Dans le cadre de l’accord de partenariat économique Union Européenne-Japon, les deux parties ont décidé de protéger 42 indications géographiques supplémentaires. Concernant les fromages français, le Mont d’Or fait partie de ces produits. C’est la troisième fois que la liste des indications géographiques protégées au Japon et dans l’UE est étendue. Cela fait suite aux ajouts de février 2021 et février 2022.
La cuisine centrale de Besançon ouvrait ses portes à la presse ce lundi matin pour dévoiler les coulisses des cantines bisontines. La qualité des repas servis dans les restaurants scolaires est une préoccupation majeure de la ville de Besançon, avec plus de 5000 repas en liaison chaude qui partent chaque jour à destination des crèches et des écoles. Une prouesse rendue possible grâce à la trentaine d’employés de la cuisine centrale, qui permet à Besançon d’être la seule ville de France à proposer un service de cette qualité.
La cuisine municipale de Besançon, c’est en moyenne 5000 repas sur le scolaire, 1000 repas sur les centres de loisirs et 500 repas pour les crèches. Toujours avec cette volonté de rester dans la liaison chaude. Deux grands types de productions existent en restauration collective : la liaison froide et la liaison chaude. La première consiste à produire, deux ou trois jours avant, des plats qui seront livrés aux établissements et ensuite réchauffés avant d’être consommés. La liaison chaude consiste, elle, à cuisiner le matin pour une consommation le jour-même. « J’ai envie de dire un peu comme à la maison, où on prépare sa casserole pour le repas du midi ou du soir » indique Anthony Pelleteret, directeur de la cuisine municipale. Ce deuxième type de production est celui appliqué à la ville de Besançon. Ce qui est très rare aujourd’hui, et qui fait la particularité et la qualité des repas servis au sein de la cité bisontine. Une manière de mieux consommer, mais qui laisse peu de place à l’erreur. « Effectivement, on n’a pas le droit de se tromper. S’il arrive quelque chose et que toute la production est à jeter, alors qu’on doit livrer quelques heures après, ça peut vite être embêtant… » ajoute le directeur de la cuisine centrale.
Elaborer différentes recettes, un procédé complexe
Travailler à la cuisine centrale, c’est aussi élaborer et mettre en place de nouvelles recettes. Cependant, cela reste un processus compliqué. Il y a plusieurs phases qui vont permettre de valider la recette avant de la proposer aux enfants, et également de valider l’organisation. « Mettre en place une recette pour 5000 repas, c’est malheureusement très compliqué. Il faut être certain que la recette puisse être reproductible. Donc on va d’abord faire des tests au niveau de la cuisine, ensuite à une échelle un peu plus grande. Sur les crèches pour 200 repas ou sur les centres de loisirs, par exemple pour 800 repas. Enfin, si on voit qu’on peut adapter l'organisation, on va reproduire cette recette en scolaire pour 5000 repas » explique Anthony Pelleteret. Et aujourd’hui, les cuisiniers mettent justement la main à la pâte pour élaborer une nouvelle pâtisserie, à base de noix, noisettes et miel. « On a fait des tests il y a une dizaine de jours, on était parti sur un caramel plutôt qu’un miel. Mais l’amertume du caramel nous a vite fait changer d’avis. On a refait des tests la semaine dernière sur la recette et on l’a validé. Maintenant, reste à voir la mise en œuvre, ce que ça implique en termes de préparation, que ce soit sur le broyage des noix, des noisettes, le conditionnement. Mais également le type de tarte que nous allons faire. Est-ce qu’on fait une tarte ronde ou rectangulaire ? On va vraiment reprendre toutes ces choses-là pour que notre organisation et que notre production se passe bien et dans de bonnes conditions » poursuit le directeur de la cuisine municipale.
Répondre aux exigences
Depuis 2018, une loi française vise à rétablir l'équilibre des relations commerciales producteurs - grande distribution, tout en rendant accessible une alimentation saine et durable pour tous les consommateurs. Il s’agit de la loi EGAlim, qui poursuit plusieurs objectifs : rémunérer justement les producteurs, pour leur permettre de vivre dignement de leur travail ; renforcer la qualité sanitaire, environnementale et nutritionnelle des produits alimentaires ; favoriser une alimentation saine, sûre et durable pour tous. Cinq mesures phares ciblent la restauration scolaire.
