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Nichée au fond d’une reculée verdoyante du massif du Jura, dans le Doubs, la Taillanderie de Nans-sous-Sainte-Anne est un témoin exceptionnel de l’histoire industrielle française. Classé monument historique, ce site unique raconte deux siècles de savoir-faire artisanal et d’ingéniosité technique, autour d’un outil phare : la faux.

Une industrie née de l’eau et du fer

Fondée en 1828, la Taillanderie a prospéré grâce à la révolution industrielle. Alimentée par un ruisseau canalisé, elle utilisait l’énergie hydraulique pour faire tourner des roues à rodet qui actionnaient de puissants marteaux mécaniques et des soufflets. Le feu, le charbon et l’air étaient au service des forges, centralisés pour alimenter tous les foyers de l’atelier principal. Au XIXᵉ siècle, les taillanderies et autres ateliers métallurgiques se multipliaient dans la région. On y produisait clous, pinces, outils pour l’horlogerie… Ici, la spécialité restait la faux, déclinée en 120 modèles, mais aussi les haches et les pioches. En pleine activité, la production annuelle atteignait 30 000 pièces, dont 20 000 faux.

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L'interview de la rédaction : Sylvain Debray, responsable des lieux. 

L’apogée… puis le déclin

La période faste de la Taillanderie s’étend de 1890 à 1914. Les commandes affluaient de toute la France, de Suisse et même d’Afrique du Nord. Mais la Première Guerre mondiale changea la donne. Comme ailleurs, la mobilisation des jeunes hommes au front mit un coup d’arrêt brutal à la production.  Malgré une reprise partielle, l’activité déclina progressivement, jusqu’à s’éteindre en 1969 avec le départ à la retraite des trois derniers ouvriers.

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Un site aujourd’hui préservé

Rachetée par un propriétaire privé, la Taillanderie est désormais ouverte au public. L’entretien du site repose uniquement sur les recettes des visites. « Chaque billet d’entrée contribue directement à la conservation du lieu », explique M. Debré, responsable actuel. Les fonds servent à acheter du bois pour restaurer une machine ou remplacer des tuiles, sans subvention de fonctionnement.

L'interview de la rédaction : Sylvain Debray, responsable des lieux. 

 

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Des visites vivantes et pédagogiques

Ouverte tous les jours jusqu’à fin septembre, la Taillanderie propose des visites guidées ponctuées de démonstrations de forge. Un taillandier présent l’été fait revivre les gestes anciens, les jeudis, vendredis et samedis. Les autres jours, les visiteurs peuvent découvrir la mise en marche des mécanismes et l’histoire du lieu. Septembre, avec ses paysages jurassiens encore lumineux et son climat doux, reste un moment idéal pour plonger dans ce patrimoine vivant.

L'interview de la rédaction : Sylvain Debray, responsable des lieux

Entretien avec Asmi Halem ( 30 ans), jeune chef de file désigné par le Parti communiste français bisontin pour les élections municipales. L’élu a pour mission de négocier avec les autres forces de gauche afin d’éviter une victoire de la droite dans la cité.  Sa mission : mener les discussions avec les autres formations de gauche à Besançon, avec l’objectif d’élaborer un programme commun et définir une stratégie partagée pour les municipales de 2026, avec l’idée de présenter une union dès le premier tour. Ce qui est loin d’être gagné.

L'interview de la rédaction : Hasni Alem 

Une union large… malgré les tensions

Le PCF souhaite rassembler autour d’une alliance incluant Europe Écologie Les Verts (EELV), La France insoumise (LFI) et le Parti socialiste (PS) et Place Publique. Les relations ne sont cependant pas au beau fixe : EELV et le PS envisagent de se présenter séparément, mais les négociations restent ouvertes. « On rencontre tout le monde », insiste Hasmi Alem, convaincu que seule une gauche unie peut conserver Besançon.

Éviter un basculement à droite

Pour le communiste, une désunion serait « un désastre » pour les classes populaires. Une droite rassemblée pourrait l’emporter, changeant durablement les priorités de la ville. La stratégie définitive sera tranchée après la Fête de l’Humanité (12-14 septembre). Trois options se dessinent : une liste commune avec EELV et LFI menée par Anne Vignaud, une alliance avec Place Publique de Jean-Sébastien Lebas, ou, en dernier recours, une liste communiste autonome.

Un positionnement revendiqué

Certains observateurs s’attendaient à voir le PCF repartir avec la majorité sortante sans débat. Mais le parti réclame le respect de son poids politique et de ses propositions. S’il soutient en principe les maires de gauche sortants, il rappelle que ce principe n’est pas toujours appliqué par les autres forces, qui n’hésitent pas à présenter des listes contre des édiles communistes ailleurs.

