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Le Sybert l’a confirmé dans un communiqué de presse. Le dépôt suspect du mercredi 7 juin dernier, à la déchetterie des Tilleroyes à Besançon, contenait bien de l’amiante. Des échantillons des morceaux de fibrociment ont été analysés. Les analyses menées ont bien révélé la présence d’amiante. Un dépôt de plainte relatif à ce dépôt a été effectué par le Sybert.

Le 13 juin, le tribunal administratif de Besançon a donné raison à l’association One Voice, en annulant l’arrêté préfectoral du 24 mars 2022 permettant de piéger et tuer les corneilles noires et les corbeaux freux du Jura jusqu’au 31 juillet. Les oiseaux massacrés sur cette période l’ont été illégalement.

En mars 2022, lorsque la préfecture du Jura avait autorisé le piégeage et la mise à mort illimités des corneilles noires et des corbeaux freux vivant sur son territoire, au titre de leur classement comme espèce susceptible d’occasionner des dégâts (ESOD), One Voice avait immédiatement attaqué cette décision. La demande de suspension en urgence avait été refusée, condamnant ces oiseaux à être tués sur quatre mois supplémentaires.

Le tribunal administratif de Besançon a finalement annulé cet arrêté le 13 juin dernier, en reconnaissant que l’arrêté du préfet n’avait pas été soumis à la consultation du public avant sa publication. « Une faute grave, les citoyens devant obligatoirement être interrogés pour toute décision ayant un impact sur l’environnement » déplore One Voice. « Cet acharnement contre les animaux victimes du classement ESOD doit cesser. Pour les corneilles et les corbeaux, mais aussi pour les renards, les martres, les geais et bien d’autres, nous nous préparons depuis des mois à contrer le nouvel arrêté ministériel qui signera leur arrêt de mort dès la fin de l’été » poursuit l’association.

L’association prépare un recours destiné au Conseil d'État pour remettre en cause cette liste ministérielle des animaux toujours considérés à tort comme nuisibles malgré leur changement de dénomination, « grâce à l'insistance des associations, et alors que dans la nature, le bien et le mal n’existent pas » rappelle One Voice.

 

Une femme a dernièrement été interpellée à Pontarlier. Elle est soupçonnée d’avoir dégradé trois voitures, dont la sienne. Alcoolisée, elle s’est blessée en cassant les vitres de son véhicule. Après son passage en cellule de dégrisement, elle a reconnu les faits lors de son audition. Les propriétaires des deux véhicules ont porté plainte. Le montant du préjudice s’élève à 2700 euros pour les deux automobiles visées.

Une femme de 39 ans a été condamnée à six mois de prison avec sursis aménageable, assortis d’une obligation de soins pendant deux ans. Elle a été laissée libre à l’issue de l’audience. Le 2 juin, en compagnie d’un homme, retrouvé sans vie dans un squat, le 10 juin, place de la Révolution, suite à une probable overdose, elle a mis le feu au véhicule lui appartenant. Le sinistre s’est propagé à cinq autre automobiles. Les faits se sont déroulés dans le parking Battant.

Un individu sera déféré ce samedi matin devant la justice, en vue d’un placement en détention provisoire, avant une comparution immédiate. Il est soupçonné d’avoir agressé sa compagne et l’ex-compagnon de cette dernière dans un square à Pontarlier. Il aurait donné des coups de poing à la femme et un coup de bouteille dans les parties intimes de  l’homme. Les trois individus étaient alcoolisés au moment des faits. La femme, qui a été conduite aux urgences, n’a pas souhaité porter plainte. L’autre victime a également confirmé les coups donnés à la femme. Quant à l’agresseur présumé, il nie les faits qui lui sont reprochés.

C’est un phénomène qui prend de l’ampleur et qui devrait s’accentuer encore en cette période estivale. En moins de deux semaines, les policiers pontissaliens ont enregistré une dizaine de vols de deux roues. La semaine dernière, quatre vols ont été commis par le même individu et élucidés par les forces de l’ordre. Cette semaine, c’est un vol avec effraction qui a été perpétré. Des larcins qui s’ajoutent à ceux déjà enregistrés. Ainsi, quatre autres vélos, une trottinette et une mini-pocket ont été dérobés.  

Le commandant rappelle aussi la présence sur le territoire pontissalien d’un gag de jeunes, toujours très agile pour mener des vols opportunistes. Le manque de vigilance des propriétaires représente toujours une belle aubaine pour les malfrats en tous genres. D’où les rappels à la prudence et à la vigilance lancés par le Commandant Trousseau.

L'interview de la rédaction / Commandant Trousseau

Dimanche, des tracts néonazis étaient distribués dans les boîtes aux lettres de la commune de Clairvaux-les-Lacs. Les propos tenus y sont graves et très inquiétants. Ils s’inscrivent dans un contexte sociétal violent, où le populisme augmente. La nation se divise et la haine y est bien réelle. Une situation que confirme le conférencier Jean-Michel Blanchot, professeur d’histoire-géographie à Morteau et Président du comité du Souvenir Français de Morteau.  

