Depuis ce début d’année 2023, deux bus, 100% électrique, ont rejoint le parc Ginko. Les usagers pourront les emprunter sur les lignes 10 (CHU Minjoz – Chaffanjon) et très prochainement, en mars, sur la ligne Ginko Citadelle. Le coût de ces deux nouveaux véhicules s’élève à plus de 1 million d’euros. Le choix du bus Heuliez s’est effectué à l’issue d’une phase de test à laquelle ont participé des voyageurs, les personnels de conduite et les agents de maintenance. Le silence et le calme du véhicule, sa maniabilité, la puissance de son moteur ou encore l’accessibilité des organes mécaniques et la simplicité des batteries font partie des arguments forts.
250 kilomètres d’autonomie
Il s’agit d’un bus de 10 mètres de long, fonctionnant avec une batterie, permettant environ 250 kilomètres d’autonomie. « Ce qui est suffisant pour assurer un service d’une journée ». Ces véhicules offrent une capacité de 17 places assises et permettant d’accueillir 80 voyageurs maximum.
Réduire les émissions de gaz à effet de serre
Pour desservir intégralement les lignes retenues, deux autres bus électriques similaires seront acquis « à court terme ». Ils rejoindront le parc de 114 véhicules, composés de bus fonctionnant au gaz naturel, bientôt au biogaz et au fioul. Difficile pour l’heure d’envisager le réseau Ginko entièrement assuré par des bus électriques. Néanmoins, il est rappelé que l’arrivée du Tram et ses 19 rames ont permis de mettre hors circuit 70 bus classiques. Le réseau Ginko a bien l’intention de poursuivre la transition écologique qu’il a déjà engagée. « Keolis Besançon met tout en œuvre pour maîtriser l’empreinte environnementale de ses activités » annonce l’entreprise dans son 1er journal consacré à ses activités.
Le reportage de la rédaction : Marie Zehaf, l'élue en charge des transports à Grand Besançon Métropole et Alain Beller, chef d'équipe manager chez Keolis.