Il n’y a qu’à voir le niveau de nos rivières pour apprécier la situation. Le manque d’eau est une réalité dans nos départements. Dans le Doubs, les agriculteurs font partie des professionnels qui souffrent le plus. Rencontre avec Florent Dornier, le président de la FDSEA du Doubs.
Cette situation ne date pas d’aujourd’hui. En 2022, dès le printemps, le déficit hydrique est apparu. Ce qui a tout d’abord indéniablement des conséquences sur la pousse de l’herbe. Lors de la première récolte de foin, il a été constaté une baisse estimée entre 20 et 30%. Actuellement, la deuxième coupe donne des résultats encore moins riches (-50%) et parfois même inexistants. Les fortes chaleurs impactent également le bien être des animaux. Ce qui induit une baisse de la production laitière. Face à cette situation, le monde agricole s’efforce de trouver des solutions pour s’adapter au mieux aux conséquences du réchauffement climatique.
Le stockage de l’eau
L’eau est au cœur de toutes les préoccupations. Avec le soutien des collectivités locales, les professionnels de la terre ont installé des citernes au sein de leur exploitation pour la stocker. Une démarche identique est mise en œuvre lors des nouveaux projets de construction. L’objectif est aussi d’installer des contenants plus importants pour faire face aux orages plus violents et accueillir toute l’eau qu’ils déversent en une seule fois. « Durant ces trente dernières années, on s’est aperçu qu’il pleut toujours autant, mais à des périodes plus diverses et variées. Les pluies étant également plus intenses » explique M. Dornier. Autre décision, qui est devenue une réalité durant ces quatre dernières années, la population des cheptels a baissé, notamment concernant l’élevage de génisses. Le monde agricole s’adapte au quotidien. La seule façon de limiter la casse.
L'interview de la rédaction / Florent Dornier
Le festival de la Paille se prépare. Ces responsables sont sur le pied de guerre. Ils ont investi la commune de Métabief, où se déroulera cette 20è édition que tout le monde attend avec impatience. Le public devrait être au rendez-vous les 29 et 30 juillet prochains au pied de la station du Haut-Doubs.
A 10 jours de l’évènement, c’est une véritable petite fourmilière qui se constitue. Au plus fort du festival, vendredi et samedi, ce sont 400 bénévoles qui seront mobilisés. Les missions ne manquent pas. Les travaux de montage, d’exploitation et de démontage sont colossaux et si déterminants pour la bonne tenue de l’évènement.
Une riche programmation
Cette année encore, La Paille a soigné sa programmation. Grand Corps Malade, Thiéfaine, Morcheeba font partie des têtes d’affiche. Pour l’heure et après deux années d’annulation, le Festival n’a pas encore renoué avec ses chiffres de 2019, mais cela ne saurait tarder. Le public aura sans doute très envie de célébrer ce 20è anniversaire et renouer avec la belle ambiance qui y sera associée.
Pour participer à l’évènement et réserver votre billet, rendez-vous sur le site internet du Festival : https://www.festivalpaille.fr/
L'interview de la rédaction / Sébastien Piganiol, le directeur du Festival de la Paille
Les fortes températures du moment ont un impact sur le développement du raisin. Si les vignes aiment le soleil, elles n’apprécient pas la canicule. Les terres manquent cruellement d’eau et les rayons du soleil grillent les grappes de raisin qui apparaissent. Au Vernois, dans le Jura, au domaine Hubert Clavelin, les yeux sont rivés vers le ciel. Si les orages sont craints, on espère que la pluie sera au rendez-vous et les que les rayons du soleil seront moins puissants. La chaleur actuelle empêche la vigne de « souffler et de se refroidir ». Ce qui inquiète grandement. Par exemple, cette nuit, à minuit, le thermomètre affichait encore un historique 30°.
L’arrosage est interdit
Le cahier des charges de l’appellation d’origine contrôlé est têtu. L’arrosage sur les terres où sera pratiqué la récolte est interdit. Seuls les plants qui ne portent aucune récolte peuvent en bénéficier. Dans ces conditions, les viticulteurs sont très indépendants des aléas climatiques. Etant donné qu’il leur est impossible d’intervenir efficacement sur leurs cultures en danger.
