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 La BAF, la fédération des étudiants francs-comtois, et ses partenaires s’opposent à la décision gouvernementale d’augmenter les charges locatives. En Bourgogne Franche-Comté, le CROUS va procéder à une augmentation à hauteur de 3,5%. Son Conseil d’Administration devrait aller dans ce sens le 30 juin prochain. Le collectif s’oppose « Ã  toute augmentation des prix qui se feraient au détriment des étudiants Â». Et de poursuivre : « c’est à l’état d’assumer la hausse des coûts liés à l’inflation Â».

Maîche fêtera la musique, de 16h à 2h du matin, le 17 juin prochain. A cette occasion, une programmation musicale riche et variée sera proposée. Pour la première fois, l’évènement se tiendra dans le parc du Château du Désert. Au programme, chant choral, boum des enfants, groupe de percussions, Dance Fit, concerts, … .  En cas de mauvais temps, un repli est prévu à la salle des fêtes de la commune du Haut-Doubs.

C’est un phénomène qui prend de l’ampleur et qui devrait s’accentuer encore en cette période estivale. En moins de deux semaines, les policiers pontissaliens ont enregistré une dizaine de vols de deux roues. La semaine dernière, quatre vols ont été commis par le même individu et élucidés par les forces de l’ordre. Cette semaine, c’est un vol avec effraction qui a été perpétré. Des larcins qui s’ajoutent à ceux déjà enregistrés. Ainsi, quatre autres vélos, une trottinette et une mini-pocket ont été dérobés.  

Le commandant rappelle aussi la présence sur le territoire pontissalien d’un gag de jeunes, toujours très agile pour mener des vols opportunistes. Le manque de vigilance des propriétaires représente toujours une belle aubaine pour les malfrats en tous genres. D’où les rappels à la prudence et à la vigilance lancés par le Commandant Trousseau.

L'interview de la rédaction / Commandant Trousseau

Le groupe de médias lance officiellement ce jour sa nouvelle station Plein Air 2. Initié en 2020, cette station complémentaire doit couvrir à terme toute la Franche-Comté.

Plus qu'un simple lancement en ce 15 juin 2023, le groupe Plein Air bascule en numérique et met en service sa nouvelle station nommée Plein Air 2. Au programme de ce lancement,  la numérisation de Plein Air 96,2 FM à Besançon avec pour les auditeurs équipés d'un récepteur DAB+ la possibilité d'écouter ce programme en haute définition dans le Grand Besançon.

Aux côtés de 26 autres stations, l'opérateur TDF a été choisi pour cette diffusion nouvelle génération.  Le DAB+ permet une réception de qualité numérique mais impose aussi de disposer d'un terminal compatible.  Cette technologie est de série sur tous les véhicules vendus depuis 2021.  Pour le poste de cuisine ou le bon radio réveil, cela nécessite un nouvel équipement.

emetteur dab

De nouveaux auditeurs

Pour les auditeurs de Belfort-Montbéliard, de l'Isle sur le Doubs, de Baume les Dames et de Besançon autre nouveauté ce jeudi, la possibilité de recevoir les programmes de la nouvelle station du groupe, Plein Air 2. La petite dernière promet un programme musical complémentaire mêlant les titres des années 70, 80 et 90, accompagnés de quelques variétés plus récentes de la chanson française. Sa grille officielle démarrera à la rentrée. La station couvrira à terme l'ensemble de la Franche-Comté avec une première extension dans la jura dans quelques mois. Par ce développement, le groupe entend développer son offre média dans les prochains mois et ce lancement est une première pierre portée au projet.


Ce n’est pas un scoop. La violence gangrène notre société. Un contexte qui fait rage dans notre quotidien. Si les réseaux sociaux sont connus pour y lire un déversement de haine sans pareil, si les élus ne sont pas épargnés, si les médias et les journalistes en prennent également pour leur grade, d’autres professions sont également régulièrement la cible de violences physiques et verbales. Rencontre avec Nadine Bodin-Brotelande, pharmacienne à Belfort et présidente du syndicat pharmaceutique de France, le syndicat majoritaire de la profession, en Franche-Comté.

Depuis 2019, dans la région, le nombre d’agressions dans les pharmacies de Bourgogne-Franche-Comté ne cesse de progresser. En 2022, 22 agressions ont été déclarées, mais elles pourraient être plus importantes. Tous les moyens sont utilisés : agressions physiques et verbales, sans oublier les vols. La période Covid-19 a accentué le phénomène. Mais ce dernier reste toujours d’actualité, alors que la maladie est désormais beaucoup plus discrète. La peur de la crise sanitaire a laissé place à d’autres facteurs que sont la rupture de médicaments, l’inflation ou encore l’impatience grandissante.

