On croyait le mariage acté. Il n’en est rien. "Face à l’échec des négociations avec la majorité sortante, la France insoumise de Besançon annonce le lancement d’une liste d’union populaire, citoyenne et écologiste pour les municipales de mars 2026 ». Depuis le printemps, le mouvement a mené des rencontres dans les quartiers, recueillant des centaines de témoignages et exprimant la colère des milieux populaires.
Il est expliqué que « malgré une main tendue à la maire sortante, Anne Vignot, dès octobre 2024, les discussions ont buté sur l’absence de cap clair ». La France Insoumise dénonce « une stratégie floue de Mme Vignot et alerte sur le risque d’une victoire de la droite locale, qu’elle qualifie de "macronisée et extrémisée" ».
C’est l’un des débats du moment à Besançon. La France Insoumise dénonce la proposition de l’opposition municipale, représentée par Messieurs Fagaut et Croizier, de déplacer la boutique Jeanne Antide, lieu essentiel d’accueil pour les personnes en grande précarité, actuellement située à Battant.
Le parti évoque « une idée jugée injuste, inefficace et déconnectée des réalités du terrain ». Le mouvement rappelle que la pauvreté ne se déplace pas : elle se combat, avec des moyens, du respect et de la solidarité. Quatre axes sont proposés pour retrouver le vivre-ensemble : Soutien aux structures d’accompagnement ; lutte contre la précarité ; garantie de la tranquillité publique et valorisation des initiatives citoyennes
La France Insoumise de Besançon a réagi vivement après le vote de confiance accordé lundi 8 septembre à François Bayrou par le Député Laurent Croizier. Dans un communiqué, le mouvement accuse le député de la 1ʳᵉ circonscription du Doubs, de « soutenir la macronie » et de « voter contre les intérêts de ses électeurs ». LFI critique un bilan jugé « catastrophique » du gouvernement et rappelle avoir déposé, avec d’autres groupes de gauche et ultramarins, une motion de destitution visant Emmanuel Macron.
Ce samedi 6 septembre, à 17h, une manifestation de soutien au peuple palestinien se tiendra place d’Arçon à Pontarlier. À l’appel des insoumis·es du Haut-Doubs, le rassemblement vise à dénoncer le génocide en cours et la famine qui frappe Gaza. Des prises de parole sont prévues, suivies d’un défilé dans les rues de la ville. Les organisateurs appellent à une mobilisation large pour exprimer leur solidarité et exiger l’arrêt des violences.
La France traverse une crise politique profonde, marquée par un Parlement sans majorité claire depuis 2024 et une succession de gouvernements fragiles. Aux portes de la mobilisation, le Premier Ministre François Bayrou a annoncé un vote de confiance prévu le 8 septembre, deux jours avant les manifestations. L’enjeu est clair : imposer son plan budgétaire ou céder face à une Assemblée hostile. Dans ce contexte, la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon a d’ores et déjà fait savoir qu’elle soutenait la mobilisation du 10 septembre. Son chef de fil en a même appelé à la destitution d’Emmanuel Macron. Rencontre avec Alexis Poyard, figure militante à Besançon, co-animateur des jeunes insoumis dans la cité comtoise et co-référent des relations presse dans le Doubs. A l’image de son parti, il appelle à une forte participation citoyenne pour dénoncer les politiques actuelles du gouvernement.
L'interview de la rédaction : Alexis Poyard
« Un service public affaibli »
Selon lui, cette mobilisation s’inscrit dans un contexte de crise profonde. « Les politiques menées par Emmanuel Macron, d’inspiration néolibérale, ont contribué à fragiliser les services publics et à creuser les inégalités », affirme-t-il. Il estime que ces choix économiques et sociaux « enrichissent une minorité » au détriment du plus grand nombre. Selon l’Insoumis, les revendications du 10 septembre sont à la hauteur des enjeux et des difficultés du moment. Face à cette situation, le mouvement insoumis rappelle également son programme « L’Avenir en commun ». « Nous avons un plan détaillé, enrichi par le travail de terrain, avec plus de 800 mesures », rappelle M. Poyard. Il souligne que le mouvement dispose d’« une équipe prête à gouverner », citant la compétence des députés insoumis et d’autres militants sur le terrain.
Se démarquer de l’extrême-droite
Interrogé sur la nébulosité qui entoure le rassemblement du 10 septembre et sur les risques de récupération par l’extrême-droite, le responsable des jeunes insoumis est catégorique : « Nous appelons à une mobilisation populaire et sociale. Si des mots d’ordre réactionnaires apparaissent, nous les dénoncerons fermement. Il ne faut pas tout confondre : les revendications sociales sont légitimes et doivent être entendues. »
Vers une mobilisation élargie
L'interview de la rédaction : Alexis Poyard
Si les détails pratiques restent à préciser, Alexis Poyard confirme, tout en refusant de devancer les annonces des organisateurs locaux, que des rendez-vous sont en préparation à Besançon. « Ce n’est pas à moi de communiquer, mais des initiatives locales devraient être annoncées prochainement», indique-t-il. La mobilisation du 10 septembre se veut donc un moment fort de contestation, porté par des collectifs, des associations et des forces politiques de gauche, dans l’objectif d’exprimer une alternative sociale et démocratique.
