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Un incendie s’est déclaré mercredi soir, vers 22h,  dans la cave d’un immeuble, comprenant quatre logements, rue des Lilas, à Besançon. Les sapeurs-pompiers du Doubs ont rapidement maîtrisé le sinistre à l’aide d’une seule lance. L’occupant du logement situé au-dessus de la cave touchée a dû être relogé chez un ami.

La Coordination Rurale du Doubs et du Territoire de Belfort alerte sur une situation jugée intenable. En raison des restrictions liées à la Dermatose Nodulaire Contagieuse, plusieurs exploitations ne peuvent toujours pas rentrer leurs bovins, immobilisés en pâture malgré les intempéries.

La CR a demandé une réunion en urgence avec le préfet. Une dérogation pour motif de bien-être animal est en cours d’instruction. Sans réponse rapide, les éleveurs annoncent qu’ils sont prêts à conduire des bovins devant la préfecture dès ce jeudi, pour dénoncer « un blocage administratif et obtenir le retour immédiat des animaux en bâtiments Â».

Ce mercredi midi, sur la RN57 à La Vrine, une voiture a effectué une sortie de route. L’automobiliste, un homme de 72 ans en arrêt cardio-respiratoire, a été dégagé d’urgence par la Police aux frontières et des témoins, avant d’être réanimé par les sapeurs-pompiers du Doubs. Après avoir retrouvé une activité cardiaque grâce à un choc délivré sur place, il a été transporté médicalisé au CHU Minjoz, son pronostic vital restant engagé.

L’Espace des Vallières accueillera les 28 et 29 novembre la 8ᵉ édition du Festi’Diff, le Festival des Différences. Un rendez-vous unique dans le Haut-Doubs, placé sous le signe du partage, de la création artistique et de la valorisation des singularités, qu’elles soient liées au handicap ou à la diversité sociale et culturelle.

L'interview de la rédaction : Aurélien Bouveret 

 

Un festival porteur de sens

Créé pour mettre en lumière toutes les formes de différences — handicaps visibles ou invisibles, parcours de vie variés, origines et cultures diverses — le Festi’Diff est devenu un temps fort du territoire. « C’est un festival dédié au handicap, mais pas seulement : on parle de toutes les différences. L’idée est que, l’espace d’un week-end, chacun puisse se retrouver dans un moment de fête et de convivialité », explique Aurélien Bouveret, le programmateur de l’évènement.  Porté par l’association Espace Mont d’Or, l’événement revendique « une vision ouverte, inclusive et joyeuse Â». Le public y découvre chaque année des spectacles originaux, où artistes professionnels et personnes en situation de handicap se partagent la scène.

Une programmation singulière, faite de créations inédites

La force du Festi’Diff réside dans son approche artistique : une programmation construite chaque année sur mesure, en collaboration étroite avec des artistes locaux et plusieurs établissements médico-éducatifs. « L’association me laisse carte blanche pour proposer une programmation et imaginer des créations en partenariat avec des artistes de la région ou pas. Nous travaillons aussi avec différents IME », précise Aurélien Bouveret.  Pour cette 8ᵉ édition, des jeunes des IME de Membray (Haute-Saône) et de Besançon monteront sur scène aux côtés de musiciens, danseurs ou comédiens professionnels. Ces créations collectives, conçues spécialement pour le festival, constituent de véritables temps forts. Parmi les têtes d’affiche cette année : Percujam, Nadamas, Mystically, Batukador, les Tontons Gênants, Picon Mon Amour et Sang d’Ancre. Cette année, Solène Lucaselli-Coquillon, de son nom de scène ENELOS, est la marraine de l’évènement.  

L'interview de la rédaction : Aurélien Bouveret 

Des moments exceptionnels sur scène

Le Festi’Diff offre une occasion rare à des jeunes et adultes qui n’ont pas l’habitude de se produire devant un public. « C’est une opportunité incroyable pour eux d’être sous les projecteurs, d’exprimer leurs talents et de partager des émotions fortes. Ces moments sont toujours exceptionnels », souligne Aurélien.  Au-delà des performances artistiques, le festival se veut un espace de rencontre, de solidarité et de découverte. Habitants, familles, professionnels du secteur médico-social, curieux ou passionnés d’art se retrouvent à Labergement-Sainte-Marie pour célébrer la richesse de la diversité humaine.

L’équipe du Festi’Diff espère accueillir, cette année encore, un public nombreux pour cette nouvelle édition. Pour toute savoir sur l’évènement et la billetterie : www.festi-diff.fr

La Ville de Besançon poursuit sa démarche ambitieuse de valorisation des femmes dans l’espace public. Par l’installation de plaques biographiques, la dénomination de nouvelles rues et la création d’un parcours patrimonial dédié, la municipalité entend rendre visible l’héritage de femmes scientifiques, artistes, militantes ou encore résistantes, longtemps oubliées dans la mémoire collective. Ce matin, une plaque a été inaugurée devant l’école Pierre et Marie Curie, dans le quartier de Palente. Elle rendant hommage à Irène Joliot-Curie.

