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L’ARS Bourgogne-Franche-Comté appelle à un sursaut collectif pour limiter l’impact de la cinquième vague de l’épidémie, qui place une nouvelle fois les établissements de santé de la région en tension. Le haut niveau de circulation du virus s’observe dans tous les départements de Bourgogne-Franche-Comté, où l’incidence en population générale atteint plus de 500 cas pour 100 000 habitants. Rappelons que depuis mars 2020 en Bourgogne-Franche-Comté, le virus est responsable de plus de 5.100 décès en établissements de santé ; plus de 2 310 en établissements médico-sociaux.

Il y a du basket ce vendredi soir. Dans le cadre de la 15è journée de Nationale 1 masculine de handball, le BesAC reçoit Golbey-Epinal à 20h30 au gymnase des Montboucons. Les Bisontins occupent la 9è place au classement, tandis que les visiteurs apparaissent à la 13è et avant dernière place de la poule.

les quatre départements de Franche-Comté ont été placés en vigilance jaune « neige et verglas ». Les précipitations neigeuses sont attendues à partir de 4 heures ce matin. Entre 0 et 5 centimètres de neige sont annoncés en plaine, 5 à 10 centimètres de 400 à 600 mètres d’altitude et de 10 à 20 cm au-dessus de 600m d’altitude. Il est annoncé un cumul de 30 à 40 cm à partir de 900 m d’altitude. Dans ces conditions, le préfet du Doubs a activé le plan intempéries départementales.

Quatre personnes ont été placées en garde à vue. Mercredi, vers 16h30, à Besançon, une patrouille de police a contrôlé deux individus sortant d’un appartement de la rue de Cologne. Ils étaient en possession de produits stupéfiants. Le vendeur possédait quatre bonbonnes, trois d’héroïne et une de cocaïne, conditionnées pour un poids de 4 grammes, d’un morceau de résine de cannabis et d’une importante somme d’argent.

Ils ont été conduits au commissariat de la Gare d’Eau. A l’intérieur de l’appartement, se trouvaient deux autres personnes qui ont été interpellées également. La perquisition a également permis de saisir de nombreux sachets de conditionnement vides, des bonbonnes contenant de l’héroïne, jetées dans les toilettes, un téléphone, un sabre japonais et 1900 euros contenus dans un sac.

Les perquisitions menées à leur domicile n’ont rien donné. Ils nient être des revendeurs et affirment être des consommateurs.

Un accident s’est produit entre deux véhicules de tourisme ce jeudi, vers 17h15, sur la commune du Pin (39). Trois personnes sont impliquées. L’une d’elle a été transportée sur un centre hospitalier. Six engins et seize sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.

La jeune femme de 18 ans, mise en examen pour homicide volontaire après la découverte du corps de Théo Decouchant, s'est expliquée hier devant un magistrat. Elle a expliqué qu'elle l’aurait poignardé puis étranglé au cours d'une dispute qui aurait dégénéré dans la nuit. Selon la version de la suspecte, elle a agi « parce qu'il insistait pour avoir une relation sexuelle ». Devant son insistance, toujours selon la jeune femme, elle l’aurait repoussé, avant d’aller dans une autre pièce de son appartement et de se saisir d’un couteau de cuisine qu’elle lui aurait enfoncé dans le foie. Le jeune homme, à genoux, aurait alors continué de la menacer, c'est pourquoi elle aurait saisi une cordelette d'une de ses robes et l’aurait étranglé.

 

Des déclarations confuses

Une version qui interroge le procureur et les enquêteurs, au vu de certaines incohérences. Dans un premier temps parce que les proches de Théo, l'ont décrit « comme introverti, et peu à l'aise avec les femmes ». Sa mère indique qu’il aurait pu tenter « une approche, mais n’aurait jamais insisté ou forcé quoique ce soit ». La jeune femme de 18 ans s'est aussi expliquée sur le fait que le jeune homme a été retrouvé les mains liées, car elle « avait peur qu'il se réveille ». Le lendemain, vers 7 heures du matin, elle va envoyer un message à la victime avec écrit : « merci pour hier, c'était vraiment bon », alors que Théo Decouchant aurait été tué vers 4 heures du matin.

 

« Elle portait les baskets de sa victime »

Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon, indique une accumulation d’éléments troublants. La jeune femme a utilisé la carte bleue du jeune homme de 23 ans, dès le lendemain de sa disparition. Tout d’abord dans une station essence à Devecey avec la voiture de la victime, et ensuite en allant acheter des bijoux dans la zone commerciale de Châteaufarine. Puis, elle va retirer 600 euros à Dole et va réserver une chambre Airbnb à Bordeaux. Lors de sa conférence, le procureur a révélé un autre détail sordide. Sur les vidéosurveillances transmises aux policiers où l’on voit le suspect utiliser cette carte bleue, « il est difficile de reconnaître la personne car elle se dissimule ». Mais la sœur de Théo indique qu’à Dole, sur les images qui lui ont été présentées, la personne porte les baskets bien reconnaissables de son frère.

 

Théo était « son pigeon »

Ensuite, c'est avec la voiture de la victime, alors qu'elle n'a pas le permis, qu'elle fera l'aller-retour entre Bordeaux et la Haute-Saône, en expliquant qu'elle allait rejoindre un jeune homme rencontré peu de temps auparavant sur les réseaux sociaux. Elle aurait passé deux nuits avec celui-ci avant, durant lesquelles ils auraient eu des relations sexuelles, avant de revenir en Haute-Saône. L’homme a été entendu par la police, et a affirmé qu'ils avaient bien eu des rapports sexuels, mais qu'à aucun moment elle ne lui avait parlé du meurtre de Théo. Lors de son retour en Franche-Comté le 4 décembre, elle est flashée en excès de vitesse à proximité d’Angoulême, puis s'arrête à Dijon chez son ex-petit ami. Elle lui demande de changer les plaques d'immatriculation de la voiture. Puis, avant de rentrer chez elle, elle passe acheter des sacs poubelles de 130 litres ainsi que du scotch pour emballer le corps de la victime. Autre fait troublant, elle va jeter les draps et le couteau à la poubelle la veille du ramassage des ordures. Aucun objet présent lors du crime n'a été retrouvé. 

