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Ce mercredi, à l’occasion de la séance de questions d’actualité au Sénat, Sylvie Vermeillet, la parlementaire jurassienne, a interpellé le gouvernement sur les injures et attaques personnelles dont a été victime Gabriel Bremond, le Maire de la commune d’Eclans-Nenon, les 25 décembre et 1er janvier derniers. Des tags ont été découverts partout dans le village et sur les murs de la mairie. Il s’agissait d’injures homophobes et d’attaques personnelles « d’une violence inouïe Â» a précisé Mme Vermeillet devant Gabriel Attal.

Une expérience politique de plus pour la sénatrice jurassienne Sylvie Vermeillet. Désignée récemment vice-présidente du Sénat, après sa brillante élection, dès le 1er tour, le 24 septembre dernier, Mme Vermeillet a tenu sa première présidence au palais du Luxembourg. Une mission qu’elle pourra endosser lorsque Gérard Larcher sera absent. Rappelons que, lors de son premier mandat, Sylvie Vermeillet était vice-présidente de la commission des finances.

Réélue triomphalement par les grands électeurs jurassiens, la sénatrice Sylvie Vermeillet a obtenu la confiance de ses pairs du Palais du Luxembourg. Alors qu’elle était, lors du précédent mandat, vice-présidente de la commission des finances, elle a décroché une plus haute  responsabilité en début de semaine, en devenant vice-présidente du bureau du Sénat. Une nouvelle mission qu’elle occupera avec sept autres parlementaires, aux côtés du LR Gérard Larcher, qui a retrouvé son fauteuil de président.

Ce dimanche, les 998 grands électeurs jurassiens ont élu les deux sénateurs du département pour les six prochaines années. Avec 57,4% des suffrages, la centriste Sylvie Vermeillet a été réélue dès le 1er tour. Clément Pernot, le Président LR du Conseil Départemental du Jura, qui laissera son fauteuil, a remporté le 2è tour de scrutin, avec 39,17% des suffrages.

Les autres résultats du 2è tour

Jean Daniel Maire (DVC) : 32,3%

Liliane Lucchesi (SOC) : 16,8%

Virginie Pâte (DVC) : 4,8%

Aurore Vuillemin-Plançon (RN) : 4,1%

Véronique Asnard (FI) : 2,5%

A l’issue du 1er tour des élections sénatoriales qui se déroulent ce dimanche en France, et notamment dans le département du Jura, seul département franc-comtois concerné par ce scrutin, la sénatrice centriste sortante Sylvie Vermeillet (57,41%) a été élue, en l’occurrence réélue. Le deuxième élu sera connu à l’issue du 2è tour ce dimanche soir.  998 grands électeurs sont appelés aux urnes ce dimanche.

Les autres résultats ( les élus en caractère gras se maintiennent au 2è tour)

Clément Pernot (LR) : 33,51%

Gérôme Fassenet (LR) : 24,53%

Liliane Lucchesi (SOC) : 17,01%

Jean Daniel Maire (DVC) : 13,78%

Virginie Pâte (DVC) : 6,61%

Aurore Vuillemin-Plançon (RN) : 5,7%

Jean-Louis Millet (DVD) : 5,4%

Véronique Asnard (FI) : 5,01%

Emeri Pauvret (FI) : 4,59%

Les élections sénatoriales se dérouleront le 24 septembre prochain. En Franche-Comté, le Jura, fait partie des départements où un scrutin sera organisé. Les candidats ont jusqu’à vendredi pour déposer leur candidature en préfecture. La centriste Sylvie Vermeillet sollicite un deuxième mandat de six ans auprès des grands électeurs jurassiens. Interview.

Pourquoi sollicitez-vous un nouveau mandat ?

Je suis aujourd’hui forte de l’expérience que j’ai vécue ces six dernières années au sein de cette haute assemblée. Il y a trois ans, je suis devenue  vice-présidente de la commission des finances du Sénat. C’est un atout indéniable pour pouvoir être très opérationnelle et très efficace dans un nouveau mandat.