La peur d’exercer

La peur est devenue une réalité. Face à cette situation, qui semble prendre de l’importance, les pharmaciens assurent leur sécurité. « On fait en sorte de se protéger dans les équipes. Nous mettons en place des systèmes d’alarme ou d’appel direct vers les secours Â» explique Mme Bodin-Brotelande. Et de poursuivre : « la peur existe vraiment. Nous prenons nos gardes avec beaucoup de vigilance. On redouble de vigilance la nuit ». Le message de prévention reste toujours le même : trouver des moyens pour se protéger, travailler à plusieurs et déclencher des leviers pour alerter les secours au plus vite.

L'interview de la rédaction / Nadine Bodin-Brotelande

 

 

Les sapeurs-pompiers ont porté secours hier soir, vers 20h30, dans les bois à Thise, à une femme de 54 ans qui a chuté en VTT. Gravement blessée, elle a été prise en charge au moyen d’un véhicule 4X4, avant d’être transportée, médicalisée, en ambulance, sur l’hôpital Minjoz.

Le Grand Besançon Doubs Handball connaît son adversaire pour les 16ès de finale de la Coupe de France. Les Bisontins accueilleront la formation de Limoges, qui évolue en Starligue. La date de la rencontre est d’ores et déjà fixée. Elle se disputera le 29 août prochain.

Le collège Diderot à Besançon annonçait ce mardi la dernière journée de fabrication d’une éolienne par des élèves allophones, encadrés par l’association « Il y a de l’électricité dans l’air Â». Cette éolienne partira le 14 juillet à Dakar au Sénégal, puis jusqu’aux îles de Fafaco, dans un milieu isolé et sans électricité dans les écoles. Elle sera combinée à deux panneaux photovoltaïques installés sur le toit. Une initiative qui a pour objectif de promouvoir l’apprentissage de la technologie et des énergies renouvelables. Ces très jeunes élèves, venus d’horizons différents, ont travaillé avec passion et détermination tout au long de l’année scolaire pour réaliser ce projet.

 

Ce mardi 13 juin, les élèves de l’UPE2A (l’Unité Pédagogique pour Elèves Allophones Arrivants) présentaient leur éolienne élaborée tout au long de l’année scolaire ainsi que sa mise en marche pour la première fois. Les élèves allophones ont présenté fièrement leur travail aux enseignants, aux parents et à la presse présents lors de cet évènement. Située dans une région isolée du Sénégal, plus précisément à Mar Fafaco, cette éolienne fabriquée par les élèves aura un impact significatif sur la vie quotidienne des écoliers et la communauté éducative locale. En fournissant de l’électricité propre et durable, elle contribuera à améliorer les conditions de vie des habitants et à ouvrir de nouvelles perspectives pour le co-développement, puisque des stages de formation destinés à certains d’entre eux sont prévus sur place, en marge de l’installation de l’éolienne. L’éolienne partira le 14 juillet à Dakar, puis jusqu’aux Îles de Fafaco, dans un milieu isolé, sans électricité dans les écoles.

 

« Ce projet a mis en valeur l’entraide, la solidarité et la cohésion, en étant d’horizons différents, d’origines différents, de culture différentes et de langues différentes. C’est ce qui nous a touché Â» Boutcha Barzani, enseignant en sciences et technologie au collège Diderot

« Ã‡a fait déjà deux fois que je visite cette école, et il y a effectivement un besoin d’électricité, pour l’éclairage et la vidéo-projection Â» indique Boutcha Barzani, enseignant en sciences et technologie au collège Diderot et à l’initiative de ce projet. « Cette éolienne est petite mais génère pas mal d’énergie ! Elle sera aussi combinée à deux panneaux photovoltaïques qu’on va installer sur un toit de l’école. Ces énergies seront stockées dans deux grosses batteries, qui permettront d’alimenter en électricité à petite dose. On ne cherche pas à créer un besoin, on interdira par exemple l’installation de frigo, climatisation, etc. On reste dans le besoin immédiat de l’école Â» poursuit l’enseignant. Ces élèves au parcours atypique, des primo-arrivants, allophones, se sont investis avec passion et détermination tout au long de l’année scolaire. « On a réfléchi à quelque chose qui pouvait les lier, les mettre en commun. Et ce projet a permis de créer une symbiose, une entente. Les élèves ne parlent pas la même langue, mais ils travaillent ensemble et communiquent entre eux. C’est ce qui est extraordinaire Â».  