Selon certaines conversations relevées sur les réseaux sociaux de la jeune fille, le procureur explique qu'elle cherchait "compulsivement" une voiture, le 28 et 29 novembre, soit la veille et le jour même du rendez-vous avec Théo.  Elle a ensuite reconnu que Théo « était son pigeon, qu'elle souhaitait en obtenir de l'argent ». Malgré tout, elle soutiendra sa version de l’agression sexuelle. Si lors des premières auditions, la jeune femme paraissait extrêmement détachée et paraissait mener une vie tout à fait normale, elle s’est effondrée en larme ce mercredi après-midi dans le bureau de la juge d’instruction.

 

Mise en examen pour homicide volontaire, la jeune femme de 18 ans a été incarcérée en fin d'après-midi mercredi à Mulhouse. 

Les Jeunes avec Macron en Bourgogne-Franche-Comté font savoir qu’ils vont mener une opération de porte-à-porte sur le Campus de la Bouloie à Besançon ce jeudi 9 décembre, de 18h à 20h30, afin de rencontrer et récolter les avis des étudiants sur le quinquennat et leurs inquiétudes sur leur avenir, notamment dans le cadre de la situation sanitaire actuelle. Eric Alauzet, le député de la 2è circonscription du Doubs sera présent.

Rashid Askari comparaît à partir de ce mercredi devant la cour d'assises du Doubs pour répondre de l'assassinat en pleine rue de son épouse Razia Askari. Cette femme de 34 ans d'origine afghane avait été découverte morte, égorgée et frappée de 19 coups de couteau, le 30 octobre 2018 à Besançon. L'accusé reconnaît les faits mais nie toute préméditation. 

Ce matin les bancs de la salle d'assises étaient remplis, d’ailleurs plusieurs personnes n'ont d’ailleurs pas pu entrer. Après le tirage au sort des jurés, et le rappel des faits effectué par le président de la Cour d’assises Matthieu Husson, c’est Diana Molin, cheffe d’unité de la police qui a dressé la totalité de l’enquête ayant conduit à l’interpellation de Rashid Askari. Ce fut ensuite au tour du premier témoin de se présenter à la barre. Un étudiant de 17 ans à l’époque des faits, ayant assisté à toute la scène. “Il savait où il allait” dit le jeune homme. "J’ai vu l’homme frapper cette femme. Elle courait pour s'échapper et a crié. J’ai distingué quelque chose de brillant et il l’a frappé trois fois sur le côté puis au niveau du cou."

Peu avant 13h, les enfants sortent de la salle avant que les photos de la rue où a été tuée Razia Askari soient projetées dans la salle, ainsi que des photos du corps et des blessures de la victime. La sœur de cette dernière s'effondre en pleurs dans les bras de l'ancienne présidente de Solidarité Femmes, Christine Perrod. Une atmosphère pesante prend place dans la salle. L’audience est ensuite suspendue, avant de reprendre à 14h.

Le médecin légiste du CHU de Besançon est appelé à la barre en début d'après-midi. Il est intervenu pour la réalisation de l'autopsie du corps de la victime et fait état en détail de ses constatations et des examens effectués, de manière très technique. Ce dernier confirme des plaies franches sur le corps de la victime, douze exactement, sur un total de 19 plaies retrouvées.

A 15h, le directeur de l'école des deux enfants de la victime et de l'accusé, scolarisés à Besançon en CE2 et CM2 à l'arrivée de Razia Askari en Franche-Comté est appelé à la barre. "Le 24 avril 2018, Razia Askari a refusé de quitter l'école et m'a demandé de prendre contact avec l'association Solidarité Femmes, qui s'est déplacée, de mémoire. Madame Askari avait peur et semblait avoir vu son mari. Elle pensait qu'il l'avait retrouvée" explique l'enseignant. Le mari de la victime a demandé un rendez-vous avec le directeur de l'école le 25 avril, qui a reçu monsieur Askari le 26 avril. Ce dernier, accompagné d'une traductrice, s'est renseigné sur les résultats de ses enfants à l'école et a cherché à connaître l'adresse de sa femme, en vain.

« Razia Askari bénéficiait du dispositif de "mise en sécurité pour les femmes en grand danger", proposé par l'association Solidarité Femmes au niveau national. L'antenne de Besançon avait répondu favorablement à cette mise en sécurité. C'est à cette occasion que la victime était arrivée en Franche-Comté »

 A 16h, l'assistante sociale de Solidarité Femmes est appelée à la barre. Elle partage le parcours chaotique et douloureux de Razia Askari et l'accompagnement qui lui avait été prodigué par l'association bisontine spécialisée dans la protection des femmes victimes de violences conjugales. Avec beaucoup d'émotion, elle dresse la liste des sévices subis et dénoncés par la jeune femme mais aussi ceux constatés par les enfants.

A 18h, l’interprète apparaît très émue devant la cour, tout en rapportant comment l'accusé a tout tenté pour entrer en contact avec elle et l'intimider, dans le but de retrouver sa femme. Elle était son interprète mais avait noué des liens avec la victime : "Nos enfants avaient le même âge". Visiblement intimidée par la cour, elle précise : "J'ai été traumatisée par cette histoire et je le suis toujours, donc c'est assez difficile".