Nouvelle tuile pour Julien Odoul. Le candidat RN aux prochaines élections régionales, annoncé en tête à l’issue du premier tour selon les derniers sondages, multiplie les mauvaises publicités ces derniers jours. Après l’affaire de la vidéo érotique, rendue publique en début de semaine par Le Canard Enchainé, c’est aujourd’hui une blague de très mauvais goût sur le mal-être des agriculteurs qui ne passe pas. Selon nos confrères de Libération, Julien Odoul aurait eu des propos pour le moins déplacés en décembre 2019, lors d’une réunion sur le vote du budget de la Région. Deux autres conseillers régionaux du parti d’extrême-droite étaient également présents, à savoir Julien Guibert et Jacques Ricciardetti.
Julien Guibert : « On parle toujours du bien être animal, mais on peut parler du bien être de l’éleveur ! »
Jacques Ricciardetti : « L’agriculteur qui se pend au faîtage de son hangar, a-t-il laissé une trace ? S’est-il pissé dessus ? »
Julien Odoul : « Est-ce que la corde est française ? »
La 28è édition du VTT de la Dame Blanche se déroulera ce dimanche 6 juin entre Tallenay et Châtillon-le-Duc dans le Grand Besançon. Créée il y a 28 ans désormais, cette manifestation est à l'initiative de l'AC 2000, principale cheville ouvrière. Cette manifestation sportive conviviale, sans chrono et classement, s'adresse à celles et ceux désireux de pratiquer du VTT ou de la marche à pied.
Pour ce nouveau rendez-vous, il a été prévu plusieurs parcours. Pour la marche, des circuits de 8 et 12 kilomètres seront proposés. Concernant le VTT, trois itinéraires de 15, 35 et 50 kilomètres, avec des difficultés spécifiques pour chacun d'eux, sont au programme. Dans le même temps, des singles pour les participants disposant d'un vélo à assistance électrique sont prévus sur les 35 et 50 kms.
Bien évidemment, cette première manifestation de la sorte inscrite au calendrier du printemps se déroulera dans le strict respect des mesures sanitaires. Bénévoles et participants devront appliquer les règles en vigueur.
Pour tout savoir sur cet évènement : http://www.ac2000chatillon.fr
Le Rectorat de Besançon vient de donner les derniers chiffres dans l'académie. Aucune structure scolaire n'est fermée. En revanche, 109 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique.
A la date ce de jeudi 3 juin, 199 élèves et 9 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours. On recense 45 classes fermées dans le Doubs, 21 dans le Jura, 24 en Haute-Saône et 19 dans le Territoire-de-Belfort.
Un jeune homme de 22 ans devra s'expliquer prochainement devant la justice. Le 2 juin dernier, lors d'un contrôle, il est apparu qu'il conduisait sous stupéfiants, sans permis de conduire, qui avait été annulé, et pour diverses autres infractions. S'il était au volant sous l'effet de la drogue, le contrôle d'alcoolémie s'est révélé négatif.
Ce jeudi, le procureur de Besançon Étienne Manteaux organisait une conférence de presse concernant le scandale de violences sexuelles à l’ISBA ayant été mis en lumière à l’automne dernier. Sur les 17 accusations, 5 ont abouti à des enquêtes approfondies pour viol, agression sexuelle, ou harcèlement sexuel.
L’affaire remonte à l’automne dernier. Via les réseaux sociaux, plusieurs témoignages postés mettaient en cause le directeur de l’ISBA Laurent Devèze ainsi que d’autres membres de l’école d’art bisontine. 17 témoignages postés anonymement sur la page Balance Ton École d’Art, parmi lesquels 5 concernent des violences sexuelles. Les 12 autres faits, qui concernaient des insultes, des propos sexistes et/ou racistes n’ont pas pu bénéficier d’une enquête approfondie à cause des difficultés des enquêteurs à identifier les témoins. Sur les 5 faits ayant bénéficié d’une enquête approfondie, deux concernent des viols, deux concernent des agressions sexuelles, tandis que le dernier fait est identifié comme harcèlement sexuel.
Le directeur de l’ISBA directement mis en cause
Sur ces cinq faits, deux sont reprochés au désormais ex-directeur de l’ISBA Laurent Devèze. Un fait de harcèlement sexuel tout d’abord. Ce dernier aurait, en 2013, lors d’une soirée alcoolisée, mis une main aux fesses d’un étudiant de 18 ans en lui disant : « Toi, tu vas être mon petit préféré ». Entendu par les forces de l’ordre, Laurent Devèze a reconnu avoir prononcé ces paroles mais nie son geste. Les faits remontant à 2013, ces derniers sont de toute manière prescrits. Une deuxième affaire met en cause Laurent Devèze. En 2019, ce dernier aurait reçu à son domicile un ancien étudiant de l’ISBA. Après quelques verres, l’ex-directeur aurait eu une discussion avec cet homme de 26 ans sur les pratiques sado-masochistes, et aurait proposé à ce dernier une démonstration. Une nouvelle fois entendu, Laurent Devèze ne nie pas, mais assure que la discussion visait uniquement à éveiller artistiquement son ancien élève, et qu’il n’avait aucune arrière pensée derrière tout ça.