Comment concevez-vous votre rôle de sénatrice ?  Il conjugue responsabilités nationales et locales ?

Le territoire d’un sénateur est très vaste puisqu’il évolue sur un département tout entier. A la différence des députés qui se partagent le département en plusieurs circonscriptions. Un sénateur fait beaucoup de kilomètres pour aller à la rencontre de l’ensemble de ses communes. Dans le Jura, ce sont 494 communes. On se partage entre une présence du mardi au jeudi à Paris et le reste du temps sur le territoire.  Ma fonction ne consiste pas à dénoncer des problèmes, mais de trouver des solutions. Les Maires n’attendent pas seulement  que l’on porte leur parole à Paris, ils attendent que l’on trouve des solutions à leurs difficultés.

Sommes-nous d’accord, si je vous situe au centre-droit de l’échiquier politique ?

Tout à fait. C’est mon positionnement. Je suis  modérée. Je suis quelqu’un d’ouvert d’esprit. J’entends et j’écoute. Gérard Larcher, le président du sénat, a une maxime : « jamais non par principe. Jamais oui par discipline Â». Cela me va très bien. Cela veut dire que l’on n’obéit pas à des logiques partisanes au Sénat. On écoute. On travaille de manière très approfondie. Ensuite, on se détermine sur un vote. D’où mon positionnement centre-droit qui me convient très bien et qui me permet d’écouter chacun.

Comment faites-vous campagne ? Rappelons que cette élection est particulière dans son mode de scrutin.

J’ai commencé tôt. Dès fin juin,  j’ai organisé des réunions sur l’ensemble du territoire. J’ai déjà organisé une trentaine de réunions sur tous les ex-cantons jurassiens pour être au plus près des grands électeurs.

Le contexte est-il différent qu’en 2017 ?

Oui. Certains candidats revendiquent des enjeux très politiques par exemple. Alors que je suis sur du pragmatisme. Je conçois ma fonction en étant très à l’écoute des maires, en écoutant leur problème. Je crois au travail de fourmi. Je prends chaque dossier et j’essaie de trouver une réponse à chaque fois. Effectivement, je suis loin des enjeux politiques que certains voudraient faire jouer au Sénat. Le Sénat reste une assemblée politique. C’est clair. Mais pas de la même manière que l’Assemblée nationale.

Vous regrettez la candidature de Clément Pernot ?

Pas du tout. Je suis très attachée à la démocratie. Il fait sa campagne. Il fait ses propositions. Le 24 septembre, ce sera un instant de vérité pour chacun d’entre-nous Si c’est l’offre de Clément Pernot qui convient, on s’y adaptera. Je vois qu’il y a beaucoup de candidatures. Je trouve très bien que les grands électeurs aient un panel de candidats qui soit le plus large possible.

Il ne faut pas oublier la ruralité ?

La ruralité a besoin de parlementaires qui portent sa voix.  Les élus sont force de propositions. Chaque fois que l’on peut réduire les écarts entre l’urbain et le rural, il faut le faire. Sans forcément les opposer. C’est une réalité financière. L’état consacre plus de moyens aux villes qu’aux campagnes. Il faut que les parlementaires arrivent à réduire ces écarts. Sans bouleverser les grands équilibres. La ruralité a besoin d’être entendue aussi sur la complexité des démarches administratives qui s’alourdissent. Les maires le dénoncent beaucoup. Tout est très compliqué. Il faut à chaque fois des bureaux d’étude, des cabinets, … Alors qu’il y a une vingtaine d’années, pas mal de choses pouvaient se faire au niveau de la commune. Il y a une espèce de complexification des pratiques administratives qui à tendance à exaspérer.

L'interview de la rédaction ?

