La France a été rétrogradée au 6è rang des pays exportateurs de produits agricoles et agroalimentaires en 2022, cédant ainsi la 5è place à la Chine. Un déclassement, « malgré une forte hausse de ses exportations » a déclaré Business France. Les céréales, le sucre, les huiles et les graisses sont les filières les plus dynamiques en valeur. Précisons que les exportations françaises ont progressé de 19,6% par rapport à 2021.
La maison mère de Facebook, Meta, a annoncé qu’elle proposera des abonnements payants en Europe à partir de novembre pour l’utilisation de son réseau social historique et Instagram. L’objectif est de proposer un service sans publicité, et se conformer à la législation européenne sur les données personnelles et la publicité ciblée. L’abonnement unique s’élèvera à 9,99 euros et 12,99 euros pour les applications mobiles. Il sera néanmoins toujours possible de conserver la version gratuite, mais avec la publicité ciblée.
Le groupe NUPES de Morteau organise une conférence débat avec Edwy Plenel, le fondateur du site en ligne Mediapart. Le rendez-vous est fixé, à 20h, à la salle des fêtes de Morteau le 8 novembre prochain. « Face à l’extrême droite : les responsabilités politiques et médiatiques », tel est le titre du rendez-vous proposé dans le Haut-Doubs.
En difficulté dans son championnat de nationale 1 masculine, le BesAC n’a plus le choix et doit s’imposer ce mardi soir au Palais des Sports Ghani Yalouz à Besançon. Avec deux victoires pour sept matches disputés, le groupe de Joseph Kalambani présente un bilan comptable insuffisant. Défaits contre Feurs vendredi dernier, les basketteurs bisontins reçoivent Andrézieux, le leader. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h.
Ce lundi, la partie recette du projet de budget de la sécurité sociale pour 2024 a été adoptée par l’Assemblée nationale en première lecture, après le rejet des deux motions de censure de la gauche et du Rassemblement National.
Emmanuel Macron a inauguré ce lundi la cité internationale de la langue française dans le château de Villers-Cotterêts, dans l’Aisne. Dans son discours sur le Français et son évolution, le Président de la République a dénoncé l’écriture inclusive. « Dans notre langue, le masculin faite le neutre, on n’a pas besoin d’ajouter des points au milieu des mots » a déclaré le Président de la République.
Il y a deux semaines, le Collectif Citoyens Résistants et d’autres associations se mobilisaient à Champagnole. Leurs objectifs : lutter contre les projets industriels prévus sur le territoire. Dans leur viseur, le parc éolien de la Basse-Joux, l’usine de pellets de Salins-les-Bains ainsi que le parc photovoltaïque de Loulle et Mont-sur-Monnet. Des projets « destructeurs pour l’environnement et les milieux naturels sur lesquels ils s’implanteraient » selon ces collectifs, les forêts franc-comtoises étant déjà très fragilisées.
Ce sont environ 200 personnes qui se sont rassemblées le 14 octobre dernier à Champagnole afin de se faire entendre. Des projets industriels d’ampleur sont annoncés sur le territoire franc-comtois : le projet éolien de la Basse-Joux, l’usine de pellets de Salins-les-Bains et le parc photovoltaïque de Loulle et Mont-sur-Monnet. S’ils suscitent de nombreuses polémiques et une forte opposition, les manifestants ne sont pas totalement opposés à la réalisation de projets d’énergie renouvelables, à condition qu’ils soient « bien faits ». « Le but de cette manifestation était de montrer aux autorités qu’on était ouverts à des projets d’énergies renouvelables, mais qu’on ne voulait pas le faire n’importe comment, et au détriment des espaces naturels. Les projets qu’on nous propose se font tous au détriment de la nature. Le parc photovoltaïque de Loulle/Mont-sur-Monnet, au début, c’était 125 hectares qui étaient menacés. Maintenant c’est 74 hectares de forêts et d’espaces naturels, alors que sur la ville de Champagnole, il y a déjà énormément de toiture à couvrir, de parking, sur lesquels on pourrait mettre des ombrières, sans détériorer les espaces naturels » explique Anthony Fleuriot, du Collectif Citoyens Résistants.
La « déferlante photovoltaïque »
« Enormément d’hectares de forêts ou de terres agricoles sont menacés par des projets photovoltaïques aujourd’hui en France » souligne Anthony Fleuriot. C’est ce que la plupart nomment « la déferlante photovoltaïque ». Omniprésente dans le sud, où l’activité solaire est forte, c’est désormais en Franche-Comté que les industriels voient une possibilité de réaliser des profits. « Les espaces disponibles se réduisent, et le nombre d’entreprises qui ont trouvé que c’était rentable de faire du photovoltaïque ou des énergies renouvelables industrielles a augmenté. Le nombre d’acteurs augmente, et le gâteau diminue. Donc il faut essayer d’aller dans des nouveaux territoires » explique Anthony Fleuriot. « Sauf que les choses deviennent de plus en plus incontrôlables et incontrôlées, en particulier ces panneaux photovoltaïques qui déferlent chez nous. Il y aurait besoin d’une cohérence nationale, que seul l’Etat pourrait la mettre en place » poursuit le membre du Collectif Citoyens Résistants.