La France insoumise tire la sonnette d’alarme. « L’épisode caniculaire qui frappe la France est bien plus qu’un phénomène météorologique : il est le résultat de choix économiques et politiques qui alimentent le dérèglement climatique » explique LFI. Et de compléter : « Le système capitaliste actuel épuise les ressources, les corps et les écosystèmes, rendant les chaleurs extrêmes de plus en plus fréquentes et mortelles » A Besançon, deux personnes sont mortes : un ouvrier des travaux publics et une personne sans abri. « Ces tragédies montrent qu’on ne meurt pas de la chaleur mais de conditions de vie rendues insupportables par l’absence de politiques publiques ambitieuses » explique le collectif bisontin. « La pénibilité du travail, l’insalubrité des logements, l’isolement social, et l’affaiblissement de l’hôpital public sont autant de facteurs aggravants ».
Une réponse immédiate pour protéger les plus vulnérables
La France insoumise propose un plan d’urgence :
Une bifurcation écologique pour transformer la société
Le parti appelle à une bifurcation écologique :
Pour une société solidaire et préparée
L’indignation et la colère sont grandes : « une société digne ne devrait pas compter ses morts à chaque épisode climatique extrême. Elle devrait prévoir, protéger, soigner ». La France insoumise demande que ses propositions soient inscrites sans délai à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. « Plutôt que de céder à l’agenda raciste de l’extrême droite, le gouvernement doit assumer sa responsabilité et construire des politiques publiques au service de l’intérêt général ».
Consulter le plan complet ici : La France insoumise – Plan Canicule
Les Insoumis.es du Haut Doubs organisent un rassemblement ce samedi 14 juin à 18h30, Place d’Arçon à Pontarlier. L'événement vise à dénoncer l’arrestation jugée illégale de 12 humanitaires et activistes pacifistes, dont quatre ressortissants français, parmi lesquels l’eurodéputée Rima Hassan. Les participants exprimeront également leur opposition aux événements en cours à Gaza et réclameront une paix durable. Les organisateurs invitent les citoyens à se mobiliser.
Demain, jeudi 13 février, avec comme support le livre collectif de l’Institut la Boétie « Extrême droite : la résistible ascension », une conférence se tiendra, à 20h, à la salle Courbet, à Besançon. Sous la coordination du sociologue Ugo Palheta, 18 contributrices et contributeurs, composés de personnalités, engagées dans les domaines des sciences sociales, ont participé à sa rédaction. On notera par exemple que l’historien du nazisme Johann Chapoutot en a signé la préface. L’historienne Fanny Gallot fait également partie des auteurs.
L'interview de la rédaction : Severine Véziès
Ce livre, plus que jamais d’actualité, vise à fournir des armes intellectuelles pour analyser, comprendre et décrypter le processus d’extrême droitisation de la société pour, ensuite, trouver les actions à mener « pour mieux lutter contre ces idées ». Sévérine Véziès, la responsable doubiste de la France Insoumise ne cache pas son inquiétude et relève des similitudes « entre notre histoire actuelle et ce qui a pu se passer dans les années 30 », avec la montée du nazisme.
L'interview de la rédaction : Severine Véziès
Retailleau, Bayrou, Bolloré et les autres
La lutte contre l’Extrême Droite fait partie du combat politique de toujours de Séverine Vézies. L’appartenance des médias nationaux à des milliardaires, avec un projet politique « clair, en faveur des idées de l’extrême droite » et une droitisation de la droite conventionnelle et des Macronistes » contribuent, selon elle, « à la montée de l’extrême droite en France ». Les derniers propos de François Bayrou sur « l’identité nationale et la submersion migratoire » témoignent « d’une alliance » avec l’extrême droite. Mme Véziès croit en « une lutte des classes » pour gagner la bataille des idées. « Il faut unir les milieux populaires d’où ils habitent. Ce n’est pas une question géographique, mais de classe sociale » conclut-elle.
L'interview de la rédaction : Severine Véziès
La France Insoumise appelle les Jurassiens à se mobiliser. Le parti de Jean-Luc Mélenchon appelle à la destitution d’Emmanuel Macron, le Président de la République. Les 22 suppressions de classes envisagées à la rentrée prochaine, dans le 1er degré, ne passent pas. Les moyens accordés au collège sont également fortement dénoncés. Dans ces conditions, le collectif invite la population à participer aux actions de blocage, les rassemblements et les manifestations prévus. Une pétition a également été mise en ligne : https://macron-destitution.fr/
Dans un communiqué de presse, la France Insoumise du Jura dénonce les positions de la droite jurassienne qui « déterre des projets d’un autre siècle », et notamment du Conseil Départemental, et des parlementaires du département, qui « soutiennent un gouvernement illégitime, qui sera rapidement censuré ».
Elle rappelle que la pauvreté « touche tout le département, avec plus de 26.500 jurassiens et jurassiennes en situation de pauvreté, vivant en dehors des quartiers prioritaires de la ville. Sans compter, les 46% de la population vivant sous le seuil de pauvreté aux Mesnils Pasteur à Dole, à la Marjorie et aux Mouillères à Lons-le-Saunier et aux Avignonets et Chabot-le-Miroir à Saint-Claude.