Choix du secteur :
Se connecter :
 

Depuis mars 2025, BGE Franche-Comté pilote la première promotion régionale de l’Accélérateur Émergence, dispositif national Entrepreneuriat Quartiers 2030 dédié aux porteurs de projets issus ou implantés dans les quartiers prioritaires.

Après six mois d’accompagnement intensif, les 15 entrepreneurs clôtureront leur parcours lors d’un séminaire de restitution le 10 septembre 2025 à TEMIS Innovation, Besançon. Au programme : interventions des partenaires (BPI France, Région, Préfecture, Grand Besançon Métropole), remise des diplômes et distribution des emblématiques Coqs BPI France.

BGE ouvre déjà les candidatures pour la prochaine session de l’Accélérateur, prévue en décembre 2026. 15 places sont disponibles. Les candidatures sont ouvertes.

La fermeture des réseaux 2G et 3G dès 2026, annoncée par les opérateurs, inquiète Jean-François Longeot, sénateur du Doubs et président de la commission de l’aménagement du territoire au Sénat. Il dénonce une absence d’étude d’impact et alerte sur des risques majeurs : équipements connectés rapidement obsolètes, coûts de migration pour collectivités et entreprises, pertes fiscales pour les communes.

Le 21 mai, la commission a réuni opérateurs, industriels, associations et élus pour dresser un état des lieux. Face à ces incertitudes, le sénateur a saisi le ministre de l’Industrie et le Premier ministre, appelant à anticiper dès maintenant les conséquences technologiques, opérationnelles et financières de cette transition.

Après sept éditions marquées par l’émotion et la créativité, l’association Espace Mont d’Or relance l’aventure les 28 et 29 novembre 2025 à l’Espace des Vallières de Labergement-Sainte-Marie.
Ce festival unique célèbre la rencontre entre handicap et création artistique, en réunissant sur scène des personnes en situation de handicap et des artistes confirmés.

À l’affiche : Sang d’Ancre (rock celtique), Picon Mon Amour (chansons hybrides), les Francs-Comtois Nadamas et Mystically, mais aussi Percujam, Les Tontons Gênants et La Batukador. La chanteuse Enelos sera la marraine de cette édition.

Entre partage, sensibilisation et fête, le Festi’diff promet une nouvelle fois de bousculer les regards et de faire vibrer le public.

Une tradition franc-comtoise qui renaît

La commune de Touillon et Loutelet  va introniser son premier sapin président, renouant ainsi avec une coutume bien ancrée dans le Haut-Doubs et en Franche-Comté. « Pour moi, c’est une tradition forte. Avec l’ONF, nous avons désigné un arbre remarquable de la forêt communale », explique le maire, Sébastien Populaire.

L'interview de la rédaction : Sébastien Populaire

Un symbole pour une forêt fragilisée

Au-delà de l’ancrage culturel, la désignation de ce sapin s’inscrit dans un contexte marqué par les défis climatiques. Sécheresses, dépérissement des arbres : la forêt souffre. « C’est une manière de rappeler l’importance de notre patrimoine forestier et de le valoriser », souligne l’édile. Le choix de ce sapin se veut également symbolique pour les habitants, afin qu’ils puissent s’identifier à leur commune et à sa nature.

sebastien populaire sapin président 2

Un arbre remarquable et accessible

Le sapin président choisi mesure 40 mètres de haut et serait âgé d’environ 170 ans. S’il n’est pas le plus ancien ni le plus imposant de la commune, il a été sélectionné pour son accessibilité. Situé à proximité des pistes forestières, il est désormais desservi par un chemin aménagé et un panneau explicatif permettant aux visiteurs de mieux comprendre son histoire et sa valeur patrimoniale.

L'interview de la rédaction : Sébastien Populaire

Une forêt modeste mais précieuse

La commune de Touillon et Loutelet  s’étend sur 5 km², dont environ 60 hectares de forêt soumise. Un espace limité en surface, mais essentiel pour le paysage, l’environnement et l’identité du territoire. « C’est un élément fort et marquant de notre patrimoine », insiste le maire.

Une fête populaire autour du baptême

L’intronisation du sapin président aura lieu dimanche matin dans la forêt communale. Un temps festif et symbolique est prévu, avec la présence exceptionnelle de Laura Chaplin, artiste et petite-fille de Charlie Chaplin. Elle participera à la cérémonie en hommage à la nature, mais aussi en mémoire des valeurs humanistes et joyeuses portées par son grand-père.

sebastien populaire sapin président chaplin

La Fédération Commerce Grand Pontarlier lance, à partir du 11 septembre,  la cinquième édition du dispositif Odoo Day, une opération devenue incontournable depuis sa création à la sortie de la crise sanitaire. Soutenue financièrement par la Communauté de communes du Grand Pontarlier, cette initiative vise à dynamiser l’économie locale tout en redonnant du pouvoir d’achat aux habitants.

L'interview de la rédaction : Denis Gérôme, président de la Fédération Commerce Grand Pontarlier 

Un partenariat solide avec la collectivité

Impossible pour la Fédération d’organiser seule une telle opération. La Communauté de communes du Grand Pontarlier apporte son soutien avec une subvention de 20 000 euros, réinvestie directement dans l’économie locale. « C’est un dispositif gagnant-gagnant : les consommateurs bénéficient d’un coup de pouce, et les commerçants locaux voient affluer de nouveaux clients », souligne Denis Gérôme, président de la Fédération.

Un principe simple et attractif

Le fonctionnement de l’opération repose sur des chèques cadeaux achetés en ligne via le site de la Fédération. Concrètement, pour 50 euros achetés, 10 euros supplémentaires sont offerts. Chaque adresse mail permet d’acheter jusqu’à 200 euros de chèques cadeaux, soit 40 euros de bonus. Ces bons sont ensuite valables chez près de 350 commerçants adhérents du territoire, jusqu’à fin 2026.

commerce grand pontarlier affiche

Un fort engouement du public

Lors des précédentes éditions, l’opération a séduit entre 1 600 et 1 700 consommateurs. « C’est une manière intelligente d’acheter malin, surtout en période de rentrée, et de soutenir directement nos commerces de proximité », précise l’organisation. Les chèques cadeaux seront disponibles à partir du mardi 16 septembre, après la Haute Foire de Pontarlier où l’opération sera mise en avant.

L'interview de la rédaction : Denis Gérôme, président de la Fédération Commerce Grand Pontarlier 

Un impact direct sur l’économie locale

La Fédération Commerce Grand Pontarlier rappelle que chaque euro investi revient dans le tissu commercial local. Au total, ce sont 2 000 pochettes cadeaux qui ont été préparées par l’équipe afin de répondre à la demande. « C’est un gros travail, mais c’est aussi un vrai coup de pouce pour les commerçants et pour l’économie locale dans son ensemble », conclut Denis Gérôme. 

Pour de plus amples informations : https://www.commerce-grand-pontarlier.fr/

Une organisation pionnière en cancérologie

Créé en 2008, l’Institut Régional Fédératif du Cancer (IRFC) est une organisation inédite en France. Il regroupe l’ensemble des hôpitaux et cliniques de Franche-Comté impliqués en oncologie, radiothérapie et hématologie : le CHU de Besançon, l’Hôpital Nord Franche-Comté, Le Groupe hospitalier de Haute-Saône (Vesoul), le Centre hospitalier Louis Pasteur (Dole), le Centre hospitalier Jura Sud (Lons-le-Saunier), le Centre hospitalier intercommunal de Haute-Comté (Pontarlier) la Polyclinique de Franche-Comté et la Clinique Saint-Vincent (Besançon). Dès son origine, l’IRFC a été conçu pour répondre à deux défis majeurs : un manque criant d’oncologues (seulement six en 2008 sur tout le territoire) et une forte hétérogénéité des prises en charge en cancérologie.

L'interview de la rédaction :  Emmanuelle Pidoux-Simonin, administratrice de l’Institut Fédératif du Cancer.

Un principe fondateur : l’expertise qui se déplace vers le patient

Le modèle franc-comtois repose sur une idée simple mais innovante : ce ne sont pas les patients qui se déplacent, mais les praticiens. Une équipe hospitalo-universitaire unique, surspécialisée par organe, intervient dans chaque établissement. Ainsi, où qu’il se trouve, chaque patient bénéficie de la même qualité de soins et du même accès à l’innovation qu’au CHU de Besançon.

Une montée en puissance spectaculaire

En dix-sept ans, l’IRFC est passé de 6 à 35 oncologues médicaux et spécialistes d’organes. Les établissements disposent désormais : de plateaux techniques de chimiothérapie, de deux sites spécialisés en radiothérapie (CHU de Besançon et CNFC), de soins de support dans l’ensemble des centres et de services d’hospitalisation dédiés aux complications et traitements lourds. Cette organisation a permis d’attirer et de fidéliser des médecins spécialistes, renforçant l’attractivité médicale de la région.

Une réponse structurée aux enjeux de santé publique

L’IRFC n’assure pas seulement la prise en charge des traitements. Il couvre l’ensemble du parcours : du diagnostic à l’après-cancer, en passant par la recherche clinique. Chaque année, près de 600 patients sont inclus dans des essais cliniques, donnant à la Franche-Comté un accès direct à l’innovation thérapeutique. L’IRFC s’appuie également sur des outils numériques harmonisés, notamment un logiciel unique de prescription de chimiothérapie, garantissant une homogénéité des pratiques médicales sur tout le territoire.

Oncotel : un numéro unique pour tous

Pour assurer la continuité des soins et la réactivité face aux urgences, l’IRFC a mis en place Oncotel, un numéro gratuit et centralisé. Accessible 7 jours sur 7 et 24h/24, il répond aux patients déjà suivis, familles et médecins traitants en quête d’avis ou d’orientation. Avec près de 170 appels par jour, Oncotel illustre la volonté de proximité et d’efficacité de l’organisation.

Un modèle partenarial public-privé

L’IRFC fonctionne sous la forme d’un groupement de coopération sanitaire réunissant établissements publics et privés. Son financement repose sur les cotisations des membres fondateurs, complétées par le soutien constant de l’Agence Régionale de Santé (ARS). nCette coopération étroite entre acteurs hospitaliers, cliniques privées et autorités sanitaires a permis de dépasser les logiques de concurrence pour privilégier l’intérêt des patients.

L'interview de la rédaction : Le Professeur Norbert Ifrah, président de l’Institut National du Cancer.

Résultats et perspectives

Les résultats sont probants : amélioration de l’égalité d’accès aux soins, hausse des taux de survie et de guérison, développement de la recherche et maintien d’une offre de proximité. Le modèle IRFC, pensé initialement pour corriger les déséquilibres régionaux, répond aujourd’hui à des enjeux nationaux : désertification médicale, continuité des soins, attractivité des territoires. L’avenir de l’IRFC repose sur la poursuite de ses missions fondatrices : garantir la même qualité de soins à tous, développer l’accès à l’innovation et maintenir un réseau hospitalier de proximité.

Un feu de cuisine, avec propagation à l’habitation, s’est produit ce jeudi matin, vers 8h, aux Bréseux. Quatre lances ont été déployées par les secours. L’occupante, une femme de 76 ans, ne présentait aucune blessure. Elle a été relogée dans sa famille.

À Besançon, Souad Daoughi vient de réaliser un rêve qu’elle caressait depuis longtemps : ouvrir un lieu qui lui ressemble, à la fois chaleureux et intimiste. Après avoir dirigé plusieurs établissements festifs, elle a choisi de créer un espace plus calme, propice à l’échange et à la détente. Son piano bar bisontin, implanté 29 avenue Chardonnet,  s’appelle « Du côté de chez Souad », clin d’œil assumé à la chanson de Dave, qu’elle affectionne particulièrement.

L'interview de la rédaction : Souas Daoughi 

Un concept unique : jazz, soul et musique afro-américaine

L’enseigne se distingue par sa programmation musicale soigneusement travaillée. Souad est passionnée de jazz et de soul, et souhaite faire redécouvrir au public des artistes emblématiques comme Aretha Franklin, Nina Simone ou Ray Charles, mais aussi des talents émergents de la scène jazz contemporaine. Depuis deux ans, elle parcourt la France – de Lyon à Marseille, en passant par le Gard et même la Belgique – pour rencontrer des musiciens et constituer une programmation de qualité. Chaque soir, un pianiste-chanteur anime l’ambiance, parfois accompagné d’une chanteuse, d’un guitariste, d’un violoniste ou même d’un harpiste. Le piano et le matériel sont disponibles sur place, afin que les artistes puissent s’exprimer en toute liberté.

Un lieu cosy et intimiste au cœur de Besançon

Contrairement aux bars dansants, « Du côté de chez Souad » mise sur une atmosphère feutrée. « Je voulais un endroit où l’on puisse se poser après le travail, boire un verre, partager une planche, écouter de la bonne musique sans être assourdi, et surtout discuter tranquillement », explique-t-elle. L’espace, entièrement repensé avec l’aide d’un architecte, a demandé près d’un an de travaux. Les murs en bois ont laissé place à une ambiance élégante, sobre et accueillante. Le lieu compte 57 places assises ainsi qu’un salon oriental pouvant accueillir jusqu’à 27 personnes, idéal pour les groupes ou les événements privés.

L'interview de la rédaction : Souas Daoughi 

Une aventure entrepreneuriale portée par la passion

L'interview de la rédaction : Souas Daoughi 

Pour Souad Daoughi, cette ouverture est bien plus qu’un projet professionnel : « C’est ma vie, j’adore ce métier et je suis très contente, très fière d’avoir ouvert cet établissement », confie-t-elle avec émotion. L’investissement est énorme, aussi bien en temps qu’en énergie : « Il y a des soirs où je ne dors pas, parce que je veux que tout soit parfait pour les clients qui viennent. »