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Deux réunions publiques sont organisées pour informer les éleveurs sur la dermatose nodulaire contagieuse. Un premier rendez-vous est prévu ce lundi, à 13h30, à Besançon, à Micropolis. Le second se tiendra à Baume-les-Dames ce mercredi 10 décembre, à 19h45, au Centre d’affaires, de rencontre et d’événements), route d’Esnans.

Ces rencontres sont convoquées par le préfet du Doubs Rémi Bastille, avec la Chambre d’agriculture et le GDS 25, après la détection d’un premier cas de DNC le 28 novembre à Pouilley-Français. Le cheptel concerné a été abattu le 2 décembre et la zone réglementée élargie.

Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, se rendra ce samedi 6 décembre dans le Doubs pour faire le point sur la situation sanitaire. Un premier cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a en effet été confirmé le 28 novembre 2025 dans une exploitation de Pouilley-Français, entraînant l’élargissement de la zone réglementée conformément au protocole gouvernemental. En début d’après-midi, elle rencontrera les représentants en préfecture du Doubs à Besançon.

Dans un communiqué de presse, des parlementaires et élus du Doubs apportent leur soutien aux éleveurs de Pouilley-Français, contraints à l’abattage de leur troupeau face à la dermatose nodulaire contagieuse. Dans ce même écrit, ils dénoncent la désinformation, rappellent l’efficacité des mesures scientifiques et soulignent l’accompagnement financier et humain mis en place par l’État.

Parmi les signataires de ce document : Christine Bouquin, présidente du département du Doubs, Laurent Croizier, député du Doubs, Jacques Grosperrin, sénateur du Doubs, Annick Jacquemet, sénatrice du Doubs, Eric Liégeon, député du Doubs, Jean-François Longeot, sénateur du Doubs, président de la Commission de  l’Aménagement du territoire et du Développement durable et Charles Piquard, président de l’Association des maires ruraux du Doubs

Le 2 décembre, lors du dépeuplement de l’élevage de Pouilley-Français (Doubs), des nodules anciens de dermatose nodulaire contagieuse bovine ont été observés sur quatre bovins ; trois étaient infectés avant leur vaccination du 22 octobre. Un cas avait déjà été détecté le 28 novembre dans cet élevage, proche des foyers d’Ecleux (Jura). La préfecture souligne que ces faits justifient la stratégie sanitaire : abattage total et vaccination obligatoire.

Suite à la publication de ces analyses, la Confédération paysanne critique l’inefficacité de cette politique, juge le périmètre de 50 km insuffisant et réclame une vaccination plus large ainsi qu’un changement de stratégie. Le syndicat dénonce également la position contradictoire de la FDSEA du Doubs sur les abattages.

La présence de nodules anciens typiques de dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC) a été constatée le 2 décembre lors du dépeuplement de l’élevage de Pouilley-Français (Doubs). Les lésions, datant d’au moins trois semaines, concernaient quatre bovins.

Les analyses ont confirmé l’infection de trois d’entre eux, révélant une contamination ancienne, survenue avant l’acquisition de la protection vaccinale administrée le 22 octobre.
Un premier cas avait été identifié le 28 novembre dans ce même élevage, situé à une vingtaine de kilomètres des foyers d’Ecleux (Jura).

La préfecture du Doubs explique que « ces éléments confortent la stratégie sanitaire mise en Å“uvre Â». A savoir l’abattage de l’ensemble des bovins présents dans le foyer et la vaccination obligatoire.

À la suite de l’abattage de 83 bovins mercredi dans une exploitation de Pouilley‑Français (Doubs), après la découverte d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), une cagnotte solidaire a été ouverte sur la plateforme Leetchi.

Intitulée « Soutien à une ferme du Doubs – Ensemble, ne laissons pas tout s’effondrer », elle vise à aider financièrement l’éleveur et sa famille, confrontés à la perte brutale de leur troupeau, « malgré les mesures sanitaires mises en place Â». Les organisateurs rappellent que derrière une exploitation, « il y a une famille, un pilier humain, un producteur local ».

La collecte appelle à la solidarité des citoyens « pour soutenir l’avenir de cette ferme et témoigner que le travail des éleveurs « compte ». Pour participer à cet élan de solidarité : cagnotte leetchi  

La découverte d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC) dans une exploitation de Pouilley‑Français (Doubs) a déclenché une mobilisation qui dépasse désormais le cadre local. Mercredi, plusieurs centaines d’éleveurs se sont rassemblés sur place pour dénoncer l’abattage du troupeau concerné.

