Les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus à Champagnole, rue du Sauget, pour une fuite d’eau dans un bâtiment. Les occupants des 1er et 2è étages, quatre personnes, dont deux enfants, ont été relogés. Au rez-de-chaussée, l’installation électrique d’une partie du cabinet de radiologie, a été isolée. L’activité de l’établissement a pu se poursuivre. Quatre véhicules et sept sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.
A Besançon, le lycée Jules Haag, ancienne école nationale d’horlogerie, poursuit son travail de recherche et de collecte de données pour son site internet dédié aux lycéens résistants. Pour rappel, plus d’une soixantaine d’anciens élèves de ce lycée ont perdu la vie au moment de la seconde Guerre Mondiale.
C’est un travail de mémoire colossal qui est réalisé par les lycéens de l’école nationale d’Horlogerie. Depuis plusieurs années, ces jeunes se transmettent le flambeau, un site internet, pour raconter et retracer la vie des résistants de l’établissement, mettre un visage et une histoire sur ces héros sacrifiés, et faire revivre l’engagement de ces jeunes gens au quotidien. Car oui, l’histoire de la seconde Guerre Mondiale est très ancrée au sein du lycée Jules Haag. Dans l’entrée de l’établissement, des plaques rappellent ce tragique épisode historique. Sur ces plaques, 66 noms de braves gens qui ont fait le choix d’accomplir leur devoir envers la patrie, donnant leur vie afin de libérer la France.
Un site internet dédié aux élèves résistants
Lors de la guerre 1939-1945, le lycée Jules Haag a perdu beaucoup d’élèves, certains mobilisés dans l’armée, d’autres déportés en Allemagne ou encore qui ont rejoint la résistance. D’innombrables actions menées, mais peu de traces laissées. A travers ce site internet se transmettant de génération en génération, « A nos camarades de l’Horlo disparus pendant la 2nde Guerre Mondiale », les élèves souhaitent recenser et récolter le plus d’informations possibles (photos, témoignages, actes de naissance/décès, service militaire, etc), afin d’étoffer davantage la plateforme. Et redonner vie à ces héros. « Il nous semblait important de retracer la vie de ces anciens élèves qui étaient dans notre lycée. Il y a certains lycéens de cette époque dont on ne connait pas la vie. Et ce qu’on voudrait, c’est demander de l’aide à d’éventuelles personnes qui les connaissent, ou qui ont des informations sur eux pour compléter leur fiche sur le site » explique Emile, lycéen à Jules Haag. « C’est un appel à témoin. On demande d’apporter cette visibilité en plus, qu’on n’a pas depuis le lycée, et qui nous permettra de remplir le site internet et d’honorer la mémoire de ces anciens combattants » poursuit Adam, impliqué dans le projet.
Emile et Adam exposent le projet :
« Un projet réalisé dans le cadre du cours d’Education Morale et Civique avec notre professeur, en echo avec le programme de terminale en histoire et constitue notre devoir de mémoire à tous. En effet, notre travail a pour dessein de mettre un visage, une histoire, derrière les noms gravés sur les plaques de marbre se situant dans le hall d’honneur du Lycée Jules Haag. Ce ne sont pas juste des noms, dont la plupart des élèves ignorent l’existence, mais la vie de jeunes gens dont nous allons vous raconter l’histoire […] Ce fut un projet difficile à construire puisque ces personnes décédés la plupart du temps très jeunes sont donc sans descendance et les personnes les ayant connues ont malheureusement disparu elles aussi. C’est la raison pour laquelle nous ne disposons, pour certains noms, que très peu d’informations. Aussi espérons-nous pouvoir poursuivre et parfaire ce beau projet avec vous, si vous êtes en possession d’informations complémentaires »
QR Code et concours de la résistance
En mars prochain, cette classe de terminale de l’Horlo devrait passer une semaine à Caen, dans le cadre du concours de la résistance. L’occasion de présenter l’ambitieux projet mené depuis des années, qu’ils espèrent enrichir le plus possible d’ici-là . Avec comme aboutissement, la création de QR Codes, des sortes de petits codes-barres disposés dans un carré à fond blanc, qui renvoient à une page internet lorsqu’on les scanne avec un téléphone portable. « L’objectif, c’est de créer un QR Code pour chaque personne, renvoyant directement au site internet, plus particulièrement à la fiche de l’élève. Et de faire une plaque qu’on posera devant le lycée, avec un code en face de chaque nom, pour que toutes les personnes intéressées puissent flasher ce QR Code et se renseigner, à n’importe quelle heure, n’importe quelle période de l’année » détaille Emile. Le voyage en Normandie pourra aussi être l’occasion pour les élèves de l’Horlo, de compléter leurs informations en ayant accès aux archives locales. Tout cela entrecoupé bien évidemment par la visite des plages du débarquement, d’abbayes, et tout le patrimoine historique de la guerre de 1939-1945.
