Après le succès de la mobilisation interprofessionnelle du 18 septembre, les principales organisations syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, Solidaires, UNEF) appellent à une nouvelle journée d’action ce jeudi 2 octobre. Objectif : faire entendre les revendications du monde du travail, face à un exécutif accusé d’ignorer les alertes sociales. Le mot d’ordre est clair : amplifier la pression.
Dans le Doubs, l’intersyndicale locale se mobilise avec deux temps forts : un rassemblement à 11h30, Place d’Arçon, à Pontarlier, suivi d’une manifestation à partir de 13h au parking Battant à Besançon. Dans le Jura, on se rassemblera à 10h à Saint-Claude ( place de l’Abbaye), à 10h30 à Dole ( devant la sous-préfecture), à 15h à Lons-le-Saunier ( place de la liberté) et à 18h à Champagnole ( devant la mairie).
Une proposition venue de l'opposition de gauche
Lors de la dernière séance du Conseil départemental du Doubs, la question de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur s’est invitée au débat. Magali Duvernois, conseillère départementale d’opposition (canton de Bethoncourt), a pris la parole pour proposer que l’assemblée adopte une motion s’opposant à la signature de cet accord. L’élue a justifié sa demande par les conséquences redoutées sur l’agriculture locale : « Nous savons que le Mercosur mettra en difficulté nos exploitants agricoles, notamment nos filières d’appellation d’origine protégée. Nous devons collectivement dire que nous refusons la signature de cet accord qui favorise une production de moindre qualité et menace notre environnement. »
L'interview de la rédaction : Magali Duvernois
Une réponse de la présidente Christine Bouquin
En réponse, la présidente du Département, Christine Bouquin, a rappelé que les départements de France s’étaient déjà positionnés collectivement. Réunis en bureau, les présidents départementaux ont en effet adopté à l’unanimité une motion dénonçant la version finalisée de l’accord UE-Mercosur. « Avec des termes très forts, nous avons demandé au président de la République de dénoncer la scission de l’accord, qui prive la France de son droit de veto, de saisir la Cour de justice de l’Union européenne, et de garantir la protection de l’élevage français ainsi que la souveraineté alimentaire. Cette motion a été portée au niveau national, ce qui lui donne un poids collectif », a-t-elle indiqué.
Une préoccupation partagée
Si la proposition de Magali Duvernois n’a pas donné lieu à un vote spécifique dans l’hémicycle départemental, le sujet a montré une convergence des préoccupations entre majorité et opposition. Les élus du Doubs se rejoignent sur la nécessité de défendre les filières agricoles locales et de s’opposer à des accords internationaux jugés dangereux pour l’équilibre des territoires ruraux.
Le procès de Frédéric Péchier entre dans une nouvelle séquence importante en ce début de semaine : celle de la Polyclinique de Franche-Comté. Pendant plusieurs jours, la cour d’assises se penche sur trois arrêts cardiaques survenus entre avril et juin 2009 au sein de cet établissement, tous jugés suspects. Les experts estiment que l’ex-anesthésiste, soupçonné d’être impliqué dans 30 empoisonnements, dont 12 mortels, a pu sévir au sein de cet établissement, en plus de la clinique Saint-Vincent.
Ce lundi 29 septembre, vers 6h15, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus au 7 route de la Barèche, à Voires, pour secourir une vache de 600 kg tombée dans la piscine d’un particulier. Mobilisant les sauveteurs animaliers et les spécialistes aquatiques, l’animal a été extrait à l’aide de sangles et d’un engin de levage. En bonne santé, la vache a été remise à son éleveur.
Ce lundi 29 septembre, vers 16h15, un accident de la circulation impliquant deux motos et un piéton s’est produit au 42 rue de Vesoul, à Besançon. Les sapeurs-pompiers du Doubs sont rapidement intervenus, épaulés par le SMUR.
Le bilan fait état de trois blessés graves : les deux motards, âgés de 29 et 34 ans, ainsi qu’un piéton de 48 ans. Tous ont été évacués vers les urgences de l’hôpital Minjoz. La police était présente sur les lieux pour sécuriser la zone et établir les circonstances.
Jean-François Longeot, sénateur du Doubs et président de la Commission de l’Aménagement du Territoire et du Développement durable du Sénat, a officiellement soutenu la demande d’inscription des comices agricoles du Doubs au patrimoine culturel immatériel français.
Dans un courrier adressé à la ministre de la Culture, Rachida Dati, il a salué ces manifestations comme des « vitrines du savoir-faire agricole » et des vecteurs essentiels de transmission des traditions locales.
Réuni en séance plénière ce lundi, le Conseil départemental du Doubs a examiné et voté le rapport relatif aux dotations de fonctionnement des collèges publics pour l’année 2026. Dans un contexte budgétaire contraint, l’assemblée a confirmé son soutien aux établissements tout en renforçant les mécanismes d’autofinancement et de solidarité.
Une hausse liée aux charges et aux dispositifs spécifiques
Cette augmentation s’explique par la progression des charges de viabilisation (chauffage, électricité, entretien) et par la stabilisation de la part élève, malgré une baisse d’effectifs. L’ouverture de dispositifs spécifiques (ULIS, UPE2A, classes à horaires aménagés) vient compenser ce recul.
L’énergie désormais gérée directement par le Département
Autre évolution majeure : la gestion directe de l’énergie par le Département, représentant plus de 5,28 M€. Cette mesure allège les budgets des établissements et sécurise leurs dépenses.
Écrêtement renforcé des fonds de roulement
Dans un climat financier tendu, le Conseil départemental demande aux établissements de contribuer davantage à leur propre financement lorsque leurs réserves le permettent. Le mécanisme d’écrêtement est donc amplifié : 33 collèges devront contribuer pour 1,39 M€, tandis que deux établissements recevront 74 000 € de dotation de garantie afin de préserver leur trésorerie.
Des subventions spécifiques maintenues
Trois enveloppes ciblées complètent le dispositif pour un total de 143 520 € : équipements de première intervention, sections sportives et dispositifs relais. « Le Département ne laissera aucun collège en difficulté », a assuré Chantal Guyen, élus en charge des collèges, rappelant que ces dotations visent à concilier bonne gestion et équité entre établissements.
Le 27 septembre, vers 23h, rue Gabriel Plançon, à Besançon, les policiers de la BAC ont contrôlé un véhicule occupé par six personnes, dont deux enfants non attachés. Le conducteur, âgé de 29 ans, conduisait malgré une suspension de permis et faisait l’objet d’une fiche de recherche pour une condamnation par défaut. Il a été interpellé et placé en garde à vue. Le véhicule a été mis en fourrière. Il devra s’expliquer le 26 mars prochain devant la justice.