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Un grave accident de la route s’est produit hier soir, vers 20h30, à Morre, au Lieu-dit « Le trou au loup Â». Il s’agit d’un choc latéral entre deux voitures. On déplore deux victimes. Une jeune femme de 23 ans est grièvement blessée. La deuxième conductrice, âgée de 43 ans, présentait des blessures légères. Elles ont été transportées sur l’hôpital Jean Minjoz à Besançon.

Comme attendu, la Fédération SUD Santé Sociaux descendra ce dimanche 1er mai dans les rues de Besançon. Aux côtés d’autres syndicats, Marc Paulin et les siens iront défendre les milliers de soignants toujours suspendus par les centres hospitaliers. Une situation d’urgence pour nombre d’entre eux.

Un contexte alarmant

Chaque année, fête du Travail rime avec mobilisation pour les différents syndicats de travailleurs, qui profitent de cette journée pour faire part de leur mécontentement. Des revendications plein le mégaphone pour dénoncer des conditions de travail déplorables. Concernant la Fédération SUD Santé Sociaux, l’un des syndicats du secteur sanitaire et social, les protestations portent sur la situation « gravissime Â» qui règne au sein des services hospitaliers. Les soignants ne suivent plus la cadence, d’autant plus depuis la suspension de plusieurs de leurs collègues n’ayant pas souhaité participer à la campagne de vaccination contre la Covid-19. Marc Paulin, responsable du syndicat, met en garde : « On voit bien que le Ségur a ses limites et qu’aujourd’hui la situation hospitalière, nationale est gravissime. Â» Doutant sérieusement des intentions d’Emmanuel Macron quant au domaine de la santé publique, Marc Paulin soutient qu’il faut absolument que « le dossier de la santé des Français [soit] posé. Â»

Beaucoup d’incertitude

Le prochain mandat d’Emmanuel Macron suscite « de grosses interrogations Â» et notamment au niveau de la restructuration en profondeur du système de santé. Nombreux sont les soignants à lâcher prise, tombant dans une profonde dépression. Ainsi, la mobilisation du dimanche 1er mai sera une nouvelle possibilité de dénoncer, manifester leurs revendications, afin retrouver un sens à leur travail. « On ne travaille pas sur des machines, on travaille sur des humains Â», termine Marc Paulin.

L'interview de la rédaction / Marc Paulin

Dans la nuit de jeudi à vendredi, à Besançon, une patrouille de police secours a pris en charge un individu d’une trentaine d’années qui venait de proférer des menaces de mort à l’encontre d’un agent de sécurité d’un établissement de nuit, situé  grande rue. Il l’aurait également menacé avec un couteau. Il était fortement alcoolisé. Ramené au commissariat, il a été placé en garde à vue avec notifications des droits différée. Entendu, il ne reconnaissait pas les faits. Il s’expliquera le 13 mai prochain devant la justice.

Un feu d’habitation s’est déclaré ce matin, vers 6h, à Saint-Vit. A l’arrivée des secours, la maison s’était totalement embrasée. Quatre lances, dont une sur échelle, ont été nécessaires pour venir à bout de ce sinistre. Une famille de six personnes, dont deux enfants, a été relogée par la mairie. La mère de famille, une femme de 43 ans, légèrement intoxiquée par les fumées, a été prise en charge et transportée sur les urgences de l’hôpital Minjoz pour un bilan complémentaire.

La fête du Travail donne lieu chaque année aux traditionnelles manifestations, la CGT fait partie de ceux qui vont défiler au centre-ville de Besançon ce dimanche.

Le rendez-vous est fixé dimanche à 10h30 Place de la Révolution avec l’UNSA et la SNES-FSU. Le cortège partira en direction de la rue Battant, empruntera les quais et reviendra au centre-ville sur la rue de la République pour ensuite rejoindre la place du 8 septembre, puis la place Granvelle avant que le cortège ne se dissolve à la Préfecture. Florian Cholley, secrétaire général de l’union locale CGT souhaite une grande mobilisation : « On espère être le maximum, 2000 personnes ce serait très bien Â».

