Le 16 septembre, à Besançon, une perquisition menée au 28 rue de Savoie a permis la découverte d’un arsenal impressionnant et de produits stupéfiants. Alertés par un renseignement sur un trafic de drogue, les enquêteurs ont confirmé les soupçons grâce à un chien spécialisé.
Chez une femme de 38 ans, les forces de l’ordre ont saisi notamment un pistolet automatique CZ P75 de calibre 9 mm (catégorie A), plusieurs armes de chasse, plus de 280 munitions de divers calibres, 770 euros en espèces et 13 grammes de résine de cannabis.
La mise en cause, qui nie toute implication, a été placée en garde à vue puis libérée le jour même. Elle est convoquée en justice le 19 mars 2026 dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), doublée d’une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) le 24 juin 2026.
Le préfet du Doubs, Rémi Bastille, a annoncé ce jeudi l’interdiction du festival néonazi « Black Métal Blitzkrieg V2 » sur l’ensemble du département, du 19 septembre à 16h jusqu’au lundi 22 septembre à 8h. Cette décision s’inscrit dans une mobilisation coordonnée des autorités face aux risques de repli du rassemblement, initialement prévu dans la Meuse. Une mesure identique avait déjà été prise hier par le préfet du Jura. Les forces de l’ordre seront déployées pour prévenir toute tentative d’organisation clandestine.
A Pontarlier. Le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté a participé ce jeudi 18 septembre à REMPAR25, un exercice national, piloté par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, visant à simuler une cyberattaque d’ampleur.
Cette opération grandeur nature mobilise les acteurs publics et privés pour apprécier leur capacité à réagir face à une attaque informatique. Au CHIHC, l’ensemble des services — des ressources humaines à la direction stratégique — ont été impliqués pour protéger les données de santé et garantir la continuité des soins.
Selon des chiffres communiqués par le Rectorat de Besançon, plus de 15% des enseignants sont mobilisés lors de cette journée d’action sociale. Soit 15,7% annoncés dans le 1er degré. Un taux de 14,7% est relayé pour le second degré dans l’académie de Besançon. On notera également que des actions de blocage ont été menés devant les lycées Nicolas Ledoux et Pasteur à Besançon.
Une mobilisation sans précédent touche les officines françaises ce jeudi, avec près de 98 % des pharmacies en grève selon le syndicat des Pharmaciens de France. En cause : un arrêté gouvernemental visant à réduire les remises sur les médicaments génériques de 40 % à 20 %, une mesure jugée « assassine » par les professionnels du secteur. Plusieurs centaines de pharmaciens et kinésithérapeutes, venus de toute la région, ont répondu à la mobilisation de ce matin au centre-ville de Besançon.
L'interview de la rédaction : Jérôme Pheulpin, président de la Fédération des Pharmaciens de France en Haute-Saône (FSPF)
Une menace directe pour la survie des officines
Pour Jérôme Pheulpin, président de la Fédération des Pharmaciens de France en Haute-Saône (FSPF), cette baisse représenterait une perte moyenne de 30.000 euros par pharmacie, mettant en péril leur équilibre économique déjà fragilisé par l’inflation. « Si cet arrêté passe, 33 % des pharmacies françaises pourraient fermer définitivement », alerte-t-il.
Une mobilisation soutenue par les patients
Les pharmaciens comptent sur le soutien du public, notamment via des pétitions disponibles dans les officines. L’objectif : faire pression sur le gouvernement pour que le plafond des remises génériques soit inscrit dans la loi de financement de la Sécurité sociale 2026, et non laissé à la discrétion du pouvoir exécutif.
L'interview de la rédaction : Jérôme Pheulpin, président de la Fédération des Pharmaciens de France en Haute-Saône (FSPF)
Un service minimum maintenu
Malgré l’ampleur de la grève, les pharmacies de garde assurent un service sanitaire minimum pour répondre aux urgences. Le mouvement pourrait se durcir si aucune réponse n’est apportée par les autorités.
Ce jeudi, de 11h à 14h, le Campus de la Bouloie, à Besançon, accueille son 1er forum « Trouve ton job », une initiative dédiée à l’emploi étudiant, qui rassemble une dizaine d’organismes et entreprises autour de secteurs clés comme le baby-sitting, le périscolaire, les cours à domicile et la restauration.
Un forum pour répondre à une demande croissante
Organisé en partenariat avec Info Jeunes Bourgogne-Franche-Comté, et soutenu par la Région et la Ville de Besançon, ce forum vise à faciliter l’accès à des emplois adaptés aux contraintes des étudiants. « Les jeunes cherchent avant tout à financer leurs études, leur logement, leur quotidien. Ce forum répond à une vraie nécessité », souligne une Jennyfer Gehin du service emploi étudiant du Crous Bourgogne Franche-Comté.