 

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Boutcha Barzani, enseignant en sciences et technologie au collège Diderot :

 

 

 

La Jurassienne Caroline Moireaux (43 ans), originaire de Cosges,  vient de sortir le 1er tome de sa trilogie qui revient sur le Tour du Monde qu’elle a effectué entre 2011 et 2019. 30 pays ont été traversés et 53.000 kilomètres ont été parcourus. L’aventurière, qui a quitté son emploi d’ingénieure pour se lancer dans ce périple, a notamment traversé à pied la Serbie, le Monténégro, la Turquie, la Chine, le Japon, le Mexique et le Salvador, et a parcouru la Mongolie, la Russie, le Canada et les États-Unis à vélo. Un projet salvateur et formateur. Rencontre…

Qu’est ce qui fait que l’on a envie de partir et de tout plaquer ?

Je me souviens de propos de Paulo Coelho qui disait : « Il est normal d’avoir peur d’échanger contre un rêve ce que l’on a réussi à obtenir. Alors pourquoi dois-je écouter mon cÅ“ur parce que tu n’arriveras jamais à le faire taire ? Et même si tu feins de ne pas entendre ce qu’il te dit, il sera là dans ta poitrine et ne cessera de te répéter ce qu’il pense de la vie et du monde Â». Tout est parti de là. Un jour, je lisais cette phrase. Je revenais d’un voyage en Australie, et cela m’a fait beaucoup réfléchir. Je la trouvais  très juste. J’avais le souvenir que j’avais envie de voyager. Les hasards d’internet font également que j’étais tombée sur un projet de jeunes qui se préparaient à faire le tour du Monde à pied. J’avais trouvé cela extraordinaire. Quelques années plus tard, je me suis renseignée sur ce qu’ils devenaient. J’en ai contacté un. J’ai regardé un reportage sur eux. Et je me suis dit, moi aussi je vais me lancer. Je vais préparer mon tour du monde à pied.

Comment vous êtes-vous préparée, vous, l’ingénieure de formation ?

Je ne suis pas partie sur un coup de tête. Je n’étais pas une randonneuse à la base. Je ne partais de rien. J’ai mis neuf mois à le préparer quasiment quotidiennement.  Mon CCD s’était terminé. J’ai préparé mon matériel pour que cela soit léger. Il a fallu préparer aussi l’itinéraire, en tenant compte de la géopolitique. A savoir, les pays qui sont en guerre, ceux qui ne le sont pas, ceux, où l’on peut aller. J’ai parcouru 18.000 kilomètres à pied. 13.000 en vélo. J’ai utilisé le bateau également.

Que vous a apporté ce périple ?

Il m’a permis  d’appréhender différemment la vie et certaines choses. On apprend beaucoup de l’autre et de nous. Etre au contact de l’autre et d’avoir ses effets miroirs nous permettent de progresser. J’ai appris à mieux communiquer. Comment interprète-t-on ce que l’autre nous dit ? Comment interprète-t-on les évènements qui nous arrivent ? Apprendre que tout se passe à l’intérieur de nous-même. C’est déjà un grand pas.

Que fait-on durant toutes ces heures de marche ?

On réfléchit. Moi, je réfléchis énormément. Au début, je ruminais beaucoup dans ma tête. Puis, petit à petit, on apprend à lâcher. J’observe beaucoup ce qui se passe autour de moi. C’est hyper nourrissant. Vous savez, le langage verbal, ce n’est pas grand-chose dans la communication.

Avez-vous l’impression d’avoir repris vos anciens schémas de vie ? Cette expérience est-elle toujours  ancrée en vous ?

Elle est bien évidemment encore très ancrée en moi. Il ne faut pas se leurrer, dans la vie, les mauvaises habitudes reviennent très vite. En rentrant, j’ai fait beaucoup de stages. J’ai pris du temps pour réfléchir sur tout ce qui m’était arrivée pendant ce Tour du Monde. Si nous ne sommes pas vigilants sur nos manières d’agir, les vieux schémas reviennent très vite.

Avez-vous douté ? Avez-vous connu le découragement ? Auriez-vous pu renoncer ?

Je n’ai pas l’impression d’avoir vécu des difficultés. Par contre, j’ai vécu des expériences plus ou moins agréables. Ce sont des choses qui arrivent et on compose avec. Dix ans, c’était la limite que je m’étais fixée. Ca n’a duré finalement que huit ans. A un moment donné, j’ai eu envie de faire autre chose. Cela n’a pas été facile car il a fallu que je me batte avec mon égo. Tant pis, je ne suis pas allée en Amérique du Sud.

Jugez-vous que cette aventure fut une thérapie ?