La réforme des retraites est au cœur de l’actualité. Ce jeudi, une grande journée de mobilisation, à l’appel de tous les syndicats, est prévue partout en France. Du côté de l’exécutif, depuis plusieurs jours, les membres du gouvernement tentent de convaincre sur les plateaux de télévision et les studios de radio. Les parlementaires, eux-aussi, montent au créneau. Au Sénat, l’élue jurassienne Sylvie Vermeillet, cheffe de file union centriste, a été désignée rapporteuse sur la réforme des retraites. Rencontre.

Mme Vermeillet juge cette réforme « utile Â», mais elle souhaiterait que des améliorations et modifications soient apportées. « Je comprends qu’elle ne soit pas du goût de tout le monde. Néanmoins, si on veut sauver le système de retraite par répartition, il faut en passer par là. Il faut penser à nos enfants et petits-enfants et leur permettre d’avoir un revenu qui corresponde à leur effort de travail Â». Pour Mme Vermeillet, il est « difficile de faire autrement Â». « L’espérance de vie augmente et il faut faire un petit effort et allonger la durée du temps de travail Â» explique la sénatrice du Jura. Et de poursuivre : « Je ne suis pas une fan des 64 ans. Je suis plutôt portée sur une idée de 63 ans, avec des efforts plus conséquents sur le travail des seniors Â». Parmi les propositions que la sénatrice souhaite formuler, celle portant sur l’instauration « d’une retraite à temps partiel Â» dès l’âge de 60 ans. « Je suis assez favorable pour planifier et organiser les départs en retraite sous des formes aménagées. Ce qui permet notamment de transmettre les compétences des seniors Â» ajoute-t-elle.

Une vraie politique familiale

Sylvie Vermeillet souhaite également que le nouveau projet de loi prévoit une véritable « politique nataliste Â». « C’est fondamentale dans le rétablissement du système de retraite Â». Et de compléter :  «  Il ne faut pas pénaliser les femmes qui veulent avoir des enfants durant leur carrière professionnelle pendant leur congé maternité Â». Pour la parlementaire, cette décision doit s’accompagner d’une volonté politique soutenant la création de places en crèche ou de maisons d’assistantes maternelles, … .

L'interview de la rédaction / Sylvie Vermeillet

 

Avec 187 voix pour et 66 contre, le Sénat a adopté ce week-end le pass vaccinal. L’Assemblée Nationale lui a emboîté le pas dimanche lors d’une ultime lecture. Sylvie Vermeillet, la sénatrice centriste jurassienne reconnaît que sa réflexion a évolué au fil du temps.

Parce que la situation dans les hôpitaux l’inquiète et parce que des opérations doivent être reportées, Sylvie Vermeillet a choisi de voter en faveur du passe vaccinal, comme une majorité de ses collègues. Néanmoins, la Sénatrice n’est pas totalement satisfaite. Elle aurait aimé que davantage de propositions, émanant du Palais du Luxembourg, soient retenues dans le projet de loi final. Elle évoque notamment l’absence de notion en termes de durée   et de jauge dans les hôpitaux. « Nous aurions par exemple aimé qu’en dessous de 10.000 patients dans les hôpitaux, on s’arrête d’imposer la vaccination Â».

Sylvie Vermeillet rappelle que le Sénat est très attaché aux valeurs de liberté au sein de la société française. « Nous votons dans l’intérêt du plus grand nombre et nous essayons d’être le plus juste possible Â» conclut  la sénatrice, qui reconnaît, elle aussi, avoir reçu des mails de protestation et de menace. Elle ne se refuse pas d’ailleurs de porter ces écrits devant la justice.

L'interview de la rédaction :

Lors des traditionnelles questions au gouvernement du mercredi, la sénatrice jurassienne Sylvie Vermeillet a interpellé l’exécutif sur le déficit public et la dette publique de la France. La parlementaire centriste a notamment questionné le gouvernement sur « sa stratégie de désendettement Â». Cette prise de parole intervient au lendemain de l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron.