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À peine dix jours après son succès au Tour de Grande-Bretagne, Romain Grégoire s’est illustré ce mercredi lors de la 1ère étape du Tour du Luxembourg. Le Bisontin, qui disputera les championnats d’Europe du 1er au 5 octobre, a franchi le 1er la ligne d’arrivée. Le jeune homme figure parmi les prétendants à la victoire finale.

En raison d’une journée de grève annoncée par les organisations représentatives des pharmaciens, la majorité des 885 officines de Bourgogne-Franche-Comté seront fermées ce jeudi 18 septembre. À ce jour, 87 % d’entre elles se sont déclarées grévistes.

L’ARS recommande aux habitants d’anticiper leurs besoins, notamment pour les traitements indispensables. Pour assurer la continuité des soins, une officine sera réquisitionnée dans chaque secteur disposant d’un service d’urgence ou d’une maison médicale de garde.

La liste des officines ouvertes de 9h à 19h est disponible sur le site de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté : https://www.bourgogne-franche-comte.ars.sante.fr/greve-des-pharmaciens-du-18-septembre-2025-ou-puis-je-me-rendre-en-cas-durgence-0

A ce sujet, les pharmaciens de Bourgogne Franche-Comté  manifesteront  ce jeudi à 10h au départ de la place de la Révolution au centre-ville bisontin. Une délégation sera reçue à la préfecture du Doubs. Ils seront rejoints par les kinésithérapeutes. Les étudiants  de ces deux filières devraient également être présents.  

Le festival de musique « Black Metal Blitzkrieg V2 », initialement prévu dans la Meuse et rassemblant des groupes affiliés à la mouvance néonazie, pourrait se tenir en Bourgogne Franche-Comté à la suite de son interdiction locale. Compte tenu du caractère raciste, antisémite et néonazi de cet événement, Pierre-Édouard Colliex, préfet du Jura, a décidé d’interdire tout rassemblement lié à ce festival sur l’ensemble du département du Jura, du vendredi 19 au lundi 22 septembre 2025.

Le 15 septembre, vers 16h45, à Besançon, deux individus ont été interpellés par les agents de sécurité du centre commercial Châteaufarine. Ils avaient dérobé dans deux enseignes différentes du parfum et des vêtements pour un montant de près de 230 euros. La police municipale les a placés en garde à vue. Âgés de 26 ans, les suspects ont reconnu les faits lors de leur audition. Ils ont été remis en liberté le lendemain. Une convocation devant le délégué du procureur est prévue le 5 décembre 2025.

Un accident, impliquant une moto, s’est produit ce matin, vers 5h30, à Arçon, dans le Haut-Doubs. Le pilote a percuté deux marcassins et un sanglier sur la route départementale 437. Légèrement blessée, la victime a été transportés sur le centre hospitalier de Pontarlier. Les trois sangliers n’ont pas survécu à leur blessure.

Le 14 septembre, à Planoise, un individu a pris la fuite à la vue des policiers en surveillance avenue de Bourgogne. Il a jeté deux sachets de cannabis (6 g) et 11 bonbonnes de cocaïne (3 g) avant d’être interpellé. Âgé de 18 ans, il portait 55 euros et a nié tout trafic, évoquant une consommation personnelle. Il a déclaré être en situation irrégulière et travailler au noir. La garde à vue a été levée le 16 septembre à 11h00. L’homme a été remis en liberté avec une convocation judiciaire pour le 3 juillet 2026.

La Ville de Besançon franchit une nouvelle étape dans son Plan Eau avec un projet novateur  en France : la récupération et la réutilisation de l’eau de la piscine Mallarmé pour l’arrosage du complexe sportif Léo Lagrange.

Un double constat : sécheresses et gaspillage d’eau

Depuis plusieurs années, les sécheresses estivales fragilisent les terrains de sport de la ville, au point d’obliger la municipalité à négocier des dérogations préfectorales pour maintenir un minimum d’arrosage. Parallèlement, la réglementation impose aux piscines municipales de renouveler régulièrement leur eau : près de 20.000 m³ par an sont ainsi rejetés vers la station d’épuration. « Il nous fallait trouver une convergence entre ces deux problématiques : éviter de gaspiller l’eau des piscines et sécuriser l’entretien de nos terrains », a résumé la maire Anne Vignot.

L'interview de la rédaction : Jean Emmanuel Lafarge, l’élu en charge de la maîtrise d’énergie à la Ville de Besançon 

 

La solution : décloration, stockage et pompage

Le dispositif repose sur trois étapes :

Déchlorer les eaux issues de la piscine Mallarmé, qu’il s’agisse des vidanges annuelles ou du renouvellement quotidien imposé (30 litres par nageur et par jour).

Stocker l’eau traitée dans deux cuves géantes de 4 000 m³ installées sur le site de la piscine.

Acheminer cette ressource, grâce à un réseau de pompes et de canalisations enterrées, jusqu’aux terrains du complexe Léo Lagrange, équipés d’arrosage automatique.

Ce volume tampon assure deux mois d’autonomie en période de sécheresse et couvre l’essentiel des besoins annuels du stade (environ 8 000 m³).

Un projet pionnier et collectif

Ce chantier, chiffré à près d’un million d’euros, mobilise plusieurs services municipaux : sports, espaces verts, bâtiments. Sa mise en service est prévue pour janvier 2026, en cohérence avec la vidange hivernale de la piscine Mallarmé. « Ce système n’a pas d’équivalent en France, du moins à cette échelle », souligne Jean Emmanuel Lafarge, l’élu en charge de la maîtrise d’énergie. Outre l’arrosage des terrains, l’eau récupérée pourra aussi servir à d’autres usages : balayeuses de voirie, nettoyage des engins, voire arrosage d’arbres nouvellement plantés.

L'interview de la rédaction : Jean Emmanuel Lafarge, l’élu en charge de la maîtrise d’énergie à la Ville de Besançon 

Des bénéfices écologiques et financiers

L’opération réduit la pression sur le réseau d’eau potable, limite l’envoi d’eaux propres à la station d’épuration et sécurise la pratique sportive même en période de restriction préfectorale. Comparée à d’autres projets de récupération pluviale (ex. cuve de 130 m³ à l’école Brossolette), l’investissement se révèle trois fois plus efficient au mètre cube. « Ce n’est pas seulement un geste écologique, c’est aussi un choix économique et une garantie pour nos clubs sportifs et nos plantations », a insisté la maire.

Le rectorat de Besançon a réagi ce jour aux déclarations de Karine Laurent, co-secrétaire générale du syndicat FSU dans le Doubs, concernant le manque d’enseignants dans l’académie. Par la voix de Guillaume Rivoire, l’administration précise qu’au 1er septembre, jour de la rentrée scolaire, seuls deux enseignants étaient absents dans le second degré. Toutefois, plus de deux semaines plus tard, ce chiffre est passé à 20, selon les données officielles.