La France insoumise tire la sonnette d’alarme. « L’épisode caniculaire qui frappe la France est bien plus qu’un phénomène météorologique : il est le résultat de choix économiques et politiques qui alimentent le dérèglement climatique » explique LFI. Et de compléter : « Le système capitaliste actuel épuise les ressources, les corps et les écosystèmes, rendant les chaleurs extrêmes de plus en plus fréquentes et mortelles » A Besançon, deux personnes sont mortes : un ouvrier des travaux publics et une personne sans abri. « Ces tragédies montrent qu’on ne meurt pas de la chaleur mais de conditions de vie rendues insupportables par l’absence de politiques publiques ambitieuses » explique le collectif bisontin. « La pénibilité du travail, l’insalubrité des logements, l’isolement social, et l’affaiblissement de l’hôpital public sont autant de facteurs aggravants ».
Une réponse immédiate pour protéger les plus vulnérables
La France insoumise propose un plan d’urgence :
Une bifurcation écologique pour transformer la société
Le parti appelle à une bifurcation écologique :
Pour une société solidaire et préparée
L’indignation et la colère sont grandes : « une société digne ne devrait pas compter ses morts à chaque épisode climatique extrême. Elle devrait prévoir, protéger, soigner ». La France insoumise demande que ses propositions soient inscrites sans délai à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. « Plutôt que de céder à l’agenda raciste de l’extrême droite, le gouvernement doit assumer sa responsabilité et construire des politiques publiques au service de l’intérêt général ».
Consulter le plan complet ici : La France insoumise – Plan Canicule
C’est une atmosphère à la fois studieuse et pleine d’enthousiasme qui régnait ce mercredi dans l’hémicycle du Conseil départemental du Doubs. Le temps d’une assemblée plénière, ce ne sont pas les élus habituels qui ont siégé, mais 68 collégiens de 5e et 4e issus des bassins de Besançon, Montbéliard et Pontarlier. Réunis dans le cadre du Conseil départemental des jeunes, ces élèves ont présenté leurs projets de terrain, débattu de sujets de société et incarné pleinement leur rôle de jeunes citoyens engagés.
L'interview de la rédaction : Christine Bouquin, présidente du département du Doubs

Des projets à deux niveaux : territoire et établissements
Depuis un an, les jeunes élus travaillent sur deux types de projets : d’une part, des projets territoriaux menés à l’échelle des trois bassins (Besançon, Montbéliard, Pontarlier), avec pour thématiques la marque territoriale du Doubs ou encore le lien intergénérationnel avec les personnes âgées. D’autre part, chaque collégien mène un projet au sein de son établissement, avec un soutien financier du Département. Ces initiatives scolaires, élaborées en lien avec les équipes pédagogiques, visent à améliorer la vie quotidienne des élèves : bancs de l’amitié pour lutter contre l’isolement, revégétalisassions des cours de récréation pour répondre aux enjeux climatiques ou encore projets de sensibilisation environnementale. Par ailleurs, une convention a été signée avec l’opérateur Orange, dans le cadre d’un partenariat autour de l’économie circulaire. Les collèges sont invités à participer à un challenge de collecte de vieux téléphones, tablettes, câbles et accessoires électroniques, afin de favoriser leur recyclage. « Ce sont des projets très concrets, qui touchent au quotidien des élèves », salue Christine Bouquin, présidente du Département. « Ils sont le reflet d’une génération attentive, solidaire et déjà très consciente des enjeux sociétaux. »
L'interview de la rédaction : Lili Bichet, présidente du Conseil départemental des jeunes. Héline Cartier, sa Vice-présidente
Une démocratie jeune, mais bien en place
À la tribune, c’est Lili, présidente du Conseil départemental des jeunes, qui a dirigé les échanges, accompagnée de sa Vice-présidente Héline. À tour de rôle, les représentants de chaque bassin ont pris la parole pour exposer leurs travaux. « On apprend à prendre des responsabilités, à écouter les autres, à porter la voix de son territoire », explique Héline, également présidente du bassin de Pontarlier. Une fois les projets exposés, l’assemblée s’est plongée dans un débat de fond sur les réseaux sociaux et leur encadrement légal.
