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Romain Mariel, 23 ans, représentera la région Bourgogne Franche-Comté lors de la grande finale de l’élection de Mister France 2023, le 4 mars prochain.

Originaire de Villers-le-Lac, ce jeune homme, horloger de formation, a choisi, contre vents et marées, de se lancer dans cette aventure. Pas facile lorsque l’on a un tempérament plutôt discret de franchir le pas, mais Romain avait besoin de se prouver qu’il était en capacité de vivre pleinement un évènement de cette envergure. Il avait des choses à se prouver à lui-même. Le pari est réussi. Le Haut-Doubiste a franchi tous les échelons pour atteindre, pas encore le sommet, mais un premier important objectif. L’ascension est belle, mais quelques obstacles sont encore à franchir.

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Confiance et estime de soi

Il le reconnaît bien aisément. Cette première expérience sous le feu des projecteurs lui a plu. Il en redemande d’ailleurs. « J’ai gagné en confiance et en estime de soi Â» confie-t-il. Il ne cache pas que  cette reconnaissance et cette mise en lumière lui ont donné des ailes et l’envie de poursuivre dans ce qu’il avait un peu amorcé durant son enfance et laissé tomber à l’âge adulte : le théâtre, le mannequinat et les castings. Un plaisir d’évoluer dans le milieu artistique,  qu’il ressent au quotidien dans son milieu professionnel, mais qui pourrait également assouvir autrement désormais.

Un premier pallier

La prochaine échéance est fixée dans cinq mois. En mars prochain, Romain Mariel défendra son écharpe face à des concurrents venus de toute la France. Sans doute qu’il va reprendre la préparation qui l’a conduit à la victoire il y a quelques semaines à Poligny. Une salvatrice préparation orale et mentale qui lui a permis de devancer les huit autres candidats en lice.

L'interview de la rédaction / Romain Mariel

 

Depuis près de 4 ans, les Archives municipales de Pontarlier mettent régulièrement en ligne une partie du patrimoine écrit qu’elles disposent. Un régal pour celles et ceux qui s’intéressent à l’histoire locale et à leur histoire personnelle et familiale.

Ainsi en quelques clics, depuis son canapé, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, partout en France et dans le Monde, les internautes peuvent accéder à plus de 3000 cartes postales, à la presse locale numérisée, aux relevés des actes des registres paroissiaux, aux listes électorales, aux délibérations du Conseil Municipal, …  . Par ailleurs, grâce à une technologie pertinente, baptisée « océrisation Â», la recherche devient plus aisée et accessible au plus grand nombre. En indiquant un simple mot, le moteur de recherche se met en action et publie l’ensemble des données accessibles. Une mine d’information à portée de clics.

De nouveaux documents numérisés

Madame Brischoux, la responsable des lieux, reconnaît que l’arrivée de l’informatique a fait évoluer son métier. Après un temps d’adaptation, elle concède qu’elle prend plaisir à mettre à disposition de tous ces précieuses informations qui construisent l’identité, l’histoire et la vie d’un territoire et de chacun. Les cartes postales et la presse locale remportent un fort succès et sont très régulièrement consultées.  C’est ainsi qu’une véritable ligne éditoriale est mise en Å“uvre pour choisir les documents qui seront mises en ligne. Dans un souci de toujours et encore enrichir le contenu, d’ici le printemps prochain, les registres de la Communauté de Communes du Larmont et désormais de la Communauté de Communes du Grand Pontarlier seront publiés. De quoi augmenter encore l’audience du site. Pour Annie Brischoux, le numérique est un outil qui fait parti de son quotidien. Elle reconnait qu’il offre des possibilités surprenantes. Cependant, elle reste encore très attachée à ses anciens, voire très anciens,  documents. D’ailleurs, elle espère que certains internautes prendront le temps de pousser les portes des Archives pontissaliennes pours s’installer dans la salle de lecture, ouverte au grand public.

Pour contacter les Archives municipales de Pontarlier : 03.81.38.81.14. Pour se rendre sur le site internet, tapez « Pontarlier archives en ligne Â» sur n’importe quel moteur de recherche. 

L'interview de la rédaction / Annie Brischoux

Doubs Sud Athlétisme se prépare à accueillir la 17è édition du Trail des Sangliers. Un rendez-vous qui fait partie des incontournables dans le riche calendrier des évènements Trail d’une saison. Le rendez-vous est fixé à ce dimanche. Depuis 2020, date à laquelle le Covid19 est apparu, l’évènement pontissalien n’a pas retrouvé sa fréquentation habituelle. Cette année, ils seront près de 600 à prendre le départ. C’est la moitié moins que ces dernières années. La crise sanitaire, des rendez-vous qui se multiplient et un autre mode de pratique sont à l’origine de cette situation. « On a perdu cette envie d’aller accrocher le dossard le week-end » explique Christophe Clayrac, entraîneur au sein de l’association organisatrice.

