Choix du secteur :
Se connecter :
 

On n’avait pas vu cela depuis 2023 et les mobilisations contre la réforme des retraites, les huit grandes organisations syndicales appellent à la grève et à une manifestation ce jeudi pour dénoncer « le budget d’austérité », la réforme des retraites et les coupes dans les services publics.  Des perturbations dans les transports, les administrations et l’éducation sont annoncées.

Le départ de François Bayrou et l’arrivée à Matignon de Sébastien Lecornu n’y changeront rien. Réunis en conférence de presse ce matin, les porte-parole syndicaux départementaux  ont dressé un même constat : les mesures annoncées font peser l’effort sur les salariés, alors que, selon eux, de lourdes exonérations et des dividendes continuent d’enrichir une poignée d’acteurs économiques sans contrepartie. « Ce n’est pas aux salariés de payer ce que nous n’avons pas contracté », a résumé Rachel Messous, secrétaire départementale de Force Ouvrière, en appelant non seulement à la grève le 18, mais aussi à la mobilisation dans les entreprises.

L'interview de la rédaction : Stéphane Fauconnier (UNSA) 

Revendications et message politique

Les syndicats concentrent leurs revendications autour de quatre axes : l’abrogation — ou la renégociation — de la réforme des retraites, l’arrêt des suppressions de postes et du gel du point d’indice dans la fonction publique, la défense des services publics (santé, éducation, secteur médico-social) et une redistribution plus équitable des richesses. Ils dénoncent notamment, chiffres à l’appui, l’ampleur des aides publiques aux entreprises et la part des dividendes reversés aux actionnaires, arguments utilisés pour réclamer un « budget de justice sociale et environnementale ».

L'interview de la rédaction : Rachel Messous ( Force Ouvrière) 

Situations concrètes à Besançon : écoles, hôpitaux, médico-social

Les représentants syndicaux ont dressé un tableau local alarmant : manque d’AESH dans les écoles, postes non remplacés dans l’éducation, suppressions de lits et tensions à l’hôpital, fragilité des structures médico-sociales. « Cette rentrée, les notifications d’accompagnement ne sont pas honorées », a alerté Karine Laurent du syndicat FSU, pointant les conséquences pour les élèves et les enseignants. Il en est de même dans le secteur hospitalier et social, où les dernières déclarations de Sébastien Lecornu sur l’implantation de maisons de santé dans les zones déficitaires suscitent la colère, compte tenu de la situation en termes de recrutement et d’emplois dans ces structures.

L'interview de la rédaction :  Karine Laurent (FSU) 

Organisation de la journée et perturbations attendues

Les syndicats ont dévoilé l’itinéraire du cortège traversant des lieux symboliques de la ville — place de la Révolution, Battant, Pont de Bregille, Sarrail, Préfecture— avant une dissolution en fin de parcours à Chamars. Une assemblée générale « éducation » est programmée à 10h30 le matin même, et une assemblée générale est prévue à l’issue de la manifestation pour envisager les suites. Les syndicats de cheminots seront fortement mobilisés. À Besançon, la CGT estime à « environ 30 % » le taux de grévistes du réseau de transports urbains.

Unité syndicale et stratégie

La mobilisation se veut interprofessionnelle : la présence conjointe des huit grandes organisations syndicales est présentée comme un signal fort au gouvernement et au patronat. Les responsables syndicaux appellent à la reconduction des mouvements par assemblées générales et à des actions visant « à stopper la production » pour faire plier. Ils excluent pour l’heure toute demande visant à renverser des responsables politiques — « nous sommes une organisation syndicale », précisent-ils — mais affichent une volonté de peser sur l’orientation budgétaire.

Après le 18 : vers une mobilisation prolongée ?

Les syndicats laissent la porte ouverte à la reconduction du mouvement. Tous les représentants syndicaux insistent sur l’importance de la grève comme levier : « si on arrête de produire quelques jours d’affilée, ils plient ». La journée de jeudi servira de test sur la capacité de mobilisation locale et sur l’adhésion des salariés à une mobilisation sur la durée.

Le musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon présente, jusqu’au 21 septembre, l’exposition Chorégraphies. Dessiner, danser (XVIIe-XXIe siècle). Plus de 250 œuvres et documents – dessins, carnets, partitions, vidéos – explorent les liens entre danse et écriture graphique, de la notation de Feuillet (1700) aux carnets d’Andy De Groat. Des prêts du Louvre et d’Orsay témoignent de l’histoire du ballet, quand dessiner servait à composer gestes et attitudes. L’exposition met aussi en lumière des pratiques sociales partagées, du recueil de Marie-Antoinette aux chorégraphes contemporains. Point d’orgue : la présentation d’une nouvelle version de Les Temps Tiraillés de Myriam Gourfink. Une immersion inédite dans la mémoire et l’invention de la danse.

Ce jeudi 18 septembre, de 9 h à 17 h, le parc des expositions de Besançon accueillera la 4e édition du salon Cap vers l’Emploi. Gratuit et ouvert à tous, sans rendez-vous, cet événement s’affirme comme un rendez-vous incontournable pour toute personne en recherche d’emploi, de formation ou en reconversion professionnelle. Avec 143 entreprises présentes et plus de 1000 postes proposés, il ambitionne de répondre aux besoins des recruteurs et aux attentes des candidats.