Lorsque je suis partie, je n’avais pas de questionnements. C’est avec un grand élan de bonheur que je suis partie Par contre, je suis revenue avec plein de réponses. Ce n’est pas tant le voyage qui était thérapeutique, mais l’écriture du livre ensuite. Devoir poser des mots sur toutes ces réponses, faire face à ces questions que je ne me posais même pas auparavant. J’ai décidé d’écrire un livre en trois tomes. Le premier a déjà déclenché certaines compréhensions en moi. Je ressens déjà quelques petites appréhensions sur l’écriture du troisième.

Pouvez-vous nous raconter ce projet littéraire ?

Le titre pourrait être « huit ans autour du Monde à pieds, mais pas que… Â». Le premier est sous-titré « Le grand départ Â» et raconte cette aventure entre la France et l’Azerbaïdjan, et les dix pays traversés. On y retrouve le récit du voyage. On y retrouve toutes ces rencontres, tous ces cadeaux que l’on a pu me faire. Toute cette richesse que sont ces rencontres en voyage. De temps en temps, je fais des apartés, où j’évoque des choses plus personnelles et profondes. Ce qui a été ma compréhension de ce qui a pu m’arriver.

Aujourd’hui, avez-vous retrouvé votre place dans la société jurassienne et française ?

Je fais des conférences. J’ai fait un film à mon retour. Je suis auto-entrepreneuse. Je n’ai pas repris une vie métro-boulot-dodo, avec un métier classique. Je vis de ce partage d’expériences. Je vais dans des associations, des entreprises ou des festivals pour présenter le film, qui sert de support de base.

Seriez-vous prêtes à repartir ?

Il y a un projet qui me tient à cÅ“ur. Après l’écriture et la publication de mes trois livres, j’aimerais, sur une période plus courte, refaire le même tour du Monde pour retourner voir les gens qui m’avaient invités. Ce sont majoritairement des personnes âgées. J’aimerais partir avec une ou un caméraman,  filmer et rendre hommage à ces gens en faisant des mini-reportages.

L'interview de la rédaction : Caroline Moireaux

Après le bilan, à mi-mandat, effectué par la majorité bisontine lundi, un collectif d’associations militantes, qui avaient demandé aux listes candidates de se positionner sur le pacte pour la transition écologique, a rendu ses analyses ce mercredi. Avec précision, ces bénévoles, pleinement engagés dans la cause climatique, ont scruté les réponses formulées par la nouvelle municipalité en place, en 2020, et la réalité trois ans plus tard. Rappelons que cette initiative émane de soixante organisations, qui avaient pensé un questionnaire autour de 32 thématiques et plus de 450 questions.  L’objectif étant d’apprécier la capacité des collectivités à prendre les décisions qui s’imposent et mener les politiques nécessaires pour répondre aux urgences climatiques et sociales du moment.

A Besançon, les collectifs mobilisés ( Alternatiba, ANV-Cop21, Zéro Déchet, Association Vélo Besançon, Trottoirs libres, …) ont souhaité personnalisé le document. Trois ans plus tard, il en ressort que la cité comtoise « mène une politique encourageante en la matière Â», mais que l’engagement reste encore « insuffisant Â». Pour appuyer ce constat, le mouvement associatif local pointe des insuffisances dans les domaines des transports en commun, de la place de la voiture, du développement des mobilités douces, des pistes cyclables, de la restauration collective, les migrants ou encore la tolérance appliquée pour le stationnement illégal … . Elles adressent même un zéro pointé quant à certains projets comme le doublement de la RN57, entre Beure et Micropolis et l’urbanisation des Vaîtes.

Des actions positives

Le collectif constate que « des avancées se font dans tous les secteurs, mais « ce n’est pas à la hauteur des enjeux écologiques et sociaux Â». La diversification des financements, en écartant les banques les plus nocives, l’utilisation de la Pive, le bio dans les cantines scolaires, le triplement du budget pour le développement de l’usage du vélo en ville ou encore « les petites avancées concernant les tarifs étudiants Â» dans les domaines des transports publics sont quelques-uns des points positifs repérés.

L’opposition municipale et le Grand Besançon

Les militants reconnaissent que la majorité écologiste bisontine éprouve des difficultés à convaincre d’autres élus sur le territoire du Grand Besançon. Ils dénoncent également l’état d’esprit des oppositions municipales et de ses chefs de file Laurent Croizier et Ludovic Fagaut. Il est pointé les propos contradictoires de ce dernier. « Capable de renseigner, plus que de raison, le document d’avant élection, et de tenir des propos extrêmes et très éloignés en conseil municipal depuis Â». « Comme s’ils n’avaient pas pris réellement conscience que l’urgence climatique c’est maintenant Â» conclut Jean-Pierre, représentant de l’association ANV-COP21.

L'interview de la rédaction : Jean-Pierre, militant à l'association ANV COP21