« Nous sommes arrivés au bout d’un cycle Â»

Pour l’organisateur, l’heure est à la réflexion. L’historique organisation va évoluer à compter de l’année prochaine pour répondre aux besoins et aux attentes des pratiquants. Néanmoins, que tout le monde se rassure, ce dimanche, les amoureux de cette discipline vont largement pouvoir prendre du plaisir. Quatre parcours sont au programme : 43, 23, 14 et 9 kilomètres. Pour ce nouveau rendez-vous, les épreuves jeunes, le challenge inter entreprises, la marche nordique et le canitrail ont été reconduits.

Le Grand Taureau, Château de Joux et berges du Doubs

Comme à l’accoutumée, différents départs seront donnés. Le coup d’envoi des 43 et 23 kilomètres aura lieu au  centre-ville de Pontarlier. Les inscrits sur le  14 kilomètres se donnent rendez-vous au Château de Joux. Enfin, le point de départ du 9 kilomètres sera donné à Oye-et-Pallet. De leurs côtés, les enfants, nés entre 2008 et 2016, s’affronteront à l’Espace Pourny où quatre épreuves seront proposées, en fonction de la catégorie d’âge des participants. Cette année encore, les traileurs pourront évoluer en plein cÅ“ur d’un cadre idyllique, qui conjugue technicité, efforts physiques et panoramas enchanteurs. Une belle épreuve sportive qui réfléchit aussi à son avenir.

L'interview de la rédaction / Christophe Clayrac

Il y a du handball ce vendredi soir. Dans la cadre de la troisième journée de championnat en ProLigue, le GBDH va tenter de décrocher sa première victoire de la saison. Le groupe de Benoît Guillaume, qui est capable du meilleur comme du pire, reçoit Saran. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h15 au Palais des Sports Ghani Yalouz.

A Besançon, chemin du Vernois, un homme de 35 ans a été retrouvé en possession d’une cartouche de calibre  8 mm, dans la nuit de mercredi à jeudi,  dans une voiture accidentée. Les policiers ont remarqué la conduite excessive et inappropriée de cet individu à hauteur du boulevard Diderot.

Apercevant la patrouille, ce dernier a refusé de se soumettre aux injonctions de s’arrêter des policiers. Il a été interpellé plus loin. Il a été contraint de s’arrêter car son véhicule avait percuté un arbre. Le chauffard tente alors de prendre la fuite, mais il n’ira pas très loin. Il a été ramené au commissariat et placé en garde à vue.

Un bâtiment agricole à usage de stockage de fourrage a entièrement été détruit par les flammes ce jeudi à Saône. La partie stabulation a pu être préservée par les soldats du feu. Trois lances ont été mises en œuvre. Plusieurs veaux ont péri. L’exploitant, gravement brûlé aux bras, lors de l’évacuation des animaux a été transporté sur le CHU Minjoz.

C’est quasiment une première. A Doubs, soixante personnes, majoritairement du personnel soignant de l’EHPAD du Larmont, se sont mobilisées pour dénoncer leurs conditions de travail ce jeudi matin.  Les doléances sont nombreuses. Elles portent sur les salaires, mais ce n’est pas la seule revendication.

Le manque de personnel pour assurer un accompagnement responsable est une véritable préoccupation. Tout comme des recrutements, faute de candidats, d’intervenants sans qualification, qui impactent considérablement la qualité des soins. La dégradation est réelle. Des ASH, des infirmières, des aides-soignantes et des cadres manquent à l’appel. Dans ces conditions, la direction du Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté a été contrainte de fermer 20 lits au Larmont. A cela, il faut ajouter 5 lits supplémentaires  au Grandvallier, qui accueille des personnes en souffrance psychologique.

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Les manifestantes en appellent au gouvernement pour prendre conscience de la situation. « Il faut prendre des mesures d’urgence Â» explique Lydie Lefebvre, responsable CGT du Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté. La responsable syndicale est très inquiète. D’autant plus que l’avenir est loin d’être assuré. Les formations dispensées par l’IFSI de Pontarlier ont bien du mal à se remplir.  

Le reportage de la rédaction : Lydie Lefebvre, responsable CGT du Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté. 

Les touristes ont été au rendez-vous cet été dans le Haut-Doubs. Les mois d’avril, mai et juin ont lancé de la plus belle des manières cette saison. Si, comme d’habitude, il a fallu attendre le 20 juillet pour voir apparaître en masse les estivants, la  fin juillet et le mois d’août ont affiché d’excellents taux de fréquentation. Le taux d’occupation dans les hébergements est très bon et, même si certaines activités ont souffert en raison de la chaleur, le bilan est très satisfaisant. Une dynamique qui, bien entendu,  est moindre depuis la rentrée scolaire, mais qui se poursuit durant ce mois de septembre. L’arrière-saison est devenue une réalité sur ce territoire.

Les hébergements fonctionnent à plein régime et les groupes se succèdent. Cette situation devrait se poursuivre grâce aux nombreux évènements culturels et sportifs qui se dérouleront ces deux prochains week-ends. L’ultra trail des Montagnes du Jura, les Absinthiades, balades au pays du Mont ou encore le Trail des Sangliers sont des valeurs sûres qui contribuent au développement touristique de ce territoire.

