Environ 200 agriculteurs ont forcé les portes du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté à Dijon ce vendredi. En occupant les lieux, ils sont venus exprimer leur mécontentement par rapport au retard pris pour le versement des aides européennes agricoles que leur doit la collectivité territoriale.
Les 17 et 18 octobre prochains, l’Association de Défense et de Promotion des Charcuteries et Salaisons IGP de Franche-Comté organise son concours pour désigner la meilleure saucisse de Morteau. Deux séances sont organisées. Ce jeudi, à 10h, 120 consommateurs passionnés et avertis détermineront les huit meilleures saucisses de Morteau. Le lendemain, à 10h, au lycée professionnel Toussaint Louverture de Pontarlier, les membres du jury d’experts désigneront le podium 2024.
Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA, est attendu, ce jeudi matin, à Champlive sur une exploitation agricole. M. Rousseau sera dans le Doubs, alors que la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs organisent un temps de rencontre et d’échanges autour des perspectives et défis du monde agricole. Le plan sanitaire renforcé face aux maladies infectieuses en élevage, le soutien financier aux exploitations touchées par les aléas climatiques ou encore la révision des lois Egalim et la simplification administrative pour alléger les démarches des agriculteurs seront à l’ordre du jour.
Au lendemain de la décision annoncée par le groupe français Lactalis, leader mondial des produits laitiers, de réduire sa collecte de lait en France, Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt, a exprimé, après avoir échangé avec Yohann Barbe, président de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), son soutien et son engagement aux côtés des producteurs « pour maintenir une activité laitière dans les élevages concernés ».
Le groupe Lactalis a annoncé, mercredi soir, qu’il allait réduire de près de 9% ses volumes de lait collectés en France. Une réduction progressive est prévue. Elle devrait s’effectuer à partir de la fin de cette année 2024, et jusqu’en 2030. Hier matin, la FNSEA a déclaré qu’il s’agissait « d’une déflagration pour le milieu laitier » dans l’Hexagone. Dans un contexte où le monde agricole éprouve des difficultés.
La Ville de Pontarlier veut redonner un nouveau souffle à la Saint Luc, sa foire commerçante et agricole annuelle. Un manque d’intérêt des visiteurs et des exposants, commerçants et agricoles, ces dernières années a fait réagir les élus, et notamment Bertrand Guinchard, l’adjoint en charge de l’économie à la Ville de Pontarlier. Rappelons qu’il s’agit de la plus ancienne foire de Pontarlier. Appelé également la foire aux poulains, cet évènement date du 13è siècle. En le soutenant davantage et en lui donnant une dynamique nouvelle, la capitale du Haut-Doubs veut « maintenir les traditions » et continuer à faire vivre économiquement le territoire. Elle tirera toutes les conclusions nécessaires à l’issue de ce coup d’essai.
L'inteview de la rédaction : Bertrand Guinchard
Si le premier rendez-vous, fixé le 10 octobre prochain, ne change pas et se tiendra, toujours, boulevard Pasteur, la deuxième date évolue, et pas qu’un peu. Ainsi, le 24 octobre, ce que les locaux appellent « le retour » se déroulera intégralement à l’espace Pourny. La foire occupera la salle et le parking attenant. La Ville et Bertrand Guinchard entendent proposer un vrai rendez-vous, en combinant la fête agricole et la fête commerçante. Ainsi , une grosse mobilisation a été menée. Ce qui a permis de mobiliser davantage de partenaires et d’acteurs.
Une nouvelle fête agricole
Durant toute cette journée, à partir de 8h, le public trouvera sur place 150 exposants non sédentaires et une quinzaine de professionnels, issus du monde agricole. Grâce à la participation de l’Association Foire aux Bestiaux et aux Jeunes Agriculteurs de nombreuses festivités sont prévues. Au menu : exposition de machines agricoles, minotiers, présentation de chevaux et vaches montbéliardes et des animations gratuites pour toute la famille : circuits de tracteurs à pédales, jeux et dessins, circuit en poney, spectacle équestre. Dans un souci de respecter les traditions, le traditionnel repas « du lièvre » le midi est maintenu. Un dîner dansant sera proposé le soir. Les inscriptions se feront le jour même. Il y a encore quelques années, le temps convivial de la mi-journée accueillait jusqu’à un millier de convives.
L'inteview de la rédaction : Bertrand Guinchard
« Je veux et je dois avancer vite ». C’est en ces termes qu’Annie Genevard s’est exprimée ce matin au ministère de l’Agriculture lors de la passation de pouvoir avec Marc Fesneau, son prédécesseur. Mise dernièrement sous pression par le Président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, qui "lui donne 15 jours », la parlementaire du Doubs a reconnu, lors de son premier discours, la crise que connaît le secteur agricole. La crise sanitaire dans l’élevage, le problème de l’eau, la baisse des rendements, notamment pour les céréales, et les difficultés que connaissent les viticulteurs font partie des problèmes cités par la Ministre.
Annie Genevard a reconnu que l’attente des éleveurs est bien réelle et qu’elle avait trop duré. La ministre « veut faire en sorte que dans les semaines qui viennent les premiers résultats se voient dans les cours de ferme ». « Le calendrier électoral a trop pesé sur le monde agricole » a-t-elle ajouté. Tout en rappelant son « soutien indéfectible aux agriculteurs », après avoir rappelé ses racines du Haut-Doubs. Annie Genevard a d’ailleurs précisé qu’elle recevra prochainement les professionnels du monde agricole pour « ajuster les réponses concrètes, rapides et opérationnelles qu’ils attendent et que nous construirons ensemble ».
La FNSEA laisse déjà peu de répit à Annie Genevard, la nouvelle ministre de l’Agriculture. Arnaud Rousseau, le patron de la FNSEA, lui donne « quinze jours » pour apporter des réponses rapides à la crise que traverse l’agriculture française. Le 1er syndicat agricole demande des mesures sur des prêts bonifiés aux céréaliers, viticulteurs et éleveurs , et sur la vaccination des troupeaux face aux épizooties.
C’est en ces termes qu’Annie Genevard a réagi, hier, à sa nomination au ministère de l’Agriculture. « Je remercie Michel Barnier pour sa confiance ainsi que le président de la République. Je salue l’engagement de Marc Fesneau. Les agriculteurs ont besoin d’actes, de vérité, de respect. Telle sera ma ligne de conduite. Je rencontrerai rapidement leurs représentants ».
Et de continuer : « Les agriculteurs souffrent d’être mal considérés. Leur volonté est de vivre dignement de leur profession et de nourrir le pays avec des produits de qualité. Les normes doivent protéger leur travail et la qualité des produits consommés en France. Pas les désavantager ».
Ce vendredi 13 et ce samedi 14 septembre, Maîche accueille le concours national du cheval de Trait Comtois. Aujourd’hui, jusqu’à 18 heures, 250 pouliches et juments, sélectionnées partout en France et en Belgique participent au concours modèle et allure. Les remises de prix sont programmées à partir de 17h30. L’organisateur, l’association nationale du cheval de trait comtois, ressert le couvert ce samedi, de 8h à 18h, avec la présence de 150 étalons. Un spectacle est annoncé de 14h à 16h. Le prix du championnat mâle sera décerné à partir de 16h30.