Le débat sur l’âge minimum face à une loi inapplicable
Dernier point à l’ordre du jour : faut-il restreindre l’accès aux réseaux sociaux avant 15 ans ? Une question brûlante, alors que la loi de 2023 sur la majorité numérique, censée imposer un contrôle parental obligatoire pour les moins de 15 ans, n’est jamais entrée en application, en raison de doutes sur sa compatibilité avec le droit européen. Sur ce sujet sensible, les jeunes élus ont exprimé une maturité saisissante. « Je suis une grande consommatrice de YouTube, mais je n’ai pas Instagram ou TikTok. Je trouve que c’est une plateforme très ouverte, mais il faut rester vigilant », témoigne Zélie, 13 ans. D'autres, comme Hissem, rappellent les risques : « J’ai été victime de cyberharcèlement. C’est une réalité qu’on ne peut pas ignorer. » Leurs positions sont nuancées. Beaucoup dénoncent les comportements toxiques, tout en défendant la liberté d’expression et la richesse de certaines plateformes. « Ce n’est pas juste que ceux qui ne font rien de mal soient pénalisés à cause de quelques personnes malveillantes », résume Paul, un autre jeune élu. Un regard lucide sur un univers numérique à double tranchant.
L'interview de la rédaction : réactions de jeunes
Une jeunesse qui inspire confiance
Pour la présidente Christine Bouquin, cette session confirme l’intérêt de "Cap Jeunesses", la nouvelle politique jeunesse départementale : « Ces jeunes ont du recul, du respect, des idées. Ils débattent, ils construisent. Je repars pleine d’espoir. » Avec deux assemblées plénières par an, le Conseil départemental des jeunes s’affirme comme un outil d’éducation civique et d’expérimentation démocratique, mais surtout, comme un révélateur de talents et de consciences chez les adolescents du Doubs.
Ce mercredi, vers midi, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus sur un feu de friche au chemin des Prés-de-Vaux, à Besançon, en lisière de bois de feuillus sur un terrain en pente. Deux lances ont été déployées pour maîtriser l’incendie, et des opérations de traitement de lisière ont été menées. La surface brûlée est estimée à 20 ares.
Avec l’arrivée des fortes chaleurs estivales, Voies navigables de France (VNF) alerte les habitants de Franche-Comté sur les dangers liés à la baignade hors zones autorisées dans les rivières, canaux et plans d’eau régionaux. Dans la région, les cours d’eau attirent, mais cachent des dangers : courants violents, faible profondeur, obstacles invisibles, risque d’hydrocution…
Selon des chiffres nationaux, 44 % des noyades accidentelles concernent des enfants ou adolescents. VNF invite les familles comtoises à privilégier les sites balisés et à consulter la carte interactive des lieux de baignade sécurisés : www.vnf.fr
Alors que la vigilance « orange » canicule reste d’actualité, Météo France a également placé la Franche-Comté en vigilance « jaune » pour risque d’orages, de 14h à minuit ce mercredi. Des cellules orageuses, d’abord peu marquées sur les massifs, devraient s’intensifier en fin d’après-midi avec leur arrivée depuis l’ouest de la Bourgogne vers la Franche-Comté.
Il est attendu de petites chutes de grêle, des rafales de vent pouvant atteindre 70 km/h, et de fortes pluies localisées (jusqu’à 30 mm en peu de temps). La situation devrait se calmer avant le milieu de nuit.
Ce matin, un accident de la circulation impliquant deux véhicules s’est produit sur la départementale 67, route de Besançon, à Ornans. La route a été coupée à la circulation pendant l’intervention des secours. Le bilan fait état de huit victimes, dont trois blessés graves et cinq blessés légers. six personnes ont été évacuées vers le Centre Hospitalier de Besançon.
À l’aube des élections municipales de 2026, un collectif d’habitants engagés, baptisé « Beure2026 construisons ensemble », se réunit autour de Bruno Lind, tête de liste, pour proposer une alternative fondée sur la proximité, l’écoute et la participation citoyenne. Il est d’ores et déjà « composé d’une quarantaine de Beurotes et de Beurots de tous âges et horizons, unis par le même désir : faire vivre Beure autrement ».
Ce mouvement citoyen, sans étiquette partisane, incarne « une volonté de refonder les liens entre les habitants et leurs représentants ». Il repose « sur des valeurs de solidarité, de responsabilité et de dialogue, et se veut profondément ancré dans le quotidien du village ».
Une réunion publique ouverte à toutes et tous se tiendra en septembre. Elle sera l’occasion « d’échanger, de co-construire le projet et d’accueillir toutes celles et ceux qui souhaitent s’impliquer pour leur commune ». Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
La bibliothèque municipale de Besançon prête 27 dessins du XVIIIᵉ siècle de Pierre-Adrien Pâris, architecte bisontin emblématique du néoclassicisme, au Middlebury College Museum of Art (Vermont, USA). Ces œuvres seront exposées du 8 juillet au 7 décembre 2025 dans une rétrospective consacrée au célèbre Petit salon à la Romaine du duc d’Aumont.
Ce prêt exceptionnel, issu des riches collections patrimoniales de Besançon, illustre l’engagement de la bibliothèque dans la valorisation du patrimoine artistique local à l’échelle internationale. Une première grande exposition américaine pour ce créateur du Siècle des Lumières.