L'interview de la rédaction : Aline Chassagne 

Un parcours pour découvrir Besançon autrement

Ce parcours, pensé pour les habitants comme pour les visiteurs, invite à arpenter le centre-ville mais aussi certains quartiers périphériques à la rencontre de figures féminines marquantes. Chaque plaque comporte des éléments biographiques détaillés, permettant de contextualiser le parcours de ces femmes et de comprendre leur rôle dans l’histoire : scientifique, artistique, politique ou syndicale. « Ce cheminement permet de découvrir la ville à travers ces personnages, et de mieux comprendre leur contribution à notre société », souligne Aline Chassagne, élue de la majorité municipale bisontine, en charge de la culture et du patrimoine historique. 

Une initiative pour corriger une inégalité historique

Cette action s’inscrit dans un constat largement partagé, avant cette mandature, seuls 5% des noms de rue à Besançon portaient le nom d’une femme. Pour la municipalité, agir sur ces symboles participe pleinement à la lutte contre les inégalités femmes-hommes. « Remettre les femmes dans l’espace public, c’est rappeler leur place dans notre histoire. Les rues, les places, les squares, mais aussi les statues, deviennent des supports de mémoire visibles par toutes et tous », explique Mme Chassagne.  L’objectif est double : offrir une meilleure représentation féminine dans la ville et nourrir le regard des plus jeunes générations.

L'interview de la rédaction : Aline Chassagne 

Un dispositif pensé pour les familles et les écoles

La localisation de certaines plaques, notamment à proximité d’établissements scolaires, n’est pas anodine. La municipalité revendique un intérêt particulier pour les relations intergénérationnelles, permettant aux enfants, aux parents, aux grands-parents et aux enseignants d’être confrontés quotidiennement à ces figures féminines. « Devant une école, on touche plusieurs générations. C’est essentiel en termes de pédagogie et de transmission. Ces femmes ont façonné notre histoire, avec un grand H mais aussi à travers des trajectoires individuelles incroyables », rappelle l’élue. Le parcours devient ainsi un outil éducatif, culturel et citoyen.

L'interview de la rédaction : Aline Chassagne 

Statues, rames de tram et nouvelles rues : des hommages multiples

Au-delà des plaques, Besançon a multiplié les formes d’hommage : des statues dédiées à Henriette de Crans, Colette et Eugénie d’Héricourt, des rames de tram portant les noms d’Odile Selb-Bogé, résistante déportée, Denise Lorach, fondatrice du Musée de la Résistance et de la Déportation, ou encore Germaine Tillion, honorée une nouvelle fois. Plusieurs rues et lieux publics ont également été renommés en hommage à des femmes telles qu’Isabelle Febvay, Gisèle Halimi, Germaine Tillion, Yvonne Bühler, Paulette Guinchard, Marguerite Vieille-Marchiset, Clarisse Vigoureux, Gabrielle Petit, Assia Djebar, Hannah Arendt, Janine Andrade ou encore Yvonne Grappin.

Focus : Irène Joliot-Curie, une figure mise à l’honneur

L’une des deux plaques dévoilées ce mercredi célèbre Irène Joliot-Curie, chimiste, physicienne, prix Nobel de chimie 1935 aux côtés de son mari Frédéric Joliot-Curie, et l’une des premières femmes à entrer dans un gouvernement français en 1936. Fille de Pierre et Marie Curie, pionnière de la radioactivité artificielle, elle fut également commissaire au Commissariat à l’énergie atomique en 1945. Décédée en 1956 d’une leucémie liée à son exposition professionnelle au polonium et aux rayons X, elle symbolise à la fois l’excellence scientifique et l’engagement politique. Placée « à la croisée des chemins du quartier et des générations », sa plaque s’intègre pleinement à ce parcours de mémoire féminine.

 Ce mercredi matin, sur la route nationale 57, à hauteur de La Vrine, dans le Val d’Usiers, un automobiliste  de 72 ans a été pris en charge dans un état grave par les sapeurs-pompiers. Réanimé sur place par les secours, il a ensuite été médicalisé et transporté vers le CHU Minjoz à Besançon. Son pronostic vital est engagé.

Mardi, en séance au Sénat, la sénatrice jurassienne Sylvie Vermeillet a dénoncé le projet gouvernemental visant à réduire drastiquement la prise en charge des cures thermales, passant de 100 % à 65 % pour les patients en affection de longue durée et de 65 % à seulement 15 % pour les autres. « Une mesure qui menacerait directement les cités thermales de Salins-les-Bains et Lons-le-Saunier, en imposant un reste à charge de plusieurs centaines d’euros Â» explique-t-elle.

 

 

Mme Vermeillet rappelle que le thermalisme, « bien que marginal dans le budget de la Sécurité sociale, génère 4,8 milliards d’euros de retombées économiques et fiscales Â». Elle appelle le gouvernement à renoncer à cette orientation et à engager un dialogue avec la filière « pour préserver ce modèle de soin et de développement territorial Â».

Entre janvier et août 2025, la police de Besançon a élucidé huit faits d’extorsion commis via un site de rencontres homosexuel. Les victimes, ciblées en raison de leur orientation sexuelle, étaient attirées dans des guet-apens, agressées sous la menace d’armes blanches, parfois séquestrées et dépouillées.

L’enquête a permis d’identifier deux équipes distinctes, l’une responsable de six agressions filmées et l’autre de deux séquestrations à domicile. Les cinq mis en cause, interpellés en flagrance, ont été présentés au juge d’instruction pour extorsion, violences aggravées et infractions commises en raison de l’orientation sexuelle des victimes.