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Ce samedi, le corps d’un homme a été retrouvé dans un champ à Thoraise, près de Besançon. Il était enterré. Des promeneurs ont vu une main qui sortait de terre.  Une enquête a été ouverte. Une autopsie doit être pratiquée ce lundi. Rappelons que le 9 mars dernier, un corps avait été retrouvé dans un bois de Thise. La victime était un homme de 26 ans. Il était accompagné d’un individu de 21 ans, qui reste toujours introuvable. Cinq hommes ont  été interpellés, dont un  à Marseille. Ce dernier pourrait être impliqué dans deux assassinats au total. Sa présence a été formellement identifiée dans l’appartement bisontin où la victime et l’homme recherché avaient été séquestrés.

Un individu, âgé de 21 ans, a été placé en détention provisoire, en vue d’une comparution immédiate le 24 avril. Cagoulé, le jeune homme s’est dirigé vers un coffret électrique de la rue de Cologne, dans le quartier Planoise, et s’est saisi de bonbonnes, à l’intérieur desquelles se trouvaient de 20 grammes de cocaïne et de 25 grammes d’héroïne. Au cours de son audition, il a reconnu les faits et indiqué avoir trouvé les produits stupéfiants à l’intérieur d’une appartement rue de Fribourg et qu’il souhaitait les vendre pour son propre compte.

Une vive altercation s’est déclarée entre deux personnes, place Leclerc, à Besançon, ce mardi à 16h45 au sujet d’un stationnement anarchique. La situation a dégénéré. L’auteure présumée, âgée de 17 ans, au volant d'une voiture, a porté plusieurs coups de poings à la victime de 58 ans.

Elle a également fait usage d’une batte de baseball en frappant l’autre personne sur son avant-bras gauche. Une plainte a été déposée. Interpellée et placée en garde à vue, la mise en cause a reconnu les faits et répondra de ceux-ci en juillet prochain.

Un couple a été placé en garde à vue au commissariat de police de Pontarlier pour des violences réciproques. Ils devront s’expliquer prochainement devant la justice. Cet homme et cette femme ont reconnu les faits. Ces rapports conflictuels et violents ne datent pas d’aujourd’hui. D’autres faits ont été enregistrés en 2010.

Un jeune homme de 17 ans devra s’expliquer en mai prochain devant la justice. Ce week-end, à Besançon, rue Marguerite Syamour, lors d’un contrôle, les policiers ont remarqué qu’il n’avait pas le permis nécessaire pour conduire un cyclomoteur. Au cours de son audition, il a reconnu les faits. Son interpellation n’a cependant pas été des plus simples. L’adolescent n’a pas obtempéré aux injonctions des forces de l’ordre. Il a chuté à deux reprises, manquant de percuter un policier adjoint réserviste.

Ce vendredi, un jeune homme de 17 ans a été présenté devant le substitut du procureur en vue d’une composition pénale. Il est soupçonné d’avoir jeté des pierres sur les forces de l’ordre le 13 avril dernier à Besançon, rue de la Préfecture, alors que les fonctionnaires procédaient à la surveillance d’une manifestation.

Lors de l’interpellation de ce dernier, les forces de l'ordre ont été encerclées et poursuivies par d’autres individus. Au cours de son audition, l’adolescent a reconnu les faits. Précisons que sur instruction du magistrat, le masque noir « air-soft » qu’il possédait a été détruit.  

Dans l’affaire du corps retrouvé calciné le 9 mars dernier, dans un bois, sur la commune de Thise, on a appris ce jeudi matin, par le Procureur de la République de Besançon, que cinq hommes avaient été interpellés et placés en détention. Parmi ces individus, le dénommé Tiks, le tueur présumé d’Abdelkader Mesref, dans le quartier des Vaîtes, interpellé le 24 mars à Marseille, mais également quatre autres proches de cet homme, âgés de 35, 33, 31 et 21 ans, issus de la communauté des gens du voyage. Ces personnages présentent, pour certains, « des casiers judiciaires particulièrement lourds ». L’enquête a permis d’établir leur implication, dans l’affaire du bois de Thise, grâce à des données de téléphonie.

