Une première pour la Pontissalienne Lou Jeanmonnot. Malgré une légitime déception, ce vendredi après-midi, après sa quinzième place sur le sprint d’Hochfilzen, elle portera demain sur la poursuite le dossard jaune pour la première fois de sa jeune carrière. Elle profite du forfait de Franziska Preuss, sur cette étape, qui retombe en troisième position.
Chez les garçons, le Jurassien Quentin Fillon Maillet a déçu ce vendredi matin lors du sprint. Ses difficultés au tir ne lui ont pas permis de rivaliser avec les meilleurs. Ils terminent à la 18è place.
La station de Métabief fait savoir que son domaine skiable alpin ouvrira partiellement ces samedi 9 et dimanche 10 décembre. Les skieurs pourront venir dévaler les pistes du secteur Super Longevilles et de quelques pistes du secteur de Métabief. Pour les 2 jours, c’est un tarif unique de 23€ la journée qui sera proposé (hors assurance et carte skipass). Vente des forfaits uniquement en ligne ou à Métabief.
Depuis un mois, en Franche-Comté, les journaux du soir de France 3 sont fortement perturbés. Les équipes demandent les moyens humains nécessaires pour assurer la nouvelle organisation mise en place à la rentrée sur le réseau. Sud Médias Télévision, syndicat majoritaire à France 3 Franche-Comté, indique, qu’entre 2017 et 2022, France 3 a supprimé 507 postes. Dans la région, la chaîne a perdu 10% de ses effectifs. 20 salariés son partis sans être remplacés.
Noël approche à grands pas. Les sapins vont bientôt envahir les foyers et diffuser cette odeur boisée que l’on aime tant. Les pépiniéristes sont dans les starting-blocks pour affronter ces deux prochains week-ends, qui seront les plus lucratifs concernant la vente des arbres de Noël. Une tradition qui se perpétue et ne faiblit pas. L’achat du sapin est un moment très attendu des familles.
« Ça va vraiment commencer ce week-end, et se poursuivre sur le prochain. C’est à cette époque que nous avons un gros boum » indique Vincent Duchesne, pépiniériste à Flagey dans le Doubs. Niveau budget, comptez à peine plus d’une vingtaine d’euros pour un sapin d’un mètre de haut, et aux alentours de cinquante euros pour un « beau sapin de premier choix » de deux mètres, avec le pied. Si l’un des obstacles à l'achat d'un sapin naturel est son dessèchement et la perte des aiguilles, quelques conseils permettent de le garder en état plusieurs semaines. Par exemple, privilégiez le stockage de votre sapin dehors, dans un endroit ombragé, jusqu’à ce que vous le décoriez pour les fêtes. Ensuite, éloignez-le des zones de chaleur comme les radiateurs ou la cheminée, mais aussi des éclairages halogènes qui assèchent l'arbre, rendent ses couleurs plus ternes et ses aiguilles cassantes. Vous pouvez aussi tailler légèrement le pied, si vous le placez dans un bac avec un réservoir, pour améliorer l’absorption d’eau, en évitant le chauffage au sol. « Il y a plusieurs façons de bien choisir son sapin. Chacun a son propre sapin dans sa tête et ce n’est jamais le même. Il y a un sapin pour chaque personne, le tout c'est de prendre le temps de le choisir, et pour ça, de se rendre dans des surfaces spécialisées, où on peut avoir le sapin déballé, qu'on puisse le voir sur place avant de l’emporter » souligne Vincent Duchesne.
Acheter un sapin, le début de la fête
Les pépinières Duchesne qui mettent en vente environ 3000 sapins par an, travaillant principalement avec l'essence la plus répandue pour les arbres de Noël : le sapin de Nordmann. « Il tient très bien l'aiguille et il est très fourni » explique Vincent Duchesne. « Pour faire un sapin de 2 mètres de haut, il faut environ sept à huit ans. Ça demande pas mal d'attention. Tous les sapins qui sont coupés pour Noël sont des sapins cultivés, ils ne sont pas pris en forêt. C'est une culture bien spécifique pour les pépiniéristes » poursuit le pépiniériste de Flagey. Si quelques personnes penchent pour les sapins artificiels (10% des foyers, selon un sondage paru en septembre 2023), les Français restent très attachés au sapin naturel, et surtout l’odeur qui s’en dégage et vient embaumer les maisons pendant les fêtes. « La tradition se perpétue bien. On a des ventes qui sont relativement stables, qui bougent un peu d'une année à l'autre, surtout au niveau de la taille choisie. L'année dernière, on a vendu des sapins un peu plus petits. Peut-être pour une histoire de budget. Mais la tradition continue, les gens aiment venir choisir leur sapin en famille. Aller choisir son sapin, c'est la fête qui commence avant l'heure » indique Vincent Duchesne.