 

Des priorités programmatiques claires

Le parti n’entend pas déroger sur ces axes programmatique, qui, selon lui, représentent des attentes claires pour la population.

Tranquillité publique : création d’un second commissariat, ouverture d’une halte sur l’addiction, et mise en place d’un service de médiation dans tous les quartiers. « La police seule ne suffit pas », insiste Asmi Halem, qui veut un travail concerté entre associations, services publics et forces de l’ordre.

Mobilités : prolongement de la gratuité des transports pour les moins de 26 ans, les minimas sociaux et les plus de 60 ans, développement du réseau bus et tram, mise en place d’un plan cyclable ciblant en priorité les quartiers et communes périphériques peu équipés.

Action sociale : hausse substantielle de la subvention au CCAS « pour maintenir l’ensemble de ses missions Â», et renforcement de la coopération avec l’État et les associations.

Logement : moratoire sur les démolitions de logements sociaux, construction de 400 à 500 logements par an, et exigence de 30 % de logements sociaux dans tous les nouveaux projets.

L'interview de la rédaction : Hasni Alem 

Conclusion : l’unité ou le risque

Pour le PCF, l’objectif reste de « permettre à la gauche de se rabibocher » avant septembre. Les discussions entamées depuis plusieurs mois pourraient déterminer si la gauche part rassemblée ou dispersée dans une campagne municipale qui s’annonce déterminante pour l’avenir politique de Besançon.

Le Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) de Franche-Comté, installé à Besançon, propose cet été une programmation variée mêlant expositions, ateliers créatifs et événements musicaux. Ouvert tout l’été, le lieu accueille le public du mercredi au dimanche (14h-18h en semaine, 14h-19h le week-end). C’est gratuit le dimanche.  En parallèle, la Villa / FRAC Collection à Arc-lès-Gray (Haute-Saône) présente une vingtaine d’œuvres de la collection régionale et reste ouverte du samedi au mercredi, de 14h à 17h.

Une triple exposition autour du corps

Depuis avril, le FRAC présente "Corps sans graphie", une exposition en trois volets explorant la représentation du corps et sa relation à l’espace. Parmi les artistes à l’honneur, Laurent Goldring expose des œuvres sensibles, notamment autour de la figure de « l’homme qui dort » et de silhouettes en tissu. Deux autres salles rassemblent des sélections d’œuvres issues de la collection du FRAC, choisies par la directrice et commissaire d’exposition Sylvie Zavatta.

Chloé Cura, Chargée de communication et relations presse au FRAC Franche-Comté 

Des ateliers pour petits et grands

Durant cette période estivale,  le FRAC organise une série d’ateliers créatifs adaptés à tous les âges : 4-6 ans, 7-10 ans, 11-15 ans et ateliers parents-enfants. Cette année, du 20 au 30 août, le thème "Pixelmac" invite à découvrir le pixel art à partir d’une Å“uvre de la collection, accompagnés par un médiateur ou une médiatrice. Les tarifs sont accessibles (à partir de 6 € ou inclus dans le billet d’entrée) et l’inscription se fait en ligne ou par téléphone. La saison estivale se conclura le 29 août, à 17h,  avec un concert gratuit (dans la limite des places disponibles) du pianiste éclectique Bruno Ruder, en partenariat avec l’atelier-galerie Les 2 Portes. Un moment convivial où musique et art visuel se rencontreront.

Chloé Cura, Chargée de communication et relations presse au FRAC Franche-Comté 

Le rôle et les missions du FRAC Franche-Comté : Conserver, valoriser et diffuser l’art contemporain

Créé pour soutenir la création contemporaine, le FRAC Franche-Comté conserve près de 900 œuvres d’artistes régionaux, nationaux et internationaux. Ces pièces ne restent pas confinées aux réserves : elles circulent à travers des prêts à des musées, festivals, compagnies de théâtre, ou sont exposées via le Satellite, un espace d’exposition mobile. Soutenu par le ministère de la Culture et la Région Bourgogne-Franche-Comté, le FRAC agit pour vulgariser l’art contemporain et le rendre accessible au plus grand nombre. Les actions passent par des expositions, des résidences d’artistes, des interventions dans les écoles et des partenariats avec des structures culturelles ou mécènes. Avec l’inauguration de la Villa / FRAC Collection à Arc-lès-Gray, l’institution élargit sa présence et permet à de nouveaux publics de découvrir des œuvres issues de sa collection. Cette antenne complète le site principal de Besançon et multiplie les occasions de rencontre avec l’art contemporain.