Depuis, des actions de soutien ont été organisées dans divers départements, de l’Aveyron aux Landes, illustrant l’inquiétude d’une filière bovine confrontée à une maladie encore mal connue. Les syndicats agricoles dénoncent une stratégie sanitaire jugée « trop radicale, fondée sur l’abattage massif, et réclament des alternatives Â».

Suite à la mobilisation qui s’est tenue mercredi à Pouilley-Français, après la découverte d’un cas d’un bovin touché par dermatose nodulaire contagieuse (DNC), Annie Genevard, la ministre franc-comtoise de l’agriculture, a réagi sur ses réseaux sociaux.

Mme Genevard a reconnu « des décisions sanitaires difficiles mais indispensables » et assuré son « soutien indéfectible » aux éleveurs, rappelant la mobilisation de l’État sur les plans psychologique, moral et financier. Elle précise que la stratégie nationale Â«  — détection rapide, restrictions de mouvements, vaccination massive et dépeuplement des foyers — a déjà permis de lever trois zones réglementées dans d’autres départements Â». Concernant les interrogations sur l’efficacité du vaccin, la ministre rappelle qu’un bovin peut déclarer la maladie s’il a été contaminé avant d’être pleinement immunisé, soit dans les 21 jours suivant l’injection.

Enfin, elle explique que « les analyses confirment que la vache malade était bien infectée par le virus, et que la DNC circulait discrètement dans le troupeau depuis plusieurs semaines Â». Annie Genevard appelle à l’unité et à la vigilance : « Les fausses informations et les appels à violer les règles ralentissent l’éradication de la DNC. »

À Pouilley-Français, près de Saint-Vit dans le Doubs, l’abattage du troupeau de l’exploitation Lhomme a débuté ce mardi en milieu d’après-midi. Au total, 83 vaches et veaux ont été euthanasiés, après la confirmation d’un cas de dermatose nodulaire bovine, une maladie contagieuse affectant les bovins.

Une décision de justice confirmée

Le tribunal administratif de Besançon avait rejeté en début d’après-midi les deux recours en référé-liberté déposés pour tenter de s’opposer à la mesure. Cette décision a ouvert la voie à l’intervention des services de l’État, qui ont pu procéder comme prévu. Dans un communiqué, le préfet du Doubs a exprimé son « entier soutien à l’éleveur et sa famille dans cette épreuve », tout en appelant « à la responsabilité de chacun ».

Une mobilisation encadrée

Dès le matin, 175 gendarmes avaient été déployés pour sécuriser l’exploitation et encadrer environ 300 manifestants venus dénoncer l’abattage. La mobilisation s’est déroulée dans le calme, malgré quatre interpellations et un tir défensif de LBD effectué face à des tracteurs en mouvement vers les forces de l’ordre, sans faire de blessé selon la préfecture.

Un contexte sanitaire tendu

Cette opération fait suite à la détection, le 28 novembre, d’un premier cas de dermatose nodulaire contagieuse dans le département. Cette maladie, qui impose des mesures sanitaires strictes, a conduit les autorités à ordonner l’abattage du troupeau afin d’éviter toute propagation.

Entre colère et résignation

Samedi déjà, l’agriculteur et sa famille avaient dénoncé publiquement la décision, jugeant la mesure disproportionnée. Ce mardi, malgré la résistance organisée et le soutien des manifestants, l’opération s’est déroulée comme prévu, marquant un tournant douloureux pour l’exploitation et pour la filière locale.

La décision a été rendue. Le tribunal administratif de Besançon a rejeté ce mardi, en début d’après-midi, les deux recours en référé-liberté déposés pour s’opposer à l’abatage des 82 bovins de l’exploitation Lhomme à Pouilley-Français. Dans ces conditions, l’opération des services de l’état va pouvoir se dérouler comme initialement prévu.

Dans un communiqué de presse, « le préfet du Doubs renouvelle son entier soutien à l’éleveur et sa famille dans cette épreuve, ainsi qu’aux intervenants mobilisés sur cette opération".  Afin de permettre le bon déroulement des opérations, les forces de l’ordre sécurisent l’exploitation. Le préfet appelle à la responsabilité de chacun.