Que vous inspire cette situation ?

Beaucoup d’émotion et de nausée. Ce sont les premiers mots qui me viennent à l’esprit lorsque je vois que de tels propos sont encore d’actualité chez certains aujourd’hui. D’un autre côté, je ne suis pas très étonné. C’est quelque chose qui est constant, qui réapparaît, et qui me semble prendre une certaine ampleur et se multiplie. Je suis également très inquiet. Je pense que l’on est vraiment à une période avec une forme d’ensauvagement, que ce soit avec des paroles, mais aussi parfois des actes.

Comment expliquer cela ?

Il faut reconnaître qu’il y a une permanence de l’antisémitisme dans la société française et dans l’histoire de manière générale. C’est un mouvement qui est pluriséculaire et qui, en quelque sorte, ressurgit lorsqu’il y a des crispations dans la société, qu’elles soient économiques, sociales ou d’exploitation politique. Il ne faut pas isoler l’acte en lui-même. Souvenez-vous au moment des débats sur le vaccin contre la Covid-19 en France, des personnes dénonçaient le pass « nasitaire ». D’autres sortaient dans la rue avec l’étoile jaune de David, comme au temps de la Seconde Guerre Mondiale. Par le passé, il y a eu des profanations de cimetière. On peut aussi parler de l’assassinat d’Ilan Halimi  ou de Mireille Knoll en 2018. Le problème est d’arriver à identifier les auteurs dans le cas présent. Il est important de savoir si cela relève de groupuscules,  s’il s’agit de cas isolés, ou s’il n’y a pas un mouvement de fond plus conséquent, qui est en train de se définir. Cela semble prendre une nouvelle tournure. Il faut vraiment être extrêmement prudent. Il convient de ne pas entrer dans ce mécanisme de la banalisation des discours de haine. Il ne faut rien céder. Il ne faut rien laisser passer. Il faut être d’une extrême vigilance. Le grand danger serait de baisser ce seuil de tolérance à la violence. Malheureusement, je crains qu’aujourd’hui, on finisse par banaliser ces mouvements. D’après les statistiques du ministère de l’Intérieur, 33% des actes racistes sont d’origine antisémite. On peut considérer que ces données sont sous-estimées

Comment combattre ces phénomènes ?

C’est par l’éducation et l’enseignement. C’est la culture qui permet de reculer les discours de haine. Pourtant, beaucoup de choses ont été faites sur ce sujet. Il y a aussi le travail de mémoire, entrepris par les associations, l’état et l’école. Il y a aussi les médias. Personne ne doit oublier ce qu’a été la Shoa, les discriminations du Régime de Vichy, … . Malgré toutes ces actions, malgré tous ces acteurs, on a vraiment l’impression que nous sommes presque devant un échec. Ce qui se passe actuellement est vraiment très inquiétant. Si je paraphrasais un peu Léon Blum, je dirais que je suis « épouvanté » de la situation.

Le pédagogue, l’intellectuel que vous êtes est donc très inquiet ?

Je pense que l’on peut être raisonnablement inquiet. Il faut bien sûr garder son sang-froid. Les différents signaux dans la société française, qui est clivée, qui ne fait plus nation ensemble, montre l’échec de l’école, de la société en général pour combattre le discours de haine. Si l’on rajoute cela dans le contexte de la géopolitique actuelle, de la montée des populismes, je crois que, malheureusement, nous sommes dans une situation de basculement du monde. Cela doit être considéré avec beaucoup d’acuité, tout en gardant son sang-froid, mais avec énormément de sérieux.

Un mineur de 17 ans a été interpellé par la police nationale cette nuit, vers 00h45, rue Mégevand à Besançon. Le jeune homme circulait sans s’arrêter au feu tricolore. Lors de son contrôle, il a expliqué qu’il conduisait la voiture de son père. Il a également précisé qu’il devait passer l’épreuve dans une dizaine de jours. Il est également apparu que le véhicule n’était pas assuré. En attendant les suites qui seront données à cette affaire, le jeune contrevenant a été remis à son civilement responsable.

Un mineur de 15 ans devra s’expliquer en septembre prochain devant la justice. Dans un foyer bisontin pour mineurs isolés, l’adolescent a menacé un autre jeune, avec un couteau,  à l’issue d’une partie de baby-foot. Ses agissements et problèmes psychologiques ont inquiété les éducateurs. Après avoir été placé dans un service psychiatrique et renvoyé, le mis en cause a été placé en garde à vue. Le couteau a été détruit.  

Du 31 mai au 6 juin, dans le cadre de l’opération Colbert, les services de la direction régionale des douanes de Besançon ont saisi 41 kilos de tabac illégal sur la durée de l’opération, équivalent à 206 cartouches de cigarettes. De nombreux services ont été mobilisés sur les territoires de Besançon, Pontarlier, Morteau, Lons-le-Saunier, les Rousses, … . Cette opération était inédite dans son ampleur et sa durée. Au total, ce sont 70 opérations qui ont été menées, de jour comme de nuit. Près de 1000 véhicules et commerces ont été contrôlés.