Chloé Cura, Chargée de communication et relations presse au FRAC Franche-Comté 

Comme chaque année, la Fiesta des Fines Gueules s’installe à Sainte Colombe, près de Pontarlier, dans le Haut-Doubs, pour un grand week-end musical et festif. La 51ème édition se déroulera vendredi 11, samedi 12 et dimanche 13 juillet.

Trois jours de fête entre musique, gastronomie et spectacles

Tout au long de ces trois jours, tous les publics pourront y trouver leur compte. Les festivités débuteront vendredi, à partir de 19h, avec un repas sous chapiteau. Au menu : moules frites + café ou thé gourmand. Bien entendu, une restauration rapide reste possible si toutefois vous n’aimez pas les moules. Réservation fortement recommandée sur www.urlz.fr/uxqA . Entrée gratuite avant 22h et 10€ après 22h.

Pour accompagner ce repas, des groupes locaux se produirons dès 20h sur la scène : les Sapins Bleus, Kash, les Snails et Martin Cottez. Samedi, c’est l’événement habituel avec "Anonymes" dès 22h30 suivi par Let Dzur et DJ Tanguy pour enflammer le dancefloor. Entrée à 10€. Enfin, dimanche,  on ressert les couverts le midi et le soir, avec des repas toujours sous chapiteau. La fête reprendra de plus belle l’après-midi. Au programme, un spectacle visuel à 15h avec Georges Christen, « l’homme le plus fort du monde ». Suivi à 17h de "Jérémy l’Artiste", qui émerveillera petits et grands avec son spectacle de magie et jonglerie. Dès 20h, place à la musique avec Les Splits, Spiders V2 et Martin Cottez. Entrée gratuite toute la journée.

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La randonnée des Fines Gueules

Dimanche 13 juillet en matinée, les organisateurs invitent les marcheurs à participer à leur randonnée. En fonction de ses envies et capacités, le public pourra s’inscrire à l’un des deux parcours proposés. Un itinéraire de 14 kilomètres, avec un départ prévu à 8h30, et un autre de 9 kilomètres, avec un coup d’envoi à 9h30.

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Toutes les infos sont en ligne sur les réseaux sociaux de l’évènement (Facebook et Instagram). Pour réserver votre place à la soirée moules-frites et/ ou à la rando, pensez à vous rendre sur www.urlz.fr/uxqA

L’été est enfin là ! Toute l’équipe de Plein Air  vous souhaite de très belles vacances d’été. 

Que vous partiez à l’aventure, que vous restiez chez vous ou que vous profitiez simplement du soleil à votre rythme, nous espérons que cette période vous apportera repos, sourires et beaux souvenirs.

Merci de votre fidélité tout au long de l’année. On se retrouve très bientôt pour une nouvelle saison pleine de surprises, de musique, de bonne humeur et de proximité !

Bel été à toutes et à tous,

Le 3 juillet, un hommage a été rendu à Mélanie Grapinet, assistante d’éducation assassinée dans l’exercice de ses fonctions à Nogent (Haute-Marne), par les Assistants d’éducation du lycée Louis Pergaud de Besançon, qui occupent les mêmes responsabilités qu’elle. Réunis dans la cour de l’établissement, les personnels ont observé une minute de silence après la lecture collective d’un texte rédigé par les AED, en mémoire de leur collègue disparue. Ce moment de recueillement faisait suite à un premier hommage institutionnel rendu le 12 juin.

Face au mouvement de grève des gardes des pharmaciens d’officines, l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne-Franche-Comté indique qu’elle est particulièrement attentive à la situation « pour garantir le service d’urgence pharmaceutique en tous points du territoire, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 Â». Dans ces conditions, les pharmacies déclarées grévistes seront réquisitionnées les dimanches et les jours fériés, ainsi que les nuits dès la semaine prochaine. La Bourgogne-Franche-Comté compte 885 officines. A ce jour, près de 65% se sont déclarées grévistes

À l’issue du premier groupe d’épreuves de la session 2025, 85 % des 11 410 candidats de l’académie de Besançon ont décroché leur baccalauréat. Ce taux, en baisse de 1,1 point par rapport à 2024, représente 9 700 admis toutes voies confondues. Le bac général enregistre 90,5 % de réussite, contre 80,2 % en voie professionnelle. La voie technologique progresse légèrement avec 78,2 % d’admis.