Menu

Choix du secteur :
Se connecter :
 

Le 7 décembre prochain, une nouvelle saison hivernale débutera à Métabief. La station  a perdu 30% de son domaine. Une décision politique survenue en raison du réchauffement climatique et de l'incapacité pour la collectivité de combler les déficits, engendrés par des frais, liés notamment à l'entretien des infrastructures et à la réduction constante des journées consacrées à la pratique du ski alpin. Il a fallu faire des économies.

L'interview de la rédaction : Philippe Alpy, président du syndicat mixte du Mont d'Or

Les forces vives dans l’action

Cette année, après la colère qui s’est fait sentir, les forces vives de Métabief (artisans, commerçants) ont souhaité se mobiliser au côté du syndicat mixte du Mont d’Or. Un collectif a vu le jour avec l’ambition de redynamiser et faire vivre cette station du Haut-Doubs, qui fait le bonheur de très nombreuses familles chaque année. Ces professionnels, très attachés à ce territoire, entendent le promouvoir au mieux. Un nouvel avenir est peut-être en train de se dessiner à Métabief. Pour l’heure, chacun espère que l’or blanc sera au rendez-vous et que cette nouvelle saison sera des plus dynamiques et joyeuses sur les spatules.

L'interview de la rédaction : Philippe Alpy, président du syndicat mixte du Mont d'Or

80% de la clientèle skie sur la zone maintenue

Philippe Alpy, le Président du syndicat mixte du Mont d’Or, relativise la décision prise à la fin de l’été. L’élu rappelle que, certes, le secteur de Piquemiette sera fermé, mais que « 80% de la clientèle évolue sur l’espace alpin maintenu ». L’élu confirme également que les afficionados du ski de randonnée trouveront largement leur bonheur. « Ils pourront évoluer sur un spot exceptionnel et vierge de toutes traces ». L’hiver 2025 sera très scruté et chacun appréciera les résultats et fréquentations à venir.

L'interview de la rédaction : Philippe Alpy, président du syndicat mixte du Mont d'Or

L'interview de la rédaction : Philippe Alpy, président du syndicat mixte du Mont d'Or

Les élus du Conseil Départemental du Doubs se sont penchés ce lundi sur l’avenir de la station de Métabief. L’assemblée  est tombée d’accord sur le fait que le Conseil départemental du Doubs, le principal financeur de la station de Métabief, n’a plus les moyens d’apporter un soutien financier aussi important à la structure. Un déficit de 2,5 millions d’euros est apparu. Il pourrait s’élever à l’avenir à plus de 3 millions d’euros. Les élus évoquent « une décision difficile à prendre », mais que la réalité économique et le changement climatique ont renforcé. La fermeture de Piquemiette a donc été actée.

Christine Bouquin / présidente du Conseil départemental du Doubs

La collectivité locale veut redonner « un avenir » à Métabief et faire entrer la station « dans une autre dimension ». Les élus appellent « à un changement de modèle économique pour la gestion de la station du Haut-Doubs ». Les collectivités locales, dont la Région et le Grand Pontarlier devraient être invités et interrogés sur le sujet. Il a été rappelé les questionnements et les inquiétudes des salariés du Syndicat Mixte du Syndicat Mixte du Mont d’Or, qui s’interrogent quant à leur avenir. Philippe Alpy, Vice-président du Conseil Départemental du Doubs, président du Syndicat Mixte du Mont d’Or, a rappelé que les élus n’ont jamais botté en touche et s’intéressent, depuis 2015, à cette problématique et l’avenir de Métabief.

