Ce mercredi matin à Besançon, chemin des Tilleroyes, les sapeurs-pompiers sont intervenus pour venir en aide à une femme de 69 ans ayant chuté dans une zone inaccessible en véhicule. Cette dernière présentait un traumatisme au niveau de la hanche. Elle a été treuillée et héliportée par Dragon 25 sur le centre hospitalier de Besançon.
Les sapeurs-pompiers du Jura indiquent qu’en début d’après-midi un accident a eu lieu à Dole, avenue Maréchal de Lattre de Tassigny. Il s’agit d’une collision entre une voiture et une moto. Une victime, gravement blessée, a été évacuée sur un centre hospitalier. Douze sapeurs-pompiers et quatre véhicules ont été déployés pour l’intervention.
L'Europe est toujours extrêmement dépendante de l'énergie russe, mais ce dimanche, les pays du G7 se sont entendus pour durcir les sanctions vis-à -vis du Kremlin. Le Canada, le Royaume-Uni, l'Allemagne, les États-Unis, la France, le Japon et l'Italie se sont tous engagés à éliminer progressivement leur dépendance vis-à -vis de l'énergie russe. Cela passe par la réduction progressive ou plus radicalement par l’interdiction de l'importation de pétrole russe. Une mission compliquée étant donné que l’année dernière encore, la Russie était le premier fournisseur des vingt-sept membres de l’UE.
« La bonne réponse que nous connaissons c'est l'indépendance totale » avait indiqué Bruno Le Maire il y a quelques mois. Le ministre annonçait que le gel des prix du gaz en France étendu à la totalité de l'année coûterait au moins 10 milliards d'euros, tandis que la facture totale du soutien à l'énergie cette année serait d'au moins 20 milliards. En précisant « qu'il y a fort à parier qu'elle sera plus élevée ». « L'Etat ne peut pas être l'assureur en dernier recours de l'augmentation des prix de l'énergie », a toutefois prévenu le ministre de l’économie et des finances. La crise énergétique actuelle marquée par une forte inflation est « comparable en intensité, en brutalité, au choc pétrolier de 1973 » affirmait Bruno Le Maire.
« Nous sommes également impactés par cette problématique du coût de l’énergie de manière générale » souligne Carol Ambrosini, directeur marketing client et mobilités chez Keolis, le délégataire de Ginko pour le Grand Besançon Métropole. Cette énergie représente environ 6 à 7% des charges de l’entreprise. « Mais on a la chance, en tant que gros consommateur, d’avoir des accords et un groupement de commandes avec les différents réseaux de Keolis qui permettent d’avoir des prix plus accessibles que les particuliers, et de limiter le coût de carburant et de l’énergie de manière plus générale. Lorsque l’on commande une quantité et de l’énergie au même distributeur, il y a forcément des économies d’échelle qui sont générées derrière » poursuit Carol Ambrosini. Que les bisontins et grands bisontins se rassurent, pour l’heure aucune pénurie de carburant n’est envisagée, selon Keolis Besançon. Dans ce cas de figure, les transports publics sont prioritaires, au même titre que les véhicules d’urgence et ceux des forces de l’ordre. Même constat concernant l’offre proposée, et les tarifs. « Aujourd’hui, on peut dire qu’il n’y aura pas d’impact sur l’offre des transports proposée par Grand Besançon Métropole. Les tarifs n’évoluent pas, et les transports publics peuvent rester cette alternative pour les déplacements des bisontins et grands bisontins » précise Carol Ambrosini.
Sur la partie urbaine, 115 véhicules circulent (bus & tram). Ils effectuent environ 5 millions de kilomètres par année.
30% de la flotte de bus fonctionne au gaz, et le tram à l’électrique. Le reste au gasoil. 1,5 million de litres de gasoil ont été consommés en 2019 et 950 000 nm3 (nanomètre cube) de gaz.
Quatre individus, âgés d’une vingtaine d’années ont été placés en garde à vue ce mardi à Besançon. Elles sont toujours d’actualité. Le quatuor se trouvait dans une voiture volée lorsque les passagers ont été aperçus, rue Hugues Premier. Ils ont tenté de prendre la fuite, mais ont été appréhendés. On notera que l’un d’eux s’est opposé aux forces de l’ordre en menaçant et violentant deux agents, qui ont déposé plainte.
Un homme a été interpellé ce mardi matin à son domicile pontissalien. Il s’expliquera en octobre prochain devant la justice. Ce dernier a été identifié à deux reprises, en avril dernier, en totale infraction sur sa moto. Il a été enregistré par les forces de l’ordre plusieurs infractions au code de la route, une mise en danger de la vie d’autrui et un délit de fuite.
Le boulanger bisontin Cédric Girod (35 ans) représentera la région Bourgogne Franche-Comté lors de la finale du 8è concours national de la meilleure baguette de tradition française qui se déroulera du 16 au 18 mai sur le parvis de la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Cet évènement est à l’initiative de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française. L’artisan bisontin, qui est sorti vainqueur de l’épreuve régionale, aura six heures pour fabriquer, sur place et devant le public, 40 baguettes de tradition française répondant aux exigences du décret de septembre 1993. Aspect, croûte, arôme, mie, mâche, goût… Rien n’échappera aux experts.
C’est avec un état d’esprit de sportif qu’il se rend à Paris. Ce professionnel consciencieux et passionné ne veut pas manquer l’épreuve qui se présente à lui. Chaque jour, il se prépare sans relâche. Il multiplie les travaux dans son laboratoire, utilise du matériel et des farines différentes et envisage toutes les situations possibles. Il est vrai que le 16 mai prochain, les conditions seront particulières et pourraient avoir un impact sur la fabrication.
Soutiens et encouragements
Cédric Girod ne veut pas décevoir sa clientèle. Il veut continuer à produire des baguettes et autres produits tel que lui aimerait les consommer. Le boulanger se définit comme un véritable artisan, soucieux du travail bien fait. Chaque jour, ses clients, qui sont de plus en plus nombreux à franchir les portes de son magasin, l’encouragent et lui rappellent le plaisir qu’ils ont à consommer des produits issus de la tradition et du savoir-faire français. Une reconnaissance de son travail qui lui est si cher.
Ce lundi soir, au palais des sports Ghani Yalouz, la délégation régionale académique à la jeunesse et aux sports organisait une soirée de prévention et de lutte contre les violences dans le sport. Cette initiative avait pour but premier d’informer et de sensibiliser les éducateurs sportifs et dirigeants des clubs du Doubs sur les violences sexuelles, morales et physiques, le racisme et le bizutage au sein des pratiques. Les intervenants, dont Patrice Durand, inspecteur d’académie, directeur des services de l’éducation nationale du Doubs, ont voulu porter cette réflexion avec les premiers concernés et les doter d’outils leur permettant de repérer d’éventuelles mauvaises conduites et connaître les démarches à mener et les institutions à contacter en cas de besoin
Tout sauf des éducateurs
Si dans leur très grande majorité, et heureusement, les éducateurs bénévoles et professionnels sont respectueux des jeunes qu’ils encadrent et conscients de l’importance de leur rôle et de leurs missions, certains agissent étrangement, oubliant leur responsabilité ou se montrant de véritables prédateurs. Sachant cibler leurs proies, notamment les jeunes les plus vulnérables, ils utilisent toutes sortes de brimades, sévices et violences pour asseoir leur autorité, semer la terreur, obtenir de meilleurs résultats ou attirer des mineurs dans les mailles de leur filet
Des langues qui se délient
Depuis les témoignages de quelques sportifs de renom, évoquant notamment les viols et agressions sexuelles dont ils ont été victimes, les autorités n’ont pas tardé à réagir. Chaque année, la justice condamne et éloigne des terrains de sport des individus dangereux, menaçants et agressifs. La lutte contre les violences exercées dans le milieu du sport est devenue une priorité des pouvoirs publics et des fédérations sportives. Des contrôles inopinés ou suite à des signalements sont effectués par les organismes et administrations en charge de cette mission. « Les valeurs du sport ne doivent pas être bafouées. Il est tellement déterminant dans l’épanouissement et le développement physique, intellectuel et social et moral d’un jeune que les agresseurs doivent être sortis et condamnés » rappelle Madame Saint-Jean, conseillère d’animation sportive, en charge de la réglementation à la délégation régionale académique à la jeunesse.
Le reportage / Patrice Durand et Florence Saint Jean
Ce lundi 9 mai, deux jeunes gens, âgés de 18 et 25 ans, ont été interpellés après avoir tenté de jeter des colis contenant des denrées périssables par-dessus l’enceinte de la maison d’arrêt de Besançon. L’un d’eux a tenté de prendre la fuite, mais il a été rattrapé par les forces de l’ordre.