Entre le 6 et le 11 août, un homme de 54 ans a été impliqué dans des violences avec arme et une tentative de vol au magasin NETTO, place des Justices. La gérante a reçu un caillou au cou et le bâtiment a subi des impacts. L’individu, identifié par vidéosurveillance, a été placé en garde à vue. Il nie le vol mais reconnaît avoir jeté deux pierres. La victime présente 2 jours d’ITT. L’homme est convoqué devant la justice le 12 mars 2026.
Le 23 août, la BAC de Besançon a intercepté un trafic de drogues au chemin du Sanatorium. Deux individus de 24 ans ont été interpellés : une livreuse en possession de cannabis et un ravitailleur avec plusieurs drogues et espèces. La perquisition a révélé plus de 10 kg de stupéfiants. La livreuse est libre sous contrôle judiciaire. Le ravitailleur a été condamné à 2 ans de prison ferme et 5 ans d’interdiction du territoire.
Dans un communiqué distinct, les chefs de file de l’opposition municipale, Ludovic Fagaut (Les Républicains) et Laurent Croizier (Modem), dénoncent fermement le soutien public de la maire écologiste Anne Vignot à l’appel à la mobilisation nationale prévue le 10 septembre, visant à bloquer le pays. Les deux élus jugent cette prise de position « indigne » de la fonction de maire, estimant qu’elle privilégie l’engagement militant au détriment de l’intérêt général. Ils accusent Mme Vignot de « trahir sa fonction » en soutenant une initiative qui, selon eux, menace directement l’activité économique locale et les forces vives de la ville : commerçants, artisans, entrepreneurs et salariés.
Ludovic Fagaut salue la position de l’Union des commerçants de Besançon, qui s’est opposée à cette démarche, et affirme que « un maire ne devrait jamais faire le choix du chaos pour sa ville ». Laurent Croizier, de son côté, condamne une attitude qu’il qualifie de « profondément irresponsable », accusant la maire de livrer Besançon à une « bordélisation » inspirée par l’extrême gauche. Pour l’opposition, cette nouvelle prise de position illustre une confusion persistante entre militantisme et gestion municipale, et marque un éloignement inquiétant de la maire vis-à -vis des préoccupations concrètes des Bisontins.
Ce jeudi 28 août, vers 11h50, les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus sur le territoire de la commune de Moirans-en-Montagne pour un accident impliquant trois véhicules légers.
Le bilan fait état d’une femme de 40 ans grièvement blessée, sans pronostic vital engagé. Quatre autres personnes, également impliquées dans la collision, sont indemnes.
Ancien conservateur et directeur honoraire du musée de Pontarlier, Joël Guiraud est membre fondateur des Amis du musée depuis 1981. Aujourd’hui responsable de la commission conférences, ce collectif perpétue une tradition née il y a presque un siècle : offrir au plus grand nombre des rendez-vous culturels gratuits et accessibles.
L'interview de la rédaction : Joël Guiraud
Une longue tradition de conférences
L’idée des conférences ne date pas d’hier. Elles trouvent leur origine dans le Cercle d’étude pontissalien, créé en 1926, avant d’être reprises en 2002 par les Amis du musée. L’objectif reste inchangé : nourrir la curiosité et élargir l’horizon culturel d’un public varié.
La culture comme outil d’éducation populaire
Pour M. Guiraud, ces rencontres s’inscrivent pleinement dans une démarche d’éducation populaire : « C’est notre but : proposer à un large public, gratuitement, des conférences sur des sujets extrêmement variés. ». Dans un monde saturé d’informations et de fake news, l’intervention d’experts reconnus apporte rigueur et clarté. Les conférenciers, tous spécialistes, permettent au public de découvrir des domaines nouveaux et d’obtenir des réponses précises.
L'interview de la rédaction : Joël Guiraud
Variété des thèmes et ouverture au monde
Chaque saison, le programme est conçu par un comité de trois membres qui cherchent à équilibrer trois grands axes : Histoire et art, en lien avec la vocation muséale, environnement et écologie, thématiques essentielles aujourd’hui et questions de société et actualité, pour rester en prise avec le monde contemporain. Ainsi, les conférences vont d’un sujet local comme, cette saison, « Y a-t-il eu une affaire Dreyfus dans le Haut-Jura ? » à des enjeux globaux tels que les conflits dans le monde, en passant par des invitations à la découverte artistique (Chefs-d’œuvre du Musée des Beaux-Arts de Besançon).
Un public fidèle et croissant
Malgré la diversité des thématiques, l’audience ne faiblit pas : entre 60 et 100 personnes assistent régulièrement aux soirées. Un succès qui témoigne d’un réel besoin de culture partagée en milieu rural.
La saison 2025-2026 : 13 conférences au programme
Cette année, 13 rendez-vous sont prévus. La première conférence aura lieu le lundi 15 septembre à 18h30, salle Morand à Pontarlier, sur le thème « Le jardinage face au dérèglement climatique », animée par Roland Motte, jardinier professionnel et consultant radio. Toutes les conférences sont gratuites, sans inscription, ouvertes à tous.
Pour de plus amples informations : https://www.admdp.com/index.php
A Besançon. À partir du lundi 1er septembre, la bibliothèque municipale Pierre Bayle adapte ses horaires pour mieux répondre aux besoins de ses visiteurs. Seuls les vendredis et samedis sont concernés par ce changement. Rendez-vous le vendredi de 13h à 19h, au lieu de 10h à 19h, et le samedi, en accueil continu de 10h à 18h. Les horaires des autres bibliothèques municipales de Besançon restent inchangés et sont disponibles en ligne sur les sites de la Ville et des bibliothèques. « Cette évolution vise à améliorer l’accueil du public sur les créneaux les plus fréquentés » explique la ville de Besançon.
Le 27 août, vers 17h15, les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus rue de la Mairie à Chambéria pour un accident de la circulation impliquant un véhicule léger seul en cause, projeté contre un mur. Le bilan fait état de quatre victimes : la conductrice, une femme incarcérée dans son véhicule, grièvement blessée mais dont le pronostic vital n’est pas engagé, ainsi que trois enfants, légèrement touchés. Tous ont été évacués vers le centre hospitalier.
Depuis le début de l’année 2025, le Jura connaît une recrudescence d’attaques de loups, touchant surtout les ovins et caprins, mais désormais aussi les bovins dans le Haut-Jura. Depuis janvier, 47 animaux ont été victimes de prédations (35 moutons, 2 chèvres, 9 génisses et 1 cheval).
Face à cette situation, le préfet du Jura a autorisé des tirs de défense simple. Le 20 août, à Prémanon, un loup a été abattu par la brigade mobile d’intervention de l’Office français de la biodiversité (OFB). Le 25 août, un second tir a eu lieu après une nouvelle attaque dans la nuit du 21 au 22.
Le préfet rappelle que "ces mesures visent un double objectif : protéger les élevages fortement impactés et respecter la réglementation nationale qui encadre strictement l’usage des tirs".