. Ce mardi marquait la 84è opération conduite depuis le mois de juillet dernier. Elles ont donné lieu à 17 saisies d’engins, dont un tiers sur le seul territoire de Planoise.
L’utilisation des moyens aériens est très utile. Ils permettent d’apprécier d’une manière globale un territoire. Ce qui facilite grandement la détection des contrevenants.
L'interview de la rédaction / David Gagliardi, le directeur départemental adjoint de la sécurité publique du Doubs
Ce matin, vers 11h30, les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus à l’hôpital de Lons-le-Saunier pour feu de toiture au niveau de l’IRM. Le sinistre s’est déclaré suite à des travaux d’étanchéité. Il n’y a pas de victime. L’action des secours a permis d’éviter la propagation du feu, situé dans le bardage. Une lance à mousse et une lance en protection ont été déployées.
Un incendie est en cours à l’hôpital de Lons-le-Saunier. Le feu s’est déclaré au niveau de la toiture de l’établissement à hauteur de l’IRM.
Annie Genevard l’a confirmé sur son compte Twitter. L’actuelle présidente du parti « Les Républicains » indique qu’elle n’est pas candidate à la présidence de son parti. « Je serai demain aux côtés du futur président pour aider à la reconstitution de notre famille politique au service des Français » indique-t-elle.
Par ailleurs, elle annoncé ce matin, en sa qualité de Présidente des Républicains, qu'elle avait lancé « la procédure d’exclusion » à l’encontre de Gaël Perdriau, le Maire de Saint-Etienne, impliqué dans une affaire de chantage. De nouvelles informations et documents sonores ont été révélés par Mediapart. « De tels actes sont totalement contraires aux valeurs portées et défendues par les Républicains » écrit la députée du Doubs.