Préparation de la prochaine saison hivernale

L’été 2022 n’est pas encore totalement refermée que les équipes de l’office de tourisme du Haut-Doubs organisent la saison hivernale. Elle se projettent également déjà sur le prochain été. Cette mobilisation  passe notamment par la promotion du territoire et la mise à jour des itinéraires nordiques et autres activités. Tout le monde espère connaître une saison hivernale à la hauteur de celle qui se termine. La période entre la mi-décembre et la mi-mars est d’ores et déjà très attendue chez les professionnels.

L'interview de la rédaction / Julien Vrignon, directeur de l'office de tourisme du Haut-Doubs

Publié dans Actualités

Un bâtiment agricole a pris feu cet après-midi à Saône. La structure s’est entièrement embrasée. Selon nos informations, une dizaine de bêtes ont péri dans ce sinistre.

C’est à la station d’épuration de Bians-les-Usiers ce mercredi que Jean-François Colombet, le préfet du Doubs, Béatrix Loizon, la vice-présidente du Département, et les différents partenaires ont signé le plan « rivières karstiques Â». L’objectif est d’améliorer la qualité des eaux dans les prochaines années par le biais d’actions concrètes, de résultats visibles, en apportant l’aide nécessaire aux projets locaux.

Depuis le début des années 2010, les rivières comtoises, notamment la Loue, connaissent une dégradation de la qualité de leurs eaux. Les acteurs du département du Doubs ont ainsi engagé une démarche collective afin de réduire les différentes pollutions aquatiques et de tendre vers l’excellence environnementale sur notre territoire. Compte tenu de la nature karstique du sous-sol du massif jurassien, qui rend les rivières comtoises particulièrement vulnérables aux pollutions, cet objectif passe par un travail d’amélioration dans chaque secteur d’activité ayant potentiellement des impacts environnementaux afin de préserver les eaux des substances indésirables, et préserver le fonctionnement des écosystèmes aquatiques. Cette exigence est d’autant plus renforcée dans un contexte de changement climatique, qui accentue les pressions sur les milieux aquatiques du département.

« La restauration de la Loue et des rivières comtoises demandera un effort long et continu de tous, mais, d’ores et déjà, la conférence départementale de l’eau a permis d’initier une dynamique et de tracer la voie vers la reconquête. Ce plan vise donc, par l’ensemble des thématiques et des actions qu’il embrasse, à reconquérir la qualité des eaux de rivières karstiques et de notre département, et préserver la ressource disponible. Piloté à un niveau resserré, il a vocation à fédérer l’ensemble des acteurs pour une action efficace et visible à l’échelle de notre territoire Â»

Depuis plus d’une dizaine d’années, la mortalité piscicole s’est accentuée dans le département, et les pollutions s’accumulent dans les rivières. Pour faire face à ces phénomènes, les élus du département ont pris des engagements ce mercredi à Bians-les-Usiers en lançant le plan « rivières karstiques Â» dont l’objectif est de favoriser « une reconquête de la qualité des eaux Â». A travers ce plan, Jean-François Colombet, le préfet du Doubs, a détaillé quatre axes majeurs de cette politique environnementale : gouverner, connaître, agir et communiquer. « Gouverner ce dispositif parce que l’eau est un sujet complexe et hyper technique. Il faut regarder chaque action, évaluer, réformer, pour obtenir de meilleurs résultats, que l’on obtiendra par des actions coordonnées autour d’une task force Â» explique Jean-François Colombet. Par l’anglicisme « task force Â», le préfet du Doubs entend une force d’intervention qui regroupe l’État, le Département, l’EPAGE Haut-Doubs-Haute-Loue, Doubs-Dessoubre et l’Agence de l’eau. « Puis connaître, car de nombreux sujets échappent encore à notre connaissance collective. Il faut savoir ce qui est pertinent ou non. Ensuite, il faut agir. Agir sur la qualité, l’usage et les milieux. Par exemple, concernant le plan fromagerie, il ne s’agit pas de stigmatiser une profession, car beaucoup de fromageries coopèrent et seulement quelques-unes impactent leur milieu. Mais nous le savons. Pour les plus récalcitrants et parfois les plus puissants, nous utiliserons le pouvoir que nous confère la loi. Il a fallu 30 ans pour former l’image de marque du comté, et en trois mois, on peut la mettre en l’air. Je ne laisserai pas faire ça Â». Jean-François Colombet a indiqué qu’il avait signé plusieurs mises en demeure et « deux astreintes Â» ces derniers jours. D’ailleurs, deux fromageries ont été condamnées au mois de juin par le tribunal de Besançon.

Enfin, le préfet du Doubs a rappelé son devoir de transparence. « Trop souvent on nous reproche de cacher les choses, cette époque est révolue. Nous mettrons devant la presse toutes les actions, les résultats insuffisants et échecs, mais aussi nos objectifs futurs, et nos succès, qui je l’espère, seront nombreux Â».

La première « task force Â» est prévue en mai 2023.

 

Jean-François Colombet, préfet du Doubs :