La décision a fait grand bruit. Hier, une réunion s’est tenue, en présence des forces de l’ordre,  avec les socioprofessionnels du secteur qui, pour certains, n’ont pas caché leur colère et leur opposition à la décision prise par le syndicat mixte du Mont d’Or, qui a souhaité procéder à la suspension de cinq remontées mécaniques sur le territoire de Piquemiette à Métabief. Philippe Alpy, le président du Syndicat Mixte du Mont d’Or, donne quelques informations financières importantes, qui laissent penser que le Conseil Départemental du Doubs, le presque quasiment financeur, ne peut plus se permettre de combler les déficits. Au titre de l’énergie, avec des dépenses liées notamment à la production de neige de culture, la collectivité «  a été sollicitée, en 2022/2023, à hauteur de 1,2 millions d’euros, et 2,8  millions d’euros pour la dernière saison ». « On est arrivé à la limite de l’exercice » explique Philippe Alpy, garant de la bonne utilisation de  l’argent public. Tout comme Christine Bouquin, la Présidente de la collectivité locale. L’élu du Haut-Doubs rappelle également que l’autre financeur, la communauté de communes des lacs et montagnes du Haut-Doubs,  a refusé d’augmenter sa  participation financière.

L'interview de la rédaction : Philippe Alpy

 

« Une démarche responsable »

S’il entend la colère  d’une partie des socioprofessionnels du secteur, Philippe Alpy assure que d’autres, sous couvert de l’anonymat, lui ont témoigné leur soutien. Pour le conseiller départemental du Doubs, cette décision permet de maintenir Métabief sur la carte des stations de ski de moyenne montagne et d’envisager « une démarche durable et responsable ». Selon lui, ce périmètre, nouvellement défini, « permet de produire du bon ski à Métabief », en limitant les dépenses, tout en pérennisant la station et le syndicat, qui en a la charge et la gestion.

L'interview de la rédaction : Philippe Alpy

Un coup de chapeau aux équipes du syndicat

Si certains dénoncent la lourdeur de cette instance, Philippe Alpy, bien au contraire, la défend et met en exergue « l’engagement » de ses équipes, au service d’un territoire, de la montagne et de son avenir. Selon lui, son collectif a pris la mesure des enjeux et ne cessent de s’interroger sur le meilleur chemin à prendre pour que le développement de la station de Métabief se conjugue avec la transition écologique, qu’il est devenue impensable d’occulter.

L'interview de la rédaction : Philippe Alpy

L’information n’est pas passée inaperçue. Elle suscite colère et inquiétude. Il semblerait que les élus gestionnaires de la station de Métabief, le Département du Doubs et le syndicat Mixte du Mont d’Or, aient décidé de fermer, dès l’hiver prochain,  le site de Piquemiette et ses huit pistes. Une décision qu’Aimé Sandona, dont le magasin vit de la station, n’accepte pas. Il  est monté au créneau pour « dénoncer une mesure  prise sans aucune concertation ». Les craintes sont notamment économiques. Trois enseignes vivent de la neige et de l’hiver. Ce qui représente une dizaine d’emplois.

Aimé Sandonna, qui s’apprêtait à ouvrir son magasin dans un mois, va devoir se séparer de la marchandise qu’il avait acquise pour cette nouvelle saison hivernale.  Selon lui, cette décision est incompréhensible. « D’autant plus que Piquemiette a toujours sauvé la station depuis 40 ans ». Sa situation géographique lui permet de bénéficier d’un climat plus froid qu’ailleurs. Ce qui est non négligeable durant cette période consacrée aux sports de glisse. Le commerçant s’indigne contre la politique mise en place, qui a privilégié le secteur de Métabief à d’autres territoires du domaine. « Les remontées mécaniques de Métabief ont déshabillé le secteur » narre-t-il. Il en veut pour preuve « le démontage des canons à neige de Piquemiette pour Métabief réalisé cet été ».

L'interview de la rédaction : Aimé Sandona

 

Une pétition va être mise en place afin de recueillir un maximum de doléances. Comme il l’a fait, il y aune quarantaine d’années, dans un autre contexte, pour qu’une véritable signalétique soit déployée sur le territoire, Aimé Sandona va se retrousser les manches. Il sillonnera le territoire pour défendre Piquemiette. « Que va-t-on devenir ? Quel est notre avenir ? » s’interroge-t-il .

