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Ce vendredi, le juge des référés du tribunal administratif de Besançon a rejeté le recours de l’association « Arçon Nature et Patrimoine Â» contre l’arrêté du préfet du Doubs qui ne s’était pas opposé à une demande d’abattage par la commune d’Arçon de l’ensemble des arbres sur l’Allée des Tilleuls. Rappelons que le tribunal administratif doit statuer, dans quelques mois, sur un premier recours en annulation qui avait été déposé par cette association à l’égard de la même décision.

Alors qu’une manifestation est programmée ce samedi 11 mars, à 14h30, au départ du parking Battant, à Besançon, pour défendre le loup et la biodiversité, ses organisateurs expriment leur colère ce vendredi soir. Le préfet du Doubs qui, pourtant, avait donné son accord pour recevoir une délégation, à l’issue du rassemblement, s’est semble-t-il ravisé.  

Selon les organisateurs, le représentant de l’état aurait invoqué le fait que  Â« le Pôle grands Prédateurs, co-organisateur de la manif avec le Collectif Loup Massif du Jura, est une association jurassienne et non reconnue au niveau national Â». Ces derniers prennent cette décision comme « une déclaration de guerre Â».

C’est un match très important que dispute ce samedi après-midi le FC Sochaux Montbéliard. Dans le cadre de la 27è journée de championnat en Ligue 2, le FCSM reçoit les Girondins de Bordeaux. En cas de victoire, les Francs-Comtois passeraient devant les Bordelais. Soit une accession en deuxième position, qui permettrait au FC Sochaux Montbéliard de penser à l’élite.

C’est une nouvelle saison qui débute pour le BesAC. A compter de ce vendredi soir, les hommes de Joseph Kalambani disputent la poule médiane de nationale 1, avec l’objectif de figurer parmi les sept meilleures équipes pour décrocher leur billet pour les play-offs. Le BesAC ne veut pas se mettre la pression. L’objectif de la saison a déjà été atteint.  Néanmoins, les basketteurs bisontins aimeraient écrire une autre belle page, en jouant les play-offs de nationale 1. Ce qui serait historique.

Pour cette première rencontre, les Bisontins se déplacent à Tours ce vendredi soir. Le BesAC s’attend à un match difficile, face à une équipe  qui a marqué le pas lors de la première partie de saison. « C’est une formation qui est  belle sur le papier, mais elle a très mal débuté son championnat. Ce qui signifie qu’elle connaît des problèmes récurrents au sein de son effectif Â» explique Joseph Kalambani, le coach bisontin.

Le groupe sera fixé sur son sort le 18 avril. D’ici là, il faudra défier également Toulouse, Chalans, Lorient, la formation la plus redoutée, et Rueil.

L'interview de la rédaction / Joseph Kalambani

 

Un accident, impliquant un véhicule utilitaire et une voiture, s’est produit ce matin, vers 8h, sur l’autoroute A39. Six personnes sont impliquées. On déplore deux blessés légers qui ont été transportées sur un centre hospitalier. Quatre véhicules et onze sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.

Ils sont la nouvelle génération d’agriculteur. Actuellement en formation au lycée agricole de Levier, Louis, Flavien et Héloïse suivent un BTS « Analyse conduite et stratégie de l’entreprise Â», dans le cadre d’un cursus scolaire ou en apprentissage. Âgés entre 18 et 20 ans, tous ont le projet d’évoluer dans l’agriculture. Petits fils, fils ou neveux d’agriculteur, ces jeunes gens portent un regard lucide, mais déterminé et passionné. Plein Air les a rencontrés pour échanger avec eux sur les différents sujets qui font l’actualité et qui les concernent.

Quel avenir professionnel ?

Attachés à leurs lieux de vie, ces jeunes gens ont confiance en l’avenir. La zone AOC comté dans laquelle ils espèrent évoluer les rassure. Ils entendent faire comme leurs illustres aînés,  conserver la bonne santé de cette filière qui leur assure une sécurité financière. « C’est un métier qui a beaucoup d’avenir pour moi  Â» explique Louis Cretin. Ces jeunes en ont bien conscience. Ils devront s’adapter. Faire évoluer leurs pratiques et les conjuguer avec les réalités environnementales et climatiques du moment. « Ce sera une agriculture où l’on devra toujours s’adapter. Il faudra aussi que l’on soit en capacité de se justifier et de prouver la qualité de notre travail Â» ajoute Flavien Mathieu.