Selon toute vraisemblance ces individus seraient impliqués dans l’assassinat de Selim Touel et pour ce qui est, pour l’heure en tout cas, la disparition d’un jeune homme de 21 ans, dont les autorités restent sans nouvelles. Les investigations menées par la section de recherche de la gendarmerie de Franche-Comté ont permis de récolter de précieuses informations qui ont fait grandement avancer cette enquête, qui, pourtant semblait bien difficile au départ.

L’appartement de la rue des Roses

L’autopsie du corps de Sélim Touel a révélé que ce dernier avait été tué avant d’être brûlé. La location d’une voiture, de marque audit, par une des victimes, équipée d’un système GPS, a facilité les investigations. Son balisage a permis de constater que ce véhicule, retrouvé brûlé, le 10 mars, à Pirey, s’était rendu à quelques mètres de l’endroit où le corps de Touel avait été découvert. Il aurait donc servi à transporter la victime, décédée ou vivante, dans le bois où son corps  a été brûlé. Autre point important, la localisation de l’appartement où les deux victimes auraient été séquestrées. Il s’agit d’un logement situé rue des Roses à Besançon. A ce sujet, des traces de sang ont été retrouvés dans ce lieu, dont celles du jeune homme toujours  porté disparu. Autre point décisif dans cette enquête, l’identification de deux individus, proches de Tiks, qui ont été aperçus,  grâce à une caméra de vidéosurveillance,  entrain de remplir deux  jerricanes d’essence dans une station-service. « Ce qui peut correspondre au volume d’essence nécessaire pour faire brûler le corps » indique Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon.

Pour l’heure, les cinq hommes ont été entendus. Ils ont été placés en détention. Trois d’entre eux ont été mis en examen. Les deux autres ont été réincarcérés et seront entendus prochainement. Le dénommé Tiks a fait valoir son droit à garder le silence. Néanmoins, le magistrat instructeur a décidé de sa mise en examen pour les chefs d’assassinat, séquestration sans libération volontaire avant sept jours en lien avec un autre crime, association de malfaiteurs en lien avec du trafic de stupéfiants et trafic de stupéfiants  Quant aux quatre autres individus, ils nient toute implication.

Cette enquête n’est pas encore bouclée. D’autres investigations sont en cours.

Le motard qui a chuté samedi soir, rue Montrieux, à Pontarlier, sera prochainement entendu par les policiers. Le test pratiqué a révélé 1,3 gramme d’alcool dans le sang. Le résultat définitif concernant les stupéfiants n’est pas encore connu. Compte tenu de ses blessures, la victime a été transportée sur le centre hospitalier de la capitale du Haut-Doubs.

Samedi, vers 18h30,  une rixe a éclaté sur le parking d’une discothèque à Besançon. Deux groupes se sont affrontés sur fond d’alcool. Le premier a alerté les policiers. Le deuxième est parvenu à prendre la fuite. Un couteau de cuisine a été retrouvé sous le véhicule des requérants. Un sac a également été dérobé au préjudice de ces derniers. Les policiers sont parvenus à interpeller quatre hommes.  Ils ont été placés en garde à vue. Ils devront s’expliquer pour les faits qui leur sont reprochés devant la justice.

A la suite de sa comparution immédiate, un jeune homme de 20 ans, originaire de l’arrondissement de Pontarlier, a été incarcéré à la maison d’arrêt de Besançon. Le 5 avril dernier, il a été interpellé après avoir  menacé un adolescent de 17 ans pour obtenir son scooter. Il était alcoolisé au moment des faits. La justice a révoqué sa peine de quatre mois de prison avec sursis, à laquelle huit mois de prison supplémentaires ont été ajoutés.