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Un individu sera déféré ce samedi matin devant la justice, en vue d’un placement en détention provisoire, avant une comparution immédiate. Il est soupçonné d’avoir agressé sa compagne et l’ex-compagnon de cette dernière dans un square à Pontarlier. Il aurait donné des coups de poing à la femme et un coup de bouteille dans les parties intimes de  l’homme. Les trois individus étaient alcoolisés au moment des faits. La femme, qui a été conduite aux urgences, n’a pas souhaité porter plainte. L’autre victime a également confirmé les coups donnés à la femme. Quant à l’agresseur présumé, il nie les faits qui lui sont reprochés.

C’est un phénomène qui prend de l’ampleur et qui devrait s’accentuer encore en cette période estivale. En moins de deux semaines, les policiers pontissaliens ont enregistré une dizaine de vols de deux roues. La semaine dernière, quatre vols ont été commis par le même individu et élucidés par les forces de l’ordre. Cette semaine, c’est un vol avec effraction qui a été perpétré. Des larcins qui s’ajoutent à ceux déjà enregistrés. Ainsi, quatre autres vélos, une trottinette et une mini-pocket ont été dérobés.  

Le commandant rappelle aussi la présence sur le territoire pontissalien d’un gag de jeunes, toujours très agile pour mener des vols opportunistes. Le manque de vigilance des propriétaires représente toujours une belle aubaine pour les malfrats en tous genres. D’où les rappels à la prudence et à la vigilance lancés par le Commandant Trousseau.

L'interview de la rédaction / Commandant Trousseau

Dimanche, des tracts néonazis étaient distribués dans les boîtes aux lettres de la commune de Clairvaux-les-Lacs. Les propos tenus y sont graves et très inquiétants. Ils s’inscrivent dans un contexte sociétal violent, où le populisme augmente. La nation se divise et la haine y est bien réelle. Une situation que confirme le conférencier Jean-Michel Blanchot, professeur d’histoire-géographie à Morteau et Président du comité du Souvenir Français de Morteau.  

Que vous inspire cette situation ?

Beaucoup d’émotion et de nausée. Ce sont les premiers mots qui me viennent à l’esprit lorsque je vois que de tels propos sont encore d’actualité chez certains aujourd’hui. D’un autre côté, je ne suis pas très étonné. C’est quelque chose qui est constant, qui réapparaît, et qui me semble prendre une certaine ampleur et se multiplie. Je suis également très inquiet. Je pense que l’on est vraiment à une période avec une forme d’ensauvagement, que ce soit avec des paroles, mais aussi parfois des actes.

Comment expliquer cela ?

Il faut reconnaître qu’il y a une permanence de l’antisémitisme dans la société française et dans l’histoire de manière générale. C’est un mouvement qui est pluriséculaire et qui, en quelque sorte, ressurgit lorsqu’il y a des crispations dans la société, qu’elles soient économiques, sociales ou d’exploitation politique. Il ne faut pas isoler l’acte en lui-même. Souvenez-vous au moment des débats sur le vaccin contre la Covid-19 en France, des personnes dénonçaient le pass « nasitaire ». D’autres sortaient dans la rue avec l’étoile jaune de David, comme au temps de la Seconde Guerre Mondiale. Par le passé, il y a eu des profanations de cimetière. On peut aussi parler de l’assassinat d’Ilan Halimi  ou de Mireille Knoll en 2018. Le problème est d’arriver à identifier les auteurs dans le cas présent. Il est important de savoir si cela relève de groupuscules,  s’il s’agit de cas isolés, ou s’il n’y a pas un mouvement de fond plus conséquent, qui est en train de se définir. Cela semble prendre une nouvelle tournure. Il faut vraiment être extrêmement prudent. Il convient de ne pas entrer dans ce mécanisme de la banalisation des discours de haine. Il ne faut rien céder. Il ne faut rien laisser passer. Il faut être d’une extrême vigilance. Le grand danger serait de baisser ce seuil de tolérance à la violence. Malheureusement, je crains qu’aujourd’hui, on finisse par banaliser ces mouvements. D’après les statistiques du ministère de l’Intérieur, 33% des actes racistes sont d’origine antisémite. On peut considérer que ces données sont sous-estimées

Comment combattre ces phénomènes ?

C’est par l’éducation et l’enseignement. C’est la culture qui permet de reculer les discours de haine. Pourtant, beaucoup de choses ont été faites sur ce sujet. Il y a aussi le travail de mémoire, entrepris par les associations, l’état et l’école. Il y a aussi les médias. Personne ne doit oublier ce qu’a été la Shoa, les discriminations du Régime de Vichy, … . Malgré toutes ces actions, malgré tous ces acteurs, on a vraiment l’impression que nous sommes presque devant un échec. Ce qui se passe actuellement est vraiment très inquiétant. Si je paraphrasais un peu Léon Blum, je dirais que je suis « épouvanté » de la situation.