Des secteurs accessibles et flexibles
Les offres proposées sont variées et pensées pour s’adapter aux rythmes universitaires : Restauration : contrats de 10h/semaine, souvent sur le temps du midi. Périscolaire : missions de remplacement selon les disponibilités des étudiants. Baby-sitting : préférence pour les jeunes véhiculés, pour faciliter les gardes à domicile. Cours à domicile : réservés aux étudiants compétents dans les matières enseignées. Les contrats proposés sont principalement des CDD ou des contrats emploi étudiant, permettant une certaine souplesse.
L'interview de la rédaction : Jennyfer Gehin du service emploi étudiant au CROUS BFC
Une réponse à la précarité étudiante
Face à une précarité grandissante, ce forum se veut une réponse concrète aux besoins financiers des jeunes. L’accès à un emploi ponctuel ou régulier devient souvent un passage obligé pour poursuivre sereinement ses études. « On voit de plus en plus d’étudiants, y compris internationaux, venir chercher un job. Le besoin est réel et croissant », confirme un représentant.
L'interview de la rédaction : Jennyfer Gehin du service emploi étudiant au CROUS BFC
Une mobilisation collective
Le succès de cette première édition repose sur une synergie entre acteurs publics et privés. En plus des offres d’emploi, les jeunes peuvent échanger avec des professionnels, obtenir des conseils et s’inscrire sur des listes pour des missions futures. Ce forum marque une étape importante dans la lutte contre la précarité étudiante en Bourgogne-Franche-Comté.
Ce jeudi 18 septembre, la France connaît une journée de mobilisation sociale d’ampleur. À l’appel de l’intersyndicale, plus de 250 rassemblements sont prévus dans tout le pays, réunissant salariés, fonctionnaires et étudiants. Près d’un million de manifestants sont attendus dans les rues pour dénoncer les politiques d’austérité et la dégradation des conditions de travail. Au programme : grèves massives, manifestations dans les grandes villes, et actions de blocage. Les secteurs des transports, de l’éducation, de la santé et de l’énergie seront fortement mobilisés.
A Besançon, les pharmaciens et les kinés, avec dans les rangs le monde étudiant, se réunissent sur la place de la Révolution ce matin. Une délégation doit être reçue à la préfecture. A 14h, à l’appel de l’intersyndicale, un grand rassemblement est annoncé au départ de la place de la Révolution.
Dans le Jura, des mobilisations sont prévues à Dole et Saint Claude ce matin. Le rendez-vous est fixé devant les sous-préfectures. A Lons-le-Saunier, on se rassemblera, à 15h, sur la place de la liberté.
Depuis sa prise de fonction le 1er septembre 2023, Cathy Schmerber, présidente du tribunal administratif de Besançon, imprime sa marque sur une juridiction en pleine évolution. À l’occasion de l’audience solennelle de rentrée, elle a dressé un bilan des tendances marquantes et des défis à venir.
Une activité en hausse, portée par les procédures d’urgence
Avec près de 2 600 requêtes enregistrées, le contentieux global connaît une hausse modérée, mais c’est surtout le nombre de référés — procédures d’urgence visant à suspendre une décision ou à imposer une mesure dans des délais très courts — qui explose. Certaines affaires sont traitées en moins de 48 heures, illustrant la réactivité croissante de la juridiction.
L'interview de la rédaction : Cathy Schmerber, présidente du tribunal administratif de Besançon
Des affaires emblématiques
Parmi les dossiers marquants évoqués lors de l’audience :
L’affaire du rappeur Freeze Corleone, dont l’interdiction de se produire aux Eurockéennes a été confirmée par le tribunal.
Une décision rare en jugement de fond, où l’État a été enjoint de prendre les mesures nécessaires pour accueillir un jeune adulte handicapé, privé de structure d’accueil depuis des années malgré les démarches de son frère.
L'interview de la rédaction : Cathy Schmerber, présidente du tribunal administratif de Besançon
Une juridiction plus accessible et mieux connue
La présidente souligne une volonté de sortir de la tour d’ivoire : communication renforcée, médiatisation post-Covid, et surtout dématérialisation avec l’application Télérecours Citoyens, qui permet à tout justiciable de saisir le tribunal en ligne, parfois même à minuit. Si cette facilité d’accès est saluée, elle ne dispense pas des exigences de recevabilité, souvent mieux maîtrisées avec l’aide d’un avocat.
Renouvellement et excellence des délais
Deux nouvelles magistrates ont rejoint la juridiction en qualité de rapporteurs, affectées aux première et deuxième chambres. Les fonctions de rapporteur public restent réservées aux magistrats expérimentés. Côté délais, Besançon se distingue avec une moyenne de jugement de 1 an et 13 jours, bien en dessous de la moyenne nationale. Les référés peuvent être jugés en 48 heures, et les requêtes irrecevables parfois en quelques heures.
Une justice administrative à portée de clic
L’application Télérecours Citoyens permet à chacun de déposer une requête, joindre des pièces, et initier une procédure. Le greffe prend ensuite le relais pour l’enregistrement et l’instruction.
Sous l’impulsion de Cathy Schmerber, le tribunal administratif de Besançon s’affirme comme une juridiction plus ouverte, plus rapide et plus proche des citoyens, tout en maintenant l’exigence technique propre au contentieux administratif.