Trois principales revendications

Les syndicats veulent mettre en avant l’international avec la guerre en Ukraine et les enjeux que cela soulève. Les salaires sont également un grand enjeu de cette mobilisation. « Quand on demande une augmentation des salaires on parle de salaire brut pour financer la protection sociale, les caisses de retraites, ou encore l’assurance maladie Â». Enfin un volet sociétal et environnemental fera partie des grands sujets de cette manifestation. De plus, dans ce contexte d’élections, le secrétaire général réagit à la poussée de l’extrême droite : « Ce sont des valeurs contraires aux valeurs que nous défendons avec les autres syndicats Â».  La CGT organise pour cette journée du 1er mai un « Village CGT Â» avec des stands, une buvette restauration et des animations pour les petits et grands.

Info agenda : Le vendredi 13 mai prochain, la CGT appelle à une conférence sur les services publics.

L'interview de la rédaction

 

Publié dans Actualités

La société Ginko fait savoir que ce dimanche 1er mai, jour férié, les lignes 1 à 6 ne circuleront pas. Seules les lignes Ginko Citadelle, Ginko Hôpital, Ginko Gare, Ginko Clinique et Proxi TGV 1 à 4 circuleront normalement.

C’est en 1272 que la fruitière a été attestée, et c’est depuis cette date que l’on produit un fromage de garde, grâce aux huit exploitations présentes sur Levier. Samedi 30 avril,  le village fête cet anniversaire.

Ce sont 3 générations qui se sont succédées à la fruitière depuis 1905 : la famille Khüni de 1905 à 1919 puis la famille Gurtner de 1919 à 1985 et depuis 1985 la famille Badoz. L’appellation de Comté n’est apparue qu’au milieu du XXème siècle, aux origines de la fruitière on parlait de Vachelins, de Gruyères et d’Emmental. Aujourd’hui à la fruitière de Levier, du 15 février au 15 août, est produit du Comté et le reste de l’année est produit du Mont d’Or. « On ne peut pas avoir deux transformations dans un même atelier il faut que ce soit séparé car nous avons deux AOP Â» raconte Dominique Gabry président de la coopérative laitière, avant d’ajouter : « Cette fruitière a la particularité de ne pas avoir la gestion de l’aspect transformation, on confie ça à la fromagerie Badoz à Pontarlier Â». La fruitière leur confie le lait et c’est elle qui s’occupe ensuite de la transformation.

L'interview de la rédaction / Dominique Gabry

« Le Comté de Levier se conserve très bien. Il est de très bonne qualité Â»

En 1865, trois chalets sont construits à Levier à la suite d’un incendie. En 1905 est décidé de construire un seul chalet dit « chalet modèle Â» pour privilégier le lieu, il a l’avantage d’être central. C’est en 1949 qu’un magasin spécifique ouvre ses portes. Un nouvel incendie a lieu 9 ans plus tard, qui donne lieu à une reconstruction avec six caves. Malgré les changements en ce qui concerne le lieu de la fruitière, Jean-Pierre Gurtner, élu et passionné du monde agricole,  l’assure : « Le Comté de Levier se conserve très bien et est de très bonne qualité Â». Aujourd’hui, cette fruitière  représente le patrimoine de la commune, agricole et fromager : « Je pense qu’un élément patrimonial,  on le converse. On fait en sorte qu’il puisse résister au temps et que cela perdure Â».

L'interview de la rédaction / Jean-Pierre Gurtner

Place aux festivités

Ce samedi 30 avril, Levier célèbre les 750 ans de sa fruitière avec au programme, la fabrication à l’ancienne d’un Comté, la présence d’une mini-ferme, la visite de l’atelier de transformation et des animations et structures gonflables pour les enfants. De plus le magasin sera ouvert de 9h à 19h non-stop. « On a eu l’idée il y un an d’immortaliser cet évènement important à nos yeux Â» relate le président. Pour le repas du midi, quelques 600 personnes sont attendues pour partager une fondue.

Le Grand Besançon Doubs Handball tient sa nouvelle recrue. Martin Petiot (30 ans / 199 cm / 88 kg), qui arrive du club d’Esch Handball, qui évolue en D1 masculine au Luxembourg, portera les couleurs bisontines la saison prochaine. Il a évolué durant trois saisons au sein de ce collectif. Il vient de s’engager jusqu’en 2024 avec le GBDH.