Un contexte économique contrasté

Le bassin d’emploi de Besançon affiche un taux de chômage de 6,2 % au premier trimestre 2025, inférieur à la moyenne nationale (7,2 %), départementale (7,3 %) et régionale (6,7 %). Pourtant, les tensions de recrutement persistent, notamment dans certains secteurs clés, tandis que de nombreux habitants restent confrontés à la précarité. Face à ce paradoxe, Grand Besançon Métropole (GBM), en partenariat avec l’État, la Région, le Département du Doubs et le service public de l’emploi, multiplie les actions pour rapprocher candidats et employeurs.

Un salon inclusif et innovant

Cette 4e édition du salon innove avec l’accueil d’une étape de l’Apec Tour, dédiée aux cadres, jeunes diplômés et porteurs de projets. Une opportunité pour diversifier les profils et enrichir l’offre du salon, tout en conservant son ADN : un événement accessible à tous, quels que soient l’âge, le diplôme ou le parcours. Demandeurs d’emploi de longue durée, bénéficiaires du RSA, jeunes en quête d’un premier poste, salariés en reconversion ou seniors : chacun trouvera un espace adapté pour rencontrer directement les employeurs et bénéficier de conseils personnalisés.

Un programme riche et ciblé

En parallèle des rencontres et entretiens, plusieurs ateliers pratiques sont proposés :

  • Réussir son entretien d’embauche – animé par Réussite Emploi
  • Rédiger un CV gagnant – les erreurs à éviter
  • Découverte des métiers de l’industrie – par l’UIMM
  • Découverte des métiers du BTP – par INDIBAT
  • Atelier Mobilité – animé par La Roue de Secours

Des objectifs communs et ambitieux

Le salon Cap vers l’Emploi s’inscrit dans une démarche collective, mobilisant entreprises, branches professionnelles et institutions locales. Les priorités : favoriser l’accès à l’emploi et à la formation pour tous, répondre aux besoins des secteurs en tension et assurer un accompagnement personnalisé des candidats. Avec plus de 130 exposants et plus de 1000 postes à pourvoir, cet événement illustre la volonté commune de concilier attractivité économique et inclusion sociale, et de bâtir un avenir professionnel durable pour les habitants du territoire.

Dans une tribune engagée, Benoit Vuillemin, maire de Saône et commerçant, appelle à la création d’un « Ministère de la Consommation et du Pouvoir d’Achat ». Face à la montée des prix et aux inquiétudes croissantes des Français, il plaide pour un regroupement des compétences aujourd’hui dispersées : logement, énergie, alimentation, commerce, artisanat et fiscalité.

« Le pouvoir d’achat n’est ni de gauche ni de droite, il est au cœur du pacte républicain », écrit l’élu, qui alerte sur le risque d’une nouvelle fracture sociale. Il propose une approche transversale et concrète pour répondre aux besoins vitaux des ménages, et invite le gouvernement à faire de la vie quotidienne une priorité nationale.

Un appel lancé, à Sébastien Lecornu, Gabriel Attal, Bruno Le Maire et Emmanuel Macron,  sans arrière-pensée partisane, mais avec la conviction qu’il faut « réinventer nos priorités politiques » pour éviter une crise de la consommation aux conséquences majeures.

Après avoir signé son premier contrat pro et participé à la préparation estivale avec l’équipe première du FCSM, Lamine Touré rejoint le FC Montlouis en National 2 pour la saison 2025-2026. Un prêt stratégique pour gagner du temps de jeu et poursuivre sa progression.

Jusqu'au 13 octobre, les frontaliers en Suisse affiliés à l’Assurance maladie française doivent déclarer leurs revenus sur https://www.urssaf.fr/accueil.html . Cette démarche est indispensable pour le calcul des cotisations maladie.

En 2023, 152 000 travailleurs frontaliers résidaient en France, dont 31 400 dans le Doubs, 6 700 dans le Jura et 4 000 dans le Territoire de Belfort. Un guide et un tutoriel sont disponibles en ligne pour accompagner les usagers.

Plus d’infos : https://www.urssaf.fr/accueil.html

Un accident de la circulation impliquant deux véhicules s’est produit ce lundi 15 septembre, vers 15h45, à Bonnétage, sur la départementale 437. Les sapeurs-pompiers sont intervenus rapidement sur les lieux où un véhicule utilitaire est entré en collision avec une voiture de tourisme.

Le choc a fait un blessé grave : un homme de 21 ans, pris en charge en urgence et héliporté vers le CHU Jean Minjoz. Le conducteur du véhicule utilitaire, âgé de 46 ans, est indemne et n’a pas nécessité de transport. La gendarmerie s’est rendue sur place.

Un équipement stratégique pour le patrimoine scientifique régional

Le Centre de conservation et d’étude archéologique (CCEA) de Besançon, situé au 6 rue Auguste-Lucien Vérité, sera inauguré ce mardi 16 septembre à 10h30. Ce nouvel équipement, financé à hauteur de 10,3 millions d’euros par le ministère de la Culture, marque une étape majeure dans la structuration des ressources archéologiques de l’ex-Franche-Comté.

Conserver, étudier, valoriser

Le CCEA a pour mission de préserver les biens archéologiques et les archives scientifiques issues des fouilles menées sur le territoire. Il garantit un accès pérenne aux données pour les chercheurs, facilite les prêts pour les expositions et soutient les actions de médiation culturelle, notamment dans le cadre de l’éducation artistique.

Un lieu dédié aux professionnels et aux scolaires

L’accès au Centre se fera sur rendez-vous, exclusivement pour les professionnels du patrimoine, étudiants, chercheurs et personnels de musées, ainsi que pour les publics scolaires dans le cadre d’activités pédagogiques ciblées.