Rendez-vous à la fin août
La date des vendanges se précise dans le Jura. Rien n’est encore définitif, tant les incertitudes demeurent, mais les vendanges 2022 pourraient débuter autour du 22 août prochain. Les professionnels espèrent que Dame météo sera modérée. Un savoureux mélange de soleil, pour assurer le bon développement de la matière première et son apport en sucre, de températures agréables et de quantité de pluie raisonnable est souhaité. Il faudra aussi trouver les bras pour participer à la récolte. Ce qui devient de plus en plus compliqué. Mais à chaque étape suffit sa peine.
L'interview de la rédaction / Huber Clavelin
A dix jours du Festival de la Paille, le Paléo Festival bat son plein à Nyon, en Suisse. Après deux éditions annulées en raison de la crise sanitaire, l’évènement est de retour. Ce 45è numéro se déroule jusqu’à dimanche sur un site entièrement repensé. Les festivaliers peuvent applaudir, cette année encore, des artistes prestigieux et de renommée internationale. Ce mercredi, Sting sera notamment sur scène. D’ici dimanche, Francis Cabrel, Roméo Elvis, Grand Corps Malade, Orelsan et Stromae sont attendus.
Ce mardi, un individu a porté plainte pour des faits de violences aggravées. La victime a déclaré avoir eu un différend avec un individu sur un scooter puis avoir reçu des coups de poing et de casque aux alentours de 16h place Leclerc à Besançon. En effectuant une recherche sur le secteur, les policiers ont aperçu le mis en cause âgé de 18 ans sur un scooter. Il a été interpellé puis conduit au commissariat pour un placement en garde à vue.
Ce lundi à Besançon à 04h45 sur Boulevard Léon Blum, une femme de 35 ans s’est fait dérober son véhicule sous la menace d’une arme. La victime, était affairée à charger des affaires à l’intérieur de sa voiture afin de partir en vacances, lorsqu’elle s’est fait braquer par deux individus cagoulés et dont l’un était porteur d’une arme de poing de type pistolet automatique. La même journée, c'est un requérant qui a signalé la présence d’un véhicule similaire dans un garage rue des Oiseaux à Besançon. Un dispositif de surveillance installé par la BAC a abouti à l’interpellation de trois mineurs de 17ans à l’intérieur du véhicule. Ils ont été placés en garde à vue.
Une perquisition menée chez l'un a permis la découverte de deux armes type airsoft, de gants et des cagoules. Chez un autre était découvert deux cagoules et l’emballage d’un airsoft. Le premier a reconnu le vol de véhicule avec arme mais a refusé de donner les noms de ses complices. Il a justifié le vol du véhicule pour rembourser des dettes contractées. Les deux autres ont nié les faits et expliqué n’avoir fait que suivre leur ami sans connaître ses intentions.
Seul l’Est du pays est désormais concerné par la canicule annonce Météo France dans son bulletin ce mercredi matin. 14 départements de la moitié Est sont placés en vigilance orange en raison de la canicule, et 9 à cause du risque d’orage. Le Doubs et le Jura en font partie.
La Franc-Comtoise Juliette Labous se présentera en tant que leader de l'équipe néerlandaise DSM pour le Tour de France femmes. Celui-ci s'élancera dimanche de Paris pour se terminer le 31 juillet au sommet de la Planche des Belles Filles. La Française de 23 ans espère faire mieux qu'au Giro, où elle s'était classée 9ème en ayant tout de même remporté l'étape reine au Passo del Maniva. Juliette Labous sera la seule tricolore parmi les six coureuses retenues, puisque la Drômoise Léa Curinier ne figure pas dans la sélection de DSM.
Julien Faussurier s’est engagé pour une saison (plus une en option) avec le FCSM après avoir satisfait à la visite médicale d’usage. Le latéral droit âgé de 35 ans va retrouver un club avec lequel il a évolué de 2013 à 2016 et apporter sa grande expérience riche de près de 500 matches professionnels.