L'interview de la rédaction / Vincebt Duchesne
Jura Dolois dispute ce vendredi soir son match comptant pour la 10è journée de championnat en nationale 3 masculine. Le groupe d’Alexandre Pepe ( 4è) reçoit Gueugnon (3è). Les deux équipes ont le même nombre de points. Le coup d’envoi du match sera donné à 19h au stade Robert Bobin à Dole.
Un accident de la route s’est produit ce vendredi matin, vers 8h35, à Brans (39). Une seule voiture est en cause. Son automobiliste a perdu le contrôle de son véhicule, qui a terminé sa course dans un champ. L’occupante a été prise en charge par les secours et transportée, par Héli 25, sur l’hôpital Minjoz à Besançon.
A l’initiative de l’élue Valérie Haller, une série d’interventions sur le thème de la laïcité est organisée, jusqu’en janvier prochain, dans les écoles de la ville de Besançon. Cette action pédagogique, pas toujours des plus évidentes, et qui nécessite une grande écoute et des savoir-être et savoir-faire, a été confiée au collectif laïcité, reconnu par l’Education nationale, qui se compose d’un ensemble d’associations, engagées dans cet enjeu de société et du vivre ensemble.
Ce vendredi matin, durant deux heures, les intervenants ont rencontré une classe de CM2 de l’école élémentaire Dürer, dans le quartier Planoise. Leur démarche s’inscrit dans un respect total des croyances de chacun, en invitant à s’interroger sur les concepts de croyance et de connaissance. Tout en déclinant les quinze articles de la charte de laïcité, créée spécifiquement pour des écoliers, Alain Pugin, membre de l’observatoire de la laïcité, lance la discussion et invite les enfants à s’exprimer. Pas toujours facile pour ces petits bisontins d’une dizaine d’années, en pleine construction, d’entendre ces propos qui, parfois, peuvent venir percuter les pratiques et messages parentaux. Croyance et vérité scientifique, deux notions qui s’opposent et qui divisent notre société.
L'interview de la rédaction / Alain Pugin
L’école, le lieu de la connaissance
Vivre sa religion, respecter celle des autres, penser librement et par soi-même, la liberté d’expression, … . Autant de thèmes passés en revue, avec, pour seul objectif, inviter les enfants à faire preuve de tolérance et à réfléchir, par eux-mêmes, à la place que la religion doit avoir dans notre société. « La religion ne doit pas influencer sur le savoir » a notamment expliqué Alain Pugin, qui a rappelé à son jeune public « l’importance de s’ouvrir, de ne pas se mettre de barrières et de confronter ses idées et ses valeurs avec des données factuelles, vérifier scientifiquement ». Les intervenants ont invité les enfants à se mettre « à l’abri des influences extérieures qui empêchent de grandir et de se construire, et qui peuvent avoir des répercussions sur sa manière de penser ».

L'interview de la rédaction / Valérie Haller
Un riche moment qui devrait être généralisé à un plus large public pour mieux se comprendre et lever certaines incompréhensions.
Les sapeurs-pompiers interviennent sur la commune de Valentigney pour une personne ayant tenté de se suicider en sautant dans la rivière du Doubs. Les secours, sur place, ont repéré la victime.
Une partie des professeurs et du personnel du lycée Jules Haag – site Marceau à Besançon a décidé de nouveau d’exercer son droit de retrait « afin de protéger les élèves et les personnels ». Il s’agit de la quatrième période de droit de retrait. Ce matin, ils ont distribué des tracts devant le lycée. La présence d’une arme, détenue par un élève, à l’internat et la tentative de suicide d’une personne travaillant au sein de l’établissement sont à l’origine de ce nouveau mouvement . Les personnes mobilisées dénoncent l’attitude de la région Bourgogne Franche-Comté, qui a la responsabilité de la gestion des lycées, et qui tarde à donner « des réponses claires et précises ».
L'interview de la rédaction
La fédération des hôpitaux et EHPAD publics, et les représentants des collectivités locales demandent à l’Etat un fonds d’urgence de 1,2 milliard d’euros pour compenser l’explosion des dépenses dues à l’inflation. Selon la fédération, le déficit des hôpitaux publics a doublé depuis 2019. Selon cette même source, le déficit des hôpitaux publics atteignait un milliard d’euros en 2022. Il était de 500 millions d’euros pour les EHPAD publics.