Des forêts fragilisées
La plupart de ces projets industriels se feraient au détriment d’espaces naturels. Sur des sites qui abritent de nombreuses espèces animales rares et emblématiques, comme le lynx, le chat forestier, le sonneur à ventre jaune, différentes chauves-souris et oiseaux. Ces projets posent d’autant plus problème que les forêts sont extrêmes fragilisées, notamment à cause du réchauffement climatique, des sécheresses successives, des incendies ou encore des épidémies de scolytes. « Un article du Monde est d’ailleurs sorti récemment, indiquant qu’il faut absolument conserver les forêts qui sont existantes, et planter éventuellement autour. Une forêt c’est tout un écosystème, pas uniquement ce qui est au-dessus du sol, mais aussi tout ce qui est dedans. Si on plante dans un endroit où il n’y a pas toute cette vie, les forêts vont mourir quand même. Il devient urgent de conserver les forêts qu’on a. Et finalement, plutôt que de planter, de les laisser s’étendre naturellement, avec des organismes qui vont créer les sous-sols. Si on rase l’existant pour planter ailleurs, on va droit dans le mur. Surtout que certaines forêts du premier et second plateau ont 30 centimètres d’humus posé sur une dalle de calcaire, ce qui permet d’encaisser les précipitations qu’on a depuis quelques jours. S’il n’y a pas une forêt avec ce sous-sol vivant, les dégâts vont être terribles » indique Anthony Fleuriot.
Pourquoi ces territoires ?
« Après la seconde guerre mondiale, l’Etat, qui avait besoin de matériaux, a poussé des agriculteurs à convertir des prairies qui étaient assez pauvres, en plantation d’essences monospécifiques. La plupart du temps de résineux, épicéas ou sapins. Ces forêts n’ont pas la vie souterraine nécessaire à supporter les sécheresses actuelles. Ces essences ne sont pas forcément adaptées à nos altitudes. Ces plantations ont dépéri, et un scieur du Jura a racheté ces parcelles qui avaient été rasées. Pour que le projet soit acceptable au niveau de la loi, par rapport aux surfaces concernées, il fallait aussi des surfaces publiques en jeu. C’est là qu’on été sollicitées les communes de Loulle et Mont-sur-Monnet. On se retrouve dans des études qui vont sur 124 hectares parce qu’il faut que ce soit rentable. C’est dommage. » déplore Anthony Fleuriot.
En quoi les communes sont gagnantes ?
« On a des autorités qui font des choix économiques. En gros, le modèle des énergies renouvelables, aujourd’hui encore, c’est celui de l’industriel, de promoteur éolien ou photovoltaïque, qui arrive dans les communes, et qui promettent beaucoup d’argent. Ces communes qui sont actuellement prises à la gorge pour tout un tas de raisons, en particulier la crise du bois résineux dans le Jura par exemple, et qui ont un budget à boucler, disent oui à des projets qui leur rapportent. Ça parait beaucoup, mais quand on regarde sur de nombreuses années, ce n’est rien en regard de ce que ça pourrait être, s’ils avaient des projets citoyens » explique Anthony Fleuriot.
Une première manifestation s’était tenue le 24 juin dans la forêt de Loulle avant celle du 14 octobre dernier à Champagnole. « On va refaire le point rapidement, et voir quelles actions est-ce qu’on peut mettre en place pour se faire entendre, et peut-être faire plus de bruit. On réfléchit à des moyens de sensibiliser. Les promoteurs ont des personnes qui sont payé à plein temps pour détruire. Et nous on est bénévoles, ça demande beaucoup d’énergie, il faut réussir à se mobiliser, à se motiver et à recruter de plus en plus de personnes pour participer aux actions dans la préparation et dans la réflexion » conclut Anthony Fleuriot.
Anthony Fleuriot, du Collectif Citoyens Résistants :
Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce lundi matin à Nancray pour un début d’incendie sur un transformateur électrique suite à des travaux sur la voie publique. Une remorque poudre a été nécessaire pour circonscrire le sinistre, localisé à proximité d’une menuiserie de 400 m2. Une coupure générale de 2 heures sur l’ensemble de la commune a été nécessaire. Le musée a dû, également, temporairement fermer ses portes.
Dans le cadre de la fête de la Toussaint, la Ville de Besançon indique deux projets concernant les aménagements des cimetières de la ville. La cité annonce la finalisation de l’aménagement d’une zone au cimetière Saint-Claude, qui va permettre la création d’environ 220 emplacements confessionnels supplémentaires. Un nouvel ossuaire a également été construit. Par ailleurs, dans le cadre de la lutte contre les îlots de chaleur, le cimetière de Saint-Ferjeux sera végétalisé et une partie des voieries désimperméabilisée. Plus de 70 arbres tiges seront plantés. Le début des travaux est prévu pour la fin novembre et les plantations en février prochain.