A quelques jours du véritable lancement de la saison estivale, la station de Métabief accueille trois évènements sportifs qui devraient ravir les amoureux de VTT samedi 29 et dimanche 30 juin. Au programme : le Rock’N Roule, un relais de 6 heures), le Ladies bike day, dédié aux femmes, et une course de draisiennes pour les enfants. Animation, exposants et concert seront également proposés. Une belle fête du VTT à Métabief.

Il devrait neiger cette nuit sur le massif du Jura. De quoi blanchir le territoire, les prairies et sommets du Haut-Doubs et du Haut-Jura. S’il est encore trop tôt pour évoquer une nette amélioration concernant la pratique du ski, une chose est quasiment actée, les touristes et locaux francs-comtois devraient pouvoir durant ces deux jours évoluer dans un décor comme on l’aime en cette période de l’année.

« Quelques centimètres de neige sont attendus » explique Julien Vrignon, le directeur des Offices de Tourisme du Haut-Doubs. Un bon bol d’air en perspective, tout en profitant des installations et des animations proposées par les différents acteurs de la station de Métabief. Au menu : la montée du télésiège du Morond, conjuguée à une sympathique randonnée le long des crêtes du Mont d’Or, profiter du Tour du Lac Saint-Point et des parcs de loisirs, avec, par exemple, les points de vue imprenables, en plein milieu de la forêt, depuis le site de Métabief Aventures et ses installations surprenantes. Sans oublier les plaisirs du palais, avec les raclettes, fondues et chocolats chauds que seuls les restaurateurs de notre montagne maîtrisent à merveille.

Les personnes qui souhaitent préparer leur déplacement peuvent s’informer via les nouveaux outils de communication. Le site internet www.destinationhautdoubs.com est accessible et contient des informations importantes, telles que le domaine skiable, les webcams, qui permettent d’apprécier personnellement la situation, et l’agenda des sorties, pour connaître la programmation précise et complète des activités proposées.

L'interview de la rédaction : Julien Vrignon

Une dizaine de pistes sont ouvertes actuellement à Métabief. En cette pleine saison de sports d’hiver, la situation est loin d’être idéale. Néanmoins, ses acteurs  se mobilisent pour proposer une offre maximale, compte tenu de la situation. Il en va de l’activité économique et commerciale de tout un territoire. Certes, la transition écologique est en marche dans le Haut-Doubs, mais tout le monde reconnaît que, pour l’heure, l’activité hivernale est importante pour le bon dynamisme du secteur.

Malgré les difficultés, qui persisteront quoiqu’il en soit, les vacanciers sont au rendez-vous. La force de Métabief et du territoire du Haut-Doubs résident dans leurs multiples facettes et possibilités de se diversifier et dans la prise de conscience des élus, sans doute plus qu’ailleurs, à lancer une dynamique quatre saisons sur le territoire. Dans son dernier rapport, la Cour des Comptes a d’ailleurs félicité l’engagement du syndicat mixte du Mont d’Or et du Département dans cette approche, contrairement à d’autres territoires des massifs alpins de l’Hexagone. « Ce serait quand même se voiler la face que de dire qu’il n’y a pas un réchauffement actuellement. Tant qu’il y a de la neige, il faut ouvrir » explique Gérard Dèque, le Maire de Métabief. Et de poursuivre : « sans la neige l’hiver,  on aura du mal à faire la transition sur l’été. C’est important pour tous que l’on puisse encore fonctionner l’hiver et entrer des budgets plus importants que l’été. Les remontées mécaniques, en hiver,  représentent 4 millions d’euros, contre 700.000 euros l’été ».

Et les canons à neige ?