Exemple de QR Code
Des élèves résistants, tout comme certains professeurs
A l’école nationale d’horlogerie, si les lycéens s’impliquaient dans la résistance, c’était aussi le cas de certains professeurs. Mr. Trincano par exemple, ce proviseur contraint de fuir au sud pendant l’occupation, sous le régime de Vichy. Il revient deux jours plus tard dans la cité comtoise, et expulse les Allemands du lycée pour en reprendre le contrôle. Emile nous parle aussi de son grand-père, un ami très proche de Mr. Petitot, professeur d’horlogerie. Ce dernier s’est fait arrêter par la Gestapo en plein cours, et envoyé au camp de concentration de Mauthausen, en Autriche. « Mon grand-père et lui étaient de grands amis. Cet homme lui a tout raconté sur sa vie en tant que résistant, alors qu’il n’en avait jamais parlé à personne ».
Emile et Adam racontent l'histoire de professeurs résistants :
Samedi dernier, en présence de Serge Castel, préfet du Jura, et des deux fils de Jean Millet, la nouvelle gendarmerie d’Arbois « Jean Millet » a été inaugurée. L’établissement porte désormais le nom de ce gendarme natif d’Arbois, mort pour la France le 10 octobre 1944 dans le Territoire de Belfort. Il a été fusillé par l’armée allemande. Précisons que ce projet, porté par la municipalité, en lien avec la gendarmerie nationale, a été soutenu par l’Etat à hauteur de 1,2 million d’euros. Son coût global est de 3,7 millions d’euros.
Dans le cadre de l’opération nationale de sécurisation des passages à niveau, la gendarmerie nationale et SNCF réseau se sont associées pour mener une opération nationale de prévention. Ainsi, des actions ont été programmées aux abords des passages à niveau du département, comme par exemple au Vaudioux, pour sensibiliser les usagers de la route sur les risques d'accidents liés au franchissement de ces installations. Parmi les consignes de sécurité à respecter, il est rappelé que si le feu rouge clignote, il faut s’arrêter.
La société keolis indique qu’en raison de travaux de maintenance sur les voies du Tram, des perturbations sont à prévoir du lundi 12 au mercredi 14 décembre à Besançon. A partir de 21h, les lignes T1 et T2 seront perturbées. A partir de 22h30, ces mêmes lignes ne circuleront plus. Le plan B sera alors mis en place.
Il y a du basket ce mardi soir. Dans le cadre de la 1ère journée des matches retour de nationale 1 masculine, le BesAC reçoit Hyères Toulon. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h15. Les Bisontins, dixièmes au classement, vont tenter de remporter une deuxième victoire consécutive. Ils seraient bien inspirés de le faire. Et ce, pour éviter de voir leur adversaire du jour (13è) se rapprocher d’eux.
La Ville de Besançon se soucie de sa forêt. Les enjeux sont multiples. C’est la raison pour laquelle elle ne cesse d’adapter son plan d’aménagement forestier aux réalités du moment. Comme l’exige la loi, la cité comtoise a rédigé son propre document. Ce cahier des charges de référence décline la gestion forestière bisontine jusqu’en 2040. Les coupes de feuillus, les coupes sanitaires, la vente de ces bois et la structuration de la filière bois pour permettre à la forêt de Chailluz de produire les bois de construction pour les futurs projets y apparaissent. Jeudi soir, lors du conseil municipal, les élus se prononceront sur le nouveau programme de coupes et de travaux forestiers pour l’année 2023.
S’adapter au changement climatique
L’été dernier a montré que la Franche-Comté n’était pas épargnée par les feux de forêt. Ce qui oblige à prendre en compte cette situation dans la manière de gérer le domaine forestier municipal. Ainsi, un travail va s’engager entre les services de la ville, l’ONF, les services de secours et la préfecture, afin que les enjeux de défense contre les incendies soient intégrés à la gestion des massifs.
L'interview de la rédaction : Fabienne Brauchli, en charge de la transition écologique, des espaces verts, de la biodiversité
Une convention avec les chasseurs
Un document cadre a été signé avec l’association communale de chasse agrée de Besançon. Une gestion en zonage a vu le jour et permet une occupation partagée de l’espace forestier de Chailluz. Une juste cohabitation entre chasseurs et promeneurs. Trois secteurs ont été définis. Si la partie centrale, qui correspond à la réserve, n’est quasiment jamais chassée, sauf par décision préfectorale, les zones, situées à l’est et à l’ouest, sont ouvertes par alternance à ces différents publics. La chasse aux grands gibiers est interdite le samedi et le dimanche après-midi. Ces règles sont en place depuis début septembre. Précisons également, qu’à Besançon, la chasse ne se pratique pas le mercredi après-midi, le vendredi toute la journée et le dimanche après-midi.
L'interview de la rédaction :
En raison de l'absence de personnel sur les lignes périurbaines, les horaires de certaines lignes sont adaptés dans le Grand Besançon. Ces perturbations sont prévues jusqu’au 9 décembre prochain. Pour tout savoir sur les difficultés : www.ginko.voyage ou l’Appli Ginko Mobilités.
Une grève se tiendra ce mardi 6 décembre à l’école élémentaire de Vercel-Villedieu-le-Camp. Le site est fermé et n’accueillera aucun enfant. Cette mobilisation s’organise pour dénoncer le manque de moyens pour accueillir les élèves à besoins particuliers et les conditions du métier d'enseignant qui se dégradent. L’école aurait besoin de personnel pour venir en aide à plusieurs enfants en situation de handicap. Néanmoins, avec 600 euros par mois, les postulants sont rares.