Un jeune homme de 17 ans a été interpellé le 18 novembre dernier, à minuit, sur un point de vente de produits stupéfiants à Besançon, rue de Fribourg. Il était en possession de 5 grammes de résine de cannabis et de la somme de 650 euros en numéraire. Au cours de son audition, le jeune homme a reconnu sa dépendance au produit. Il a nié la revente, mais a admis « dépanner » parfois certains de ses amis gratuitement. Concernant la somme, elle représenterait des économies réalisées à l’approche des fêtes de fin d’année. A l’issue de sa présentation devant le juge des enfants, le mis en cause a été placé sous contrôle judiciaire. Il devra regagner son domicile à Mayotte. Il sera reconduit par son frère. Il a été laissé libre.
Un homme de 39 ans a été placé en garde à vue ce lundi à Besançon. Il est soupçonné d’avoir proféré des menaces de mort avec une arme, en l’occurrence un marteau, envers le personnel d’une agence d’assurance automobile, avenue île de France. Lors de son audition, l’intéressé a reconnu un différend commercial. Cependant, il nie avoir fait usage de son marteau. Le responsable de l’agence a reconnu que l’homme s’était montré virulent et agressif et qu’il avait exhibé son marteau, sans pour autant menacer directement des employés.
Suite au décès du militaire de 26 ans, il y a une semaine, à Besançon, après son agression sur le parking de la discothèque le QG, le parquet a requalifié les faits en violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner, avec la circonstance aggravante que les faits ont été commis en réunion. Pour l’heure, deux individus, âgés de 19 ans, ont été placés en détention provisoire. Le troisième homme est toujours en fuite. Par ailleurs, le mandat d’arrêt va être étendu, afin que toutes les mesures soient prises si l’individu est interpellé à l’étranger. Ils encourent 20 ans de réclusion criminelle.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon
Après un long temps d’enquête, rendue fastidieuse par la vigilance de l’intéressé, un homme de 32 ans a été interpellé ce mardi à Besançon. Dans deux appartements, cet individu, qualifié de semi-grossiste, était en possession de près de 3 kilos d’héroïne, 1 kilo de cocaïne et de résine de cannabis, 320 grammes d’herbe de cannabis, 1,5 kilo de résine de cannabis, 600 grammes de produits de coupe d’héroïne et 1,5 kilo de produits de coupe de cocaïne. Il a également été retrouvé 616.000 euros en numéraire. Après 96 heures de garde à vue, le trentenaire sera déféré ce vendredi devant le magistrat instructeur. Pour l'heure, il nie tous les faits qui lui sont reprochés.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, procureur de la république de Besançon
Une enquête au long cours
Les investigations policières ont démarré le 26 avril 2023, lorsque des policiers de la brigade anticriminalité ont découvert dans une voiture, occupée par deux individus des quantités importantes de stupéfiants : plus de 4 kilos d’héroïne et près de 6 kilos de produits de coupe. Le savoir-faire des policiers, avec, notamment, Le recueil d’empreintes sur les paquets de stupéfiants ont permis aux investigations d’avancer, avec l’interpellation et les auditions de plusieurs individus. Ce qui permettra d’atteindre le semi-grossiste de 32 ans, qui a tout fait pour garder ses distances. Selon le Procureur de la République, « cet homme est peu connu de la justice ». Il a su compliquer l’enquête en changeant régulièrement de téléphone et en faisant preuve d'une grande méfiance. Il encourt 10 ans d’emprisonnement.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, procureur de la république de Besançon
Ce jeudi après-midi, Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, a indiqué qu’il avait reçu un signalement de la procureure financière de la chambre régionale des comptes de Bourgogne Franche-Comté, suite au rapport de la cour des compte de Bourgogne Franche-Comté concernant le versement d’une somme de plus de 94.000 euros à Alexandra Cordier, recrutée au cabinet de l’ancien Maire Jean-Louis Fousseret, suite à son licenciement, peu avant sa candidature aux élections municipales de 2020 à Besançon.
