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Deux individus ont été placés en garde à vue à Besançon ce lundi. Elles sont toujours d’actualité ce soir. En début d’après-midi, lors d’un contrôle, à l’angle des rues des Lilas et de la Corvée, l’un d’eux circulait sans permis de conduire. Le second, âgé de 44 ans,  Ã©tait au volant alors que son permis avait annulé. Son véhicule n’était pas assuré.

Le projet immobilier de la construction de deux immeubles à Saône, dans la zone pavillonnaire de la rue des Ronces, sème la discorde et suscite la colère des riverains. Les édifices mesureraient 12 mètres de hauteur et abriteraient 32 logements. Les travaux prévoient aussi la construction de 70 places de parking. Les habitants de ce quartier calme et paisible s’insurgent contre ce projet qui émergerait juste derrière leurs fenêtres. Le « Collectif 14 Â» a engagé une procédure aux côtés d’une avocate. La mairie de Saône à jusqu’au 15 mai pour y répondre.

 

Un projet « dans le dos des habitants Â»

Les panneaux qui témoignent du mécontentement des habitants fleurissent de plus en plus au sein de la zone pavillonnaire, sous la houlette d’une équipe qui s’érige en résistants. Il s’agit du « Collectif 14 Â», des habitants de Saône, qui refusent catégoriquement l’implantation de ce projet dans leur lotissement. D’autant plus que la plupart des démarches ont été faites « dans leur dos Â» regrettent-ils. « Je viens de Montreuil, en région parisienne. J’avais fait ce choix de vie de venir m’installer à la campagne, pour quitter ces zones bétonnées. Et ce choix va être remis en question, sans concertation. Nous n’avons pas été prévenu, nous avons découvert ce projet à la lecture d’un panneau apposé sur la porte. Ça va défigurer non seulement le quartier, mais aussi la commune » déplore Alain, un des riverains affectés. Des propos soutenus par Cyrille, un voisin, tout aussi remonté. « Je vais être complétement impacté parce que le projet est à 6 mètres de ma maison. De la luminosité, du calme, et de l’intimité ? Je n’en aurai plus. Avec mon épouse, on a travaillé toute notre vie pour acquérir un petit pavillon et le transmettre à nos enfants. Ce n’est pas juste. Le promoteur immobilier va juste gagner de l’argent sur notre dos Â».

 

 

Pas contre ce genre de projet, mais ailleurs

Pour trouver un terrain d’entente, plusieurs réunions se sont déjà tenues en mairie, et une médiation a été organisée entre le maire de Saône Benoit Vuillemin, le promoteur, le propriétaire du terrain et les riverains. Mais sans résultat concret. « Nous sommes face à une municipalité qui est plutôt favorable à cette construction, pour des raisons financières. Ils nous ont bien fait comprendre que ce projet était à but très lucratif, ce qu’on comprend. Mais à part ces trois-là, personne n’est gagnant. Alors qu’il y a des zones du villages qui seraient complètement adaptées et n’embêteraient personne Â» regrette Cyrille. Par ailleurs, les habitants de la rue des Ronces tiennent à être clair : ils ne s’opposent pas à la modernisation ni au renouvellement de leur commune. « Nous ne sommes pas contre ce genre de projet. C’est très beau. Mais pas n’importe où. Deux bâtiments de 12 mètres de haut, 32 logements, 70 voitures, ce n’est pas du tout adapté à notre quartier. C’est une zone pavillonnaire. Il faut garder cet esprit. Le projet doit être adapté à l’environnement, ce qui n’est pas du tout le cas ici. C’est une philosophie, personnellement ça m’embête qu’on fasse des immeubles dans les villages Â» poursuit Cyrille.

 

Cyrille et Alain, deux habitants de la rue des Ronces : 

 

Un impact sur le quartier, l’environnement et la sécurité

« D’ici quelques mois, je vais me retrouver avec un mur de 12 mètres et deux bâtiments énormes devant ma fenêtre. Des verrues dans le paysage. Aujourd’hui j’ai un paysage bucolique, une vue magnifique, et je vais être confronté à du béton Â» déplore Alain. Selon les riverains, en plus de corrompre le paysage, ce projet représente aussi une menace pour la sécurité du quartier, notamment pour les plus jeunes. « Nous avons une école et une école de musique, avec des enfants qui circulent à pied et à vélo, sans leur parent. Si du jour au lendemain, on a 50 à 70 voitures qui traversent le quartier, ça va être très problématique » s’inquiète Judith. Même constat pour la faune et la flore, omniprésente dans ce quartier très vert. « Nous sommes face à un beau jardin, avec des arbres de plus de 40 ans, des vergers et massifs de fleurs. On peut voir des hérissons qui se promènent tout l’été, des chauves-souris, des pics-verts. Et à la place, on va avoir deux tours de 12 mètres Â» déplore Myriam, une autre habitante de la rue des Ronces. « Si le propriétaire veut construire une maison il n’y a aucun problème. Mais pas ce type de projet qui n’a rien à faire dans le quartier. Qui aimerait avoir à la limite de sa propriété, des bâtiments aussi hauts, avec en plus des balcons qui donnent une vue plongeante sur nos propriétés. Plus aucune tranquillité ni intimité Â» poursuit-elle.

 

Judith et Myriam, deux habitantes de la rue des Ronces : 

 

Pour l’heure, un recours gracieux a été déposé par le biais de l’avocate du Collectif 14. La mairie de Saône à jusqu’au 15 mai pour répondre, sinon l’histoire risque de se prolonger au tribunal administratif.  

 

En lien, la cagnotte Leetchi du collectif : https://www.leetchi.com/c/collectif14

 

Le FC Sochaux Montbéliard fait savoir que le match comptant pour la dernière journée de Ligue 2, face à Dijon, pour lequel les Lionceaux vont tenter de regagner leur quatrième place au classement, se disputera à guichets fermés. Cela fait longtemps qu’une telle affluence n’a pas été enregistrée  à Bonal. La rencontre se jouera ce samedi 14 mai à compter de 19h.

Un accident impliquant trois voitures s'est produit cet après-midi, vers 15h30, sur la commune du Vaudioux. On déplore trois blessés légers et quatre personnes indemnes.

Située dans le petit village des Planches-près-d’Arbois, la cascade des Tufs fait partie du domaine de la reculée des Planches. C’est un domaine majestueux, très prisé par le tourisme qui demande à être protégé. 

La protection du lieu

Ce lieu, depuis plusieurs années, est très prisé par les touristes qui laissent parfois trace de leur passage. Ce qui entraîne la dénaturation de l’endroit.  De plus, le village, situé près de la cascade,  accueille plus de 150 à 200 voitures par jour en pleine saison pour apprécier la cascade, ce qui gènebeaucoup les habitants. Les offices du tourisme d'Arbois, Poligny, Salins, CÅ“ur du Jura, ont décidé de mettre certains événements en place pour éviter l'afflux de touristes et veiller à la sauvegarde de ce lieu.  Philippe Markarian directeur de l’office de tourisme évoque la possibilité de mettre en place une navette depuis le village d’Arbois comme cela a été fait l’année passée.
Mais il pense également organiser des randonnées guidées gratuites sur l’ensemble de la reculée des Planches pour comprendre l'histoire de la cascade.

L'interview de la rédaction / Philppe Markarian

Un dépliant éducatif

En plus des événements qui vont être mis en place pour la haute saison, l’office du tourisme propose de munir chaque promeneur d’une brochure intuitive.  Dans ce document, on retrouve des conseils, mais aussi les bonnes pratiques à mettre en place pour profiter de la cascade le plus longtemps possible. Elle est construite sous forme de dessins et personnages humoristiques pour une meilleure compréhension des conseils.
La brochure est distribuée à l’office du tourisme de Salins les Bains, Arbois et Poligny. 

Le micro-forêt de la rédaction

Info plus : La cascade comme son nom l’indique est composée de Tufs qui est une roche calcaire. Ce caillou est une roche secondaire composée de sédiments ce qui la rend particulièrement fragile.

Depuis les années 2012-2013, il est compliqué de trouver du personnel pour surveiller les plages. Didier Hernandez est maire de la commune des Grangettes et président du syndicat  mixte des Deux Lacs. Il a la charge d’organiser surveillance des plages. Il fait le point sur la situation.

La recherche des surveillants de baignade diplômés pour cet été a déjà commencé par l’intermédiaire de pôle emploi et de la faculté des sports de l’université de Franche-Comté. Tous les moyens sont mis en place pour éviter un manque de surveillants : « On a essayé de recontacter ceux qui ont assuré cette mission  l’an dernier. On va voir si on a des retours favorables Â», déclare le maire qui ne cache pas son inquiétude quant à la possibilité de fermer une ou plusieurs plages si le manque de surveillants est trop important. En tout ce sont six plages qui sont à surveiller mais le nombre trop faible de surveillants a fait que l’année dernière, seulement trois plages ont pu être surveillées.

Inquiétude pour cet été

« En 2008, on surveillait six plages, on avait à peu près quinze personnels et depuis 2013 on en trouve difficilement huit ou neuf Â». Le nombre de plages a par conséquent été restreint. Cela  se limite à une plage surveillée sur les Grangettes, une à Labergement-Sainte-Marie  et une à Oye-et-Pallet à la sortie du lac Saint-Point. Le maire des Grangettes espère que les vacanciers pourront profiter aux mieux des plages cet été mais pour l’instant la situation reste délicate : « On verra avec le comité syndical comment on gère la situation Â». Toutes ces plages rassemblent des milliers de personnes tous les ans.

Infos pratiques : Pour avoir des informations sur la surveillance des plages, contacter Sébastien Donzelot : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou la communauté de commune des lacs et montagnes du Haut-Doubs : 03 81 49 10 30.

L'interview de la rédaction / Didier Hernandez

Dans le cadre de la 38è journée de football, le FC Sochaux Montbéliard (4è) se déplace à Valenciennes (16è) ce samedi. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 19h. Les Sochaliens peuvent encore aller chercher la deuxième place qui qualifie directement pour la ligue 1. Les Lionceaux sont à 4 petits points d’Ajaccio.

La garde à vue d’un homme de 51 ans a été prolongée ce vendredi soir à Besançon. Dans la nuit de jeudi à vendredi, il a émis des appels malveillants en direction du SAMU, tout en proférant des insultes. Lorsqu’il a été interpellé, il était en possession d’une petite gazeuse à lacrymogène. Blessé à la suite d’une chute, en raison de son alcoolémie, il a été conduit à l’hôpital, avant de rejoindre le commissariat de la Gare d’Eau. Précisons que ce même homme a également menacé le personnel hospitalier.