En cette période où les réserves d’eau s’épuisent, des critiques s’expriment quant à l’utilisation de cette ressource pour alimenter les canons à neige. Gérard Dèque tient à corriger certaines fausses informations qui circulent. « Tout d’abord, il ne s’agit pas d’une bassine, comme on peut l’entendre, mais d’une retenue collinaire » précise l’édile, qui rappelle que cette installation joue pleinement son rôle et qu’une réflexion est menée pour l’utiliser pour d’autres usages ». D’autre part, le Premier Magistrat de la commune souligne son importance  pour l’enneigement des pistes. « Sans elle, la plupart des commerces seraient fermés. Cela fait deux hivers, si l’on n’avait pas la neige de culture, que la station serait fermée » complète-t-il. Et de conclure : « Bien évidemment, on utilise de l’électricité et de l’eau,  mais c’est une industrie locale qui permet aux gens de travailler sur France. Il est important de conserver cette station ».

L'interview de la rédaction / Gérard Deque

Si l’on en croit le long dossier du journal « Libération » du jour, la station de Métabief a obtenu les faveurs de la Cour des Comptes, qui vient de publier un rapport sur l’impact du réchauffement climatique sur le modèle économique du tourisme de montagne.  La capacité de la station à avoir engagé, depuis 2019, une transformation du modèle touristique est félicitée, avec une transition à l’horizon 2040-50. Cette décision « courageuse, parfois critiquée », marquant une nouvelle étape, une nouvelle démarche, correspond au contexte climatique et économique du moment.

La station de Métabief fait savoir que son domaine skiable alpin ouvrira partiellement ces samedi 9 et dimanche 10 décembre. Les skieurs pourront venir dévaler les pistes du secteur Super Longevilles et de quelques pistes du secteur de Métabief. Pour les 2 jours, c’est un tarif unique de 23€ la journée qui sera proposé (hors assurance et carte skipass). Vente des forfaits uniquement en ligne ou à Métabief.

L’été 2023 est désormais dernière nous. Le temps est venu de faire les bilans qui s’imposent. A la station de Métabief, on reconnaît bien volontiers que les aléas de Dame Météo ont eu des effets sur la fréquentation. On se  félicite également d’agir, et ce depuis plusieurs années maintenant, depuis 2015 plus précisément, sur les conséquences du réchauffement climatique sur l’activité des stations de ski. De plus, en moyenne montagne.

Selon les derniers chiffres communiqués, la station de Métabief a perdu, durant cette période estivale, 2% par rapport à son chiffre d’affaires de 2022. Elle accuse une baisse de 5% de sa fréquentation sur cette période également. Rappelons que la période estivale  ne représente que 10%  dans l’activité globale de la station du Haut-Doubs. Métabief poursuit son développement en la matière. La pratique du VTT, les randonnées et la luge quatre saisons sont des atouts qui ont su conquérir les locaux et les touristes.

« Nous sommes dans la trajectoire que l’on s’était donné. C’est-à-dire une montée de l’activité estivale.  C’est toute la collectivité départementale qui s’est inscrite dans cette démarche et qui a porté financièrement cette transition » explique Philippe Alpy, vice-président du Conseil Départemental du Doubs et président du syndicat mixte de la station de Métabief. L’élu assure que la collectivité continue d’apporter sa contribution et sa réflexion au niveau européen et poursuit ses projets localement.

L'interview de la rédaction : Philippe Alpy

 

En visitant ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies afin de vous proposer les meilleurs services possibles.Tout accepterTout déclinerPersonnaliser
Options des cookies
×
Choix utilisateur pour les Cookies
Nous utilisons des cookies afin de vous proposer les meilleurs services possibles. Si vous déclinez l'utilisation de ces cookies, le site web pourrait ne pas fonctionner correctement.
Tout accepter
Tout décliner
En savoir plus
Suivi statistique
Google Analytics
Accepter
Décliner
Partage sur les réseaux sociaux
Outil de partage en un clic des articles sur vos réseaux
Accepter
Décliner