Une enquête préliminaire a été lancée, dans la foulée, pour « détournement de fonds publics. Elle a été confiée au service économique et financier de la division de la criminalité organisée et spécialisée de Besançon. La Cour des Comptes reproche à la Ville d’avoir licencié Alexandra Cordier, alors qu’elle aurait dû démissionner pour mener son action politique future.
On l’a appris hier après-midi. Le militaire du 19è RG de Besançon, passé à tabac sur le parking de la discothèque le QG, n’a pas survécu à ses blessures. Suite à sa prise en charge, son pronostic vital était très engagé. Par jalousie, la victime, âgée de 26 ans a été violemment agressé par trois individus dans la nuit de jeudi à vendredi dernier. Rappelons que deux des trois agresseurs présumés ont été identifiés et interpellés. Le troisième est toujours en fuite.
Trois jeunes hommes, âgés de 24 et 21 ans, ont été interpellés le 11 novembre dernier à Besançon. Ils ont été vus, par les opérateurs du centre de supervision urbaine, en train de jeter des colis en direction de la maison d’arrêt, avant de monter dans un véhicule, occupé déjà par deux autres personnes.
Malgré une tentative de fuite, les trois individus ont été appréhendés et placés en garde à vue. A la vue des policiers, l’un d’eux s’est débarrassé d’un morceau de résine de cannabis de 22 grammes. A l’issue des investigations, deux d’entre eux ont été déférés au parquet. Le troisième s’est vu notifier une convocation sur reconnaissance préalable de culpabilité pour le 6 février prochain. La conductrice a été laissée libre, sans poursuites.
Suite aux nombreux faits de violences qui ont été commis à la sortie de l’établissement de nuit, le QG, situé chemin de Mazagran à Besançon, ainsi qu’aux multiples plaintes de riverains pour nuisances, Rémi Bastille, Préfet du Doubs, a décidé de fermer administrativement cette discothèque pour une durée de 30 jours. Il est expliqué que « des troubles à l’ordre public aux abords de cet établissement ont été constatés de façon récurrente par les forces de l’ordre ces derniers mois ».
Dans le cadre du double meurtre aggravé, survenu le 25 août dernier, vers 15h, rue de l’Epitaphe à Besançon, un suspect de 36 ans a été interpellé par les forces de l’ordre le 30 octobre à Besançon. Rappelons que deux hommes, âgés de 30 et 24 ans, ont trouvé la mort. Un troisième a été visé, mais il n’a pas été touché. Après s’être exilé au Maroc après les faits, le trentenaire est revenu dans la cité comtoise.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, procureur de la république de Besançon
Originaire de Haute-Saône, cet homme, défavorablement connu de la justice et de la police, présente 20 condamnations sur son casier judiciaire. Il était sorti de prison en févier 2024. Il réfute les faits qui lui sont reprochés. Selon lui, il n’était pas présent à Besançon le jour du passage à l’acte. Ce que contredisent les caméras de vidéosurveillance de la ville. Il a été mis en examen pour « meurtre en bande organisée, tentative de meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs en bande organisée, en lien avec des faits de trafic de stupéfiants » et placé en détention provisoire. Les investigations se poursuivent pour faire toute la lumière sur cette affaire.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, procureur de la république de Besançon
12 étuis de cartouche retrouvés sur place
Le jour du double meurtre aggravé, les enquêteurs ont retrouvé 12 étuis de cartouche. Sur l’une des victimes, un homme de 30 ans, trois impacts de balles ont été retrouvés. Sur la deuxième personne, un homme de 24 ans, cinq impacts de balles ont été enregistrés, dont une à quasi bout touchant de la tête. Dix trajectoires de balle ont pu être reconstituées. Les deux autres ont été constatées en direction d’une voiture et de la pharmacie de quartier, avec une balle qui a traversé une vitre de l’officine.
La police de Pontarlier a géré une affaire de violences réciproques entre une femme de 20 ans et un homme de 21 ans. Ce dernier a été interpellé et placé en garde à vue. Il a ensuite été remis en liberté, avec une convocation devant la justice à délai rapproché.