Le pédagogue, l’intellectuel que vous êtes est donc très inquiet ?

Je pense que l’on peut être raisonnablement inquiet. Il faut bien sûr garder son sang-froid. Les différents signaux dans la société française, qui est clivée, qui ne fait plus nation ensemble, montre l’échec de l’école, de la société en général pour combattre le discours de haine. Si l’on rajoute cela dans le contexte de la géopolitique actuelle, de la montée des populismes, je crois que, malheureusement, nous sommes dans une situation de basculement du monde. Cela doit être considéré avec beaucoup d’acuité, tout en gardant son sang-froid, mais avec énormément de sérieux.

Un mineur de 17 ans a été interpellé par la police nationale cette nuit, vers 00h45, rue Mégevand à Besançon. Le jeune homme circulait sans s’arrêter au feu tricolore. Lors de son contrôle, il a expliqué qu’il conduisait la voiture de son père. Il a également précisé qu’il devait passer l’épreuve dans une dizaine de jours. Il est également apparu que le véhicule n’était pas assuré. En attendant les suites qui seront données à cette affaire, le jeune contrevenant a été remis à son civilement responsable.

Un mineur de 15 ans devra s’expliquer en septembre prochain devant la justice. Dans un foyer bisontin pour mineurs isolés, l’adolescent a menacé un autre jeune, avec un couteau,  à l’issue d’une partie de baby-foot. Ses agissements et problèmes psychologiques ont inquiété les éducateurs. Après avoir été placé dans un service psychiatrique et renvoyé, le mis en cause a été placé en garde à vue. Le couteau a été détruit.  

Du 31 mai au 6 juin, dans le cadre de l’opération Colbert, les services de la direction régionale des douanes de Besançon ont saisi 41 kilos de tabac illégal sur la durée de l’opération, équivalent à 206 cartouches de cigarettes. De nombreux services ont été mobilisés sur les territoires de Besançon, Pontarlier, Morteau, Lons-le-Saunier, les Rousses, … . Cette opération était inédite dans son ampleur et sa durée. Au total, ce sont 70 opérations qui ont été menées, de jour comme de nuit. Près de 1000 véhicules et commerces ont été contrôlés.

Le septuagénaire saônois, mari d’une assistante maternelle, aujourd’hui décédée, comparaissait hier devant le tribunal correctionnel de Besançon. Il a été condamné à cinq ans de prison ferme pour des faits d’agressions sexuelles. La procureure générale Alexandra Chaumet avait requis huit ans d’emprisonnement. Les agressions ont été commises à Saône entre 2004 et 2020. Les faits sont glaciaux. Six victimes, dont sa petite fille, ont été recensées par la justice.

La responsable d’un restaurant à Pontarlier a été interpellée par les policiers bisontins ce mardi matin, vers 10h, rue Kastler. Cette dernière a tente de dérober pour plus de 80 euros de denrées alimentaires dans un magasin de vente en gros. Elle a été placée en garde à vue. Lors de son audition, cette femme de 62 ans a reconnu les faits. Elle a expliqué qu’elle souffrait de cleptomanie. Une pathologie pour laquelle elle serait suivie par un spécialiste. Elle devra s’expliquer en novembre prochain devant la justice.

Le chauffeur routier de nationalité espagnole, interpellé le 18 mars dernier, sur l’A39, a été présenté devant le tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier le 1er juin dernier. Il a été condamné à 30 mois d’emprisonnement, une interdiction définitive du territoire français et une amende douanière de plus de 3,5 millions d’euros. La confiscation de l’ensemble routier a également été prononcée au profit de la Douane.

 Lors de la fouille, les douaniers ont découvert, au fond de la remorque, 28 sacs conditionnés et 10 cartons. Soit une quantité de 1,2 tonnes de pollen de cannabis, pour une valeur estimée à plus de 12 millions d’euros sur le marché illicite des stupéfiants. En 2022, la douane française a saisi plus de 104 tonnes de produits stupéfiants, représentant environ 75% du total des saisies réalisées en France.


Le commissariat de police de Pontarlier appelle la population à la prudence et à la vigilance. Les forces de l’ordre du Haut-Doubs ont constaté une recrudescence des démarchages à domicile, avec leurs lots d’arnaques en tous genres. Le commandant Trousseau rappelle l’importance de ne pas s’engager définitivement et demander de bénéficier du délai de sept jours de réflexion, associé au droit de rétractation à l’issue. N’hésitez pas à vérifier que vos interlocuteurs sont en capacité de présenter des documents réglementaires. En cas de doute, n’hésitez pas à joindre les forces de l’ordre, et notamment le commissariat de Pontarlier, en composant le 03.81.38.51.10