Un moniteur proche du directeur accusé à deux reprises
Parmi les trois faits restants, deux mettent en cause un « moniteur » proche du directeur, et bénéficiant de nombreux avantages au sein de l’établissement. Cet enseignant au rôle plutôt flou avait par exemple un atelier au sein de l’ISBA où le directeur le laissait créer ses œuvres, ou encore dormir. Un soir, ce dernier aurait imposé une fellation à un étudiant aux alentours de 5h du matin. Entendu par la police, l’enseignant a avoué avoir eu des relations sexuelles avec cet étudiant, mais assure qu’elles étaient consenties et régulières pendant environ deux années. Ce même « moniteur » est aussi accusé par un autre étudiant, qui affirme avoir été agressé sexuellement par ce dernier. Le moniteur aurait convié l’étudiant dans son atelier à 22h, et aurait, après avoir bu quelques verres de Martini, dégrafé la ceinture de l’étudiant avant de passer sa main sur le caleçon du jeune homme. L’auteur présumé des faits nie ce geste mais admet avoir voulu coucher avec l’étudiant en question.
Classé sans suite
La dernière affaire concerne un troisième accusé. Un autre professeur, qui aurait eu un rapport sexuel non consenti avec une étudiante en 5ème année. Cette dernière explique qu’après une soirée arrosée, elle a accepté de se rendre chez le professeur. Ce dernier aurait alors profité de l’état d’ébriété de la jeune femme pour coucher avec sans son consentement. Le professeur a confirmé avoir eu un rapport sexuel mais affirme que ce rapport était consenti. Ce dernier a d’ailleurs porté plainte contre l’étudiante pour dénonciation calomnieuse.
Le procureur de Besançon Étienne Manteaux a choisi de classer sans suite ces cinq affaires à cause des trop faibles preuves à sa disposition. Ce dernier n’est dans l’état actuel des choses pas capable de dire si les accusations sont vraies ou fausses, et ne peut donc porter ces affaires devant le tribunal. Pour autant, Étienne Manteaux a transmis les informations relatives à ces affaires à la maire de Besançon Anne Vignot. À défaut d’être poursuivis par la justice, les mis en cause pourraient se voir infliger des sanctions administratives par la Maire et sa municipalité.
Un homme et une femme ont été placés en garde à vue à Pontarlier pour des soupçons de violences conjugales réciproques. Le 1er juin à 20h50 lorsqu'ils sont intervenus, les policiers ont constaté que le mari avait reçu un coup de couteau à l'avant-bras.
Pour justifier son acte, la femme a relaté qu'elle s'était défendue face aux violences de son compagnon. L'homme a réfuté ses propos en narrant à son tour qu'il s'agissait de violences verbales. Ce dernier a été laissé libre.
La femme a été placée sous contrôle judiciaire dans l'attente des résultats médicaux pratiqués.
Il aura bien lieu cet été. Le 91è salon des Annonciades se déroulera du 3 juillet au 8 août à la Chapelle des Annonciades à Pontarlier. Exposition, culture, peinture, gravure seront à l'honneur cet été encore dans le Haut-Doubs. 24 artistes seront présents.
Cette 91è édition rendra également hommage, dans le cœur de la Chapelle des Annonciades, à trois exposants disparus : aux peintres Pierre-Louis Bréchat et Michel Schwartz et au sculpteur Jacques Voitot.
Rendez-vous tous les jours de la semaine de 10h à 12h et de 14h à 19h à la Chapelle des Annonciades. Entrée libre.
L'association « Le Jardin des Vaîtes » organise tout au long du mois de juin des événements en tout genre, avec pour objectif de rendre public le débat sur le projet d'éco-quartier aux Vaîtes à Besançon. Claire Arnoux et Marie-Hélène Parreaux, membre du collectif, déplorent le manque de transparence de la mairie. Un conseil citoyen devra émettre un avis sur l'implantation ou non du projet, mais les documents de travail auraient été rendu confidentiels par les pouvoirs publics.
Rendre la discussion publique
Pour faire entrer le débat dans l'espace public, une série d'événements sera organisée dans tout Besançon. Une dégustation et vente de bière produite aux Vaîtes aura lieu à la brasserie des 2 fûts, le 12 juin. Deux géographes apporteront par la suite un « point de vue scientifique » sur la question le 15 juin lors d'une émission en direct sur Radio Bip. Le 26 juin, une rencontre aura lieu entre plusieurs associations de jardins populaires ouvriers, avec comme invité principal le jardin des vertus d'Aubervilliers. Pour terminer, Cécile Muret, l'ancienne secrétaire de la Confédération paysanne, tiendra une conférence sur le thème « défendre une agriculture paysanne urbaine » le 28 juin.
A compter du lundi 7 juin et jusqu'au vendredi 11 juin, des travaux de modernisation du passage à niveau n°29 situé sur la commune de La Cluse et Mijoux (25), sur la ligne Frasne - Les Verrières (Suisse) vont être réalisés par SNCF Réseau.
Ce chantier permettra de renouveler la voie sur 36 mètres, remplacer 110 tonnes de ballast et poser un platelage STRAIL de 18 mètres pour permettre de passer le passage à niveau en toute sécurité et réduire les nuisances sonores
Sur cette période, deux déviations routières vont être mises en place, une pour les véhicules légers et une pour les poids lourds. Ce chantier représente un investissement de 160 000 € financés par SNCF Réseau.
Une bonne nouvelle pour les Pontissaliens. La Ville informe de la réouverture du parc Jeanine Dessay, situé au centre-ville, pour la période estivale, tous les jours de 8h à 20h.
Pour préparer la réouverture de ce parc, les services municipaux ont travaillé de concours avec un spécialiste bénévole, soutenu par l'association de Pomologie et du Jardin botanique de Besançon. Sur place, les visiteurs pourront découvrir près de 600 espèces végétales et des vestiges et éléments historiques conservés témoignant de l'Histoire de Pontarlier.
Rappelons que le Parc de la Maison Chevalier a été rebaptisé à la suite du décès tragique de Jeanine Dessay, survenu le 15 avril 2019 à Pontarlier, assassinée par un individu dans un centre commercial pontissalien.