Communiquer sur son métier

Communiquer, faire savoir, faire comprendre, … . Face à une société où la cause environnementale est devenue une réalité. Face à des consommateurs, sans doute plus pointilleux sur la qualité de ce qu’ils mangent et sur la manière dont cela est produit, les jeunes agriculteurs savent qu’ils doivent être en capacité de savoir vendre et se vendre. Une évolution de plus dans ces métiers, aux compétences multiples. « Il faut ouvrir nos portes. Montrer que l’on fait quelque chose de bien, que l’on n’a rien à se reprocher, que l’on n’est pas des assassins de la nature et que l’on fait tout pour aller de l’avant, en améliorant les techniques et les pratiques pour préserver l’agriculture et l’environnement. Il ne faut pas avoir peur de montrer aux gens ce que l’on fait surtout quand on le fait bien » explique Louis. « Cela part d’un bon sentiment. C’est de la curiosité du consommateur. Elle est légitime. Nous aussi, quand on mange, on aime bien savoir d’où vient tel produit Â» complète Flavien.

L’environnement, le climat et l’eau

Ces étudiants veulent combattre l’image de l’agriculteur pollueur et productiviste qui leur colle à la peau. Et ce ne sont certainement pas les dernière expertises, menées dans le cadre de la pollution des rivières, qui pointent aussi le milieu agricole et la zone AOC comté,  qui rassureront les défenseurs  de la nature. Néanmoins, ces jeunes l’assurent. Les agriculteurs « ne font pas n’importe quoi Â» et respectent un cahier des charges très précis, dictés par les autorités. « Les gens doivent savoir que dans la zone AOC, on nous impose des limites. Nous sommes plafonnés sur beaucoup de choses,  pour essayer de préserver une agriculture raisonnée, pas très loin du bio et pas très extensive Â» fait savoir Louis. « Aujourd’hui, il faut que l’on préserve nos forêts, nos haies et surtout nos cours d’eau, car cela va devenir un problème dans les années à venir Â» complète Flavien. Et de poursuivre : « Je pense que l’on est la clé pour préserver cet environnement Â». Consciente de ces enjeux, la filière comté a prévu prochainement la publication d’un nouveau cahier des charges, qui appuiera encore davantage sur ces problématiques.

Le loup

A quelques semaines du retour des animaux dans les prairies, les éleveurs ne cachent pas leur appréhension. Les attaques du loup de l’année 2022 restent encore dans toutes les mémoires. « On a peur tous les jours lorsque l’on va voir nos génisses. On ne sait pas ce que l’on va trouver sur place Â» explique Héloïse Cuinet, dont le cheptel familial a été attaqué.  Â« C’est un véritable problème. On ne pensait pas avoir à gérer une telle situation. Il a été éradiqué par nos anciens, je pense qu’il y avait bien une raison. Le loup n’a aucun prédateur. Si on ne le régule pas, il  va envahir nos territoires Â» poursuit Flavien. Louis y voit le travail des agriculteurs anéanti par ces attaques. Il évoque l’aspect « sentimental Â» et « le coût Â» que représentent ces pertes pour les éleveurs.  

4 mètres de haut, plus de 3 mètres de large et 400 kilos, telles sont les mensurations de la sculpture de l’écrivaine Colette qui a été installée par la ville de Besançon sur le parvis de la gare Viotte. A travers cette action symbolique, les élus de la majorité municipale ont voulu célébrer le 150è anniversaire de la naissance de Colette et mettre en lumière « sa modernité, son indépendance et son émancipation Â». Cette réalisation est l’œuvre de l’artiste Nathalie Talec. Son coût est estimé à 60.000 euros.

Un  incendie meurtrier s’est produit à Yverdon-les-Bains ce jeudi dans une villa. Une explosion, dont la provenance est inconnue, en est à l’origine. Quatre membres d’une même famille sont décédés. Une des enfants n’aurait pas encore été retrouvée. Selon nos confrères helvètes. C’est l’incendie le plus meurtrier en Suisse Romande depuis plus de 20 ans. Le drame s’est produit hier matin vers 6h40. La bâtisse a été entièrement détruite par la détonation.