Pour répondre efficacement à tous ces critères, la cuisine municipale de Besançon propose un repas végétarien hebdomadaire depuis 2013 et deux depuis septembre 2023. Par ailleurs, elle a totalement arrêté l’utilisation de plastique depuis 2021 et se sert désormais de bacs en inox. Afin de lutter au mieux contre le gaspillage alimentaire, la cuisine centrale dispose de fiches techniques et adapte ses portions, tout en ayant mis en place un outil de commande de repas qui permet d’adapter les quantités de chaque composante des crèches. La cuisine centrale de Besançon s’engage aussi sur la réduction des volumes d’emballage, avec un travail sur le conditionnement des marchandises, leur livraison en caisses plastiques consignées, et un partenariat avec le Sybert pour l’enlèvement des balles de carton. Enfin, une convention de dons a été signée avec la banque alimentaire, mais aussi un partenariat avec la Citadelle, pour récupérer les épluchures et marchandises abîmées.
« Là où la cuisine centrale a l’obligation d’atteindre les 50% EGAlim dont 25% bio à la cantine, ses menus proposent déjà des repas à 69% EGAlim, dont 44% de bio »
Les sapeurs-pompiers sont intervenus ce mardi matin pour un accident impliquant un bus Mobigo et une voiture à Etalans. 22 personnes se trouvaient dans le bus et deux personnes dans la voiture. Le bilan définitif fait état d’un blessé léger, qui occupait la voiture. Une victime, qui se trouvait dans le bus, a également été prise en charge. Elles ont été transportées au centre hospitalier Jean Minjoz à Besançon.
Une automobiliste de 45 ans a été placée sous contrôle judiciaire. Samedi soir, vers 21h45, elle s’est illustrée, tout d’abord auprès des pompiers, qui n’ont pas souhaité porter plainte, et des policiers. Les secours sont intervenus pour prendre en charge la quadragénaire, qui venait de faire un accident de la route sur le Boulevard Léon Blum. Elle était seule en cause. Ivre, elle s’est montrée très agitée. Au commissariat, elle a insulté les policiers et mis un coup de tête à un fonctionnaire. Ce dernier s’est vu prescrire six jours d’ITT.
Elle a également craché à plusieurs reprises sur les policiers. Elle refusa également le dépistage à l’éthylomètre. Après son passage en garde à vue et son total dégrisement, elle a reconnu l’intégralité des faits. Elle indiqua se trouver dans une situation personnelle difficile, faisant suite à une rupture sentimentale récente, reconnaissant également avoir consommé de l’alcool. Les deux policiers insultés et malmenés ont également déposé plainte.
Un automobiliste de 40 ans a été contrôlé avec 3,16 grammes d’alcool dans le sang samedi soir, vers 20h, rue des Prés de Vaux à Besançon. Il a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Besançon. Il est impliqué dans un accident de la route. Lors du contrôle effectué par les policiers, seul un des deux conducteurs était alcoolisé. Il présentait un taux de plus de 3 grammes d’alcool dans le sang. Les investigations ont également permis d’établir qu’il conduisait malgré l’annulation de son permis de conduire. Entendu après complet dégrisement, le quadragénaire a reconnu les faits qui lui sont reprochés.
Les sapeurs-pompiers interviennent ce mardi matin pour un accident impliquant un bus Mobigo et une voiture. 22 personnes se trouvent dans le bus et deux personnes dans la voiture.
En France. La commission d’indemnisation des enfants victimes d’une exposition prénatale aux pesticides a établi un lien de causalité entre l’exposition au glyphosate d’une femme enceinte et la maladie de son fils. C’est une première. Cela faisait quatorze que la famille menait ce combat. Le montant de l’indemnisation s’élève à environ 36.000 euros. L’enfant, né en 2007, présentait une grave malformation de la trachée et de l’œsophage. La famille avait alerté les autorités dès 2009, dénonçant un produit générique du roundup.
Le relevé de Santé publique France, publié hier, indique que la santé mentale des jeunes français reste « dégradée » en 2023. Une tendance qui s’inscrit dans la durée, depuis septembre 2020. L’agence sanitaire a indiqué que les recours aux soins d’urgence pour troubles de l’humeur, idées et gestes suicidaires se situent à un niveau élevé, après une forte augmentation constatée en 2021 et 2022.
Alors que le projet de loi de finances 2024 est examiné en commission à compter de ce mardi, Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, a souhaité, lundi, qu’un milliard d’euros d’économies supplémentaires soient inscrits au budget 2024. Et ce, après une première baisse annoncée dernièrement de 16 milliards d’euros. Rappelons que la dette française a dépassé 3.000 milliards d’euros.
Il aura fallu attendre la 6è journée de championnat pour voir Jura Sud vaincre. Dans le cadre de leur championnat en nationale 2, les Jurassiens ont vaincu Thonon, sur le score de 1 but à 0 le week-end dernier. Ce résultat positif permet aux Jurasudistes d’apparaître dans la première partie de championnat, à la 9è place. Le bilan est pour l’heure de 4 nuls, une défaite et une victoire. Ce week-end, place au 5è tour de la Coupe de France, avec un déplacement à la Machine, dans la Nièvre, dimanche après-midi.