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La Préfecture du Doubs a déposé plainte au commissariat de police de Besançon. Un adolescent de 16 ans est soupçonné d’avoir tenté de mettre le feu à la porte principale de la Préfecture et d’avoir commis des dégradations sur le système d’ouverture de la porte et sur les battants. Au cours de son audition, lors de sa garde à vue, il a reconnu avoir jeté un explosif éteint par-dessus l’enceinte de la préfecture et posséder un gros caillou à l’intérieur de son sac à dos. Interpellé le 1er mai, vers midi,  rue Charles Nodier, il a été remis à sa mère le lendemain.

Une femme de 45 ans a été condamnée à quatre mois de prison sous bracelet électronique, avec interdiction, pendant un an, de participer à une manifestation. En marge du rassemblement  du 1er mai, elle a jeté une pierre dans le dos des policiers  et les a copieusement insultés. Elle a nié les faits durant son audition, mais l’exploitation de la caméra piéton d’un fonctionnaire a confirmé les faits qui lui sont reprochés.

Les cortèges ont été fournis en ce 1er mai en Franche-Comté. Plus de 10.000 manifestants se sont rassemblés à Besançon. La préfecture du Doubs annonce 5600 manifestants. Entre 600 et 800 personnes ont battu le pavé à Saint-Claude. Ils étaient plus de 2000 manifestants à Dole, près de 500 à Pontarlier et 4000 à Lons-le-Saunier.  Lors du rassemblement du 1er mai des heurts ont éclaté à Besançon. La Préfecture du Doubs annonce  33 personnes interpellées en marge d’une manifestation non déclarée en ville, à laquelle une centaine de manifestants participaient.

Sur les hauts de Saint-Claude, à Besançon, le 26 avril dernier, les policiers ont interpellé deux individus. L’un d’eux, le passager de la voiture, a tenté de prendre la fuite. Dans le véhicule, il a été retrouvé plus de 4000 grammes d’héroïne, près de 6000 grammes de produits de coupe et du matériel lié à la détention de ses produits stupéfiants. Les deux hommes ont été interpellés et placés en garde à vue.

Lors des perquisitions, 2.700 euros et deux montres de valeur ont été retrouvés chez l’un d’eux. Elles sont en cours d’expertise. Au cours de son audition, l’aîné de 24 ans déclarait ne faire que le « livreur Â» et n’être impliqué dans aucun trafic de stupéfiants. Le deuxième, âgé de 23 ans,  assurait ignorer la présence des stupéfiants dans le véhicule. Ils devront s’expliquer tous deux devant la justice.

Un jeune homme de 17 ans a été placé sous contrôle judiciaire, après son déferrement devant le substitut du procureur de permanence et un juge des enfants. Le 25 avril dernier, il a été interpellé en possession d’un sachet de résine de cannabis, d’un autre de cocaïne et de 150 euros. Il a été placé en garde à vue. Au cours de son audition, il a reconnu les faits de revente, à raison de 50 à 70 euros de salaire par jour.

Le syndicaliste de Force Ouvrière Frédéric Vuillaume dénonce « l’acharnement Â» dont il est victime.  Mercredi, en compagnie du journaliste indépendant Toufik de Planoise, il a été placé en garde à vue, durant 9h,  pour « entrave à la mise en marche d’un train Â». Frédéric Vuillaume a , quant à lui, été déféré devant le parquet bisontin, qui lui a infligé une interdiction de côtoyer Toufik de Planoise jusqu’au 30 juin prochain. Une décision qui a été levée par le juge des libertés et de la détention dans la soirée.

« C’est depuis mon engagement dans le mouvement des Gilets Jaunes que je subis une répression, qui a été dénoncée par Amnesty International Â» explique M. Vuillaume. Le syndicaliste et militant dénonce les faits qui lui sont reprochés. « On me reproche des faits qui étaient déclarés par l’intersyndicale départementale et dans le cadre d’appels nationaux, dont celui du 20 avril, à l’initiative des cheminots Â».

Frédéric Vuillaume et le journaliste Toufik de Planoise devront s’expliquer le 30 juin  devant le tribunal judiciaire de Besançon.

L'interview de la rédaction / Frédéric Vuillaume

 

La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Besançon a statué de nouveau ce matin suite à l’appel du parquet bisontin concernant le droit d’exercer du Docteur Péchier. Lors de cette nouvelle décision, concernant les modalités du contrôle judiciaire de l’anesthésiste bisontin, il a été décidé de l’autoriser à pratiquer la médecine, mais il lui est interdit de prescrire et  d’être en contact avec des patients. Il pourra notamment exercer la médecine de régulation. Rappelons que Frédéric Péchier est mis en examen pour 30 empoisonnements volontaires de patients, âgés de 4 à 80 ans, entre 2008 et 2017, dont douze sont mortels. Il est placé sous le statut de témoin assisté pour deux autres cas.

La garde à vue d’un homme de 26 ans est toujours d’actualité ce mardi soir. Il est soupçonné d’avoir agressé, avec un couteau, un couple d’une vingtaine d’années sur le parking Chamars, à Besançon,  le 17 avril dernier. L’individu a été maintenu sur place par une personne, après avoir pris la fuite. Alcoolisé et présentant des blessures au visage, il a été conduit, par les sapeurs-pompiers, au CHU Minjoz, établissement qu’il quittera sans que les services de police soient avisés. Comme sa mère s’y était engagée, l’individu s’est présenté au commissariat de police de la Gare d’Eau le 24 avril.

A la suite d’un appel du parquet bisontin, la chambre de l’instruction, qui avait autorisé à retravailler le docteur Péchier, en tant que médecin et à résider dans le Doubs, doit de nouveau se prononcer sur ces points ce mercredi. Rappelons que Frédéric Péchier est mis en examen pour 30 empoisonnements volontaires de patients, âgés de 4 à 80 ans, entre 2008 et 2017, dont douze sont mortels. L’anesthésiste bisontin est placé sous le statut de témoin assisté pour deux autres cas.

Un jeune homme de 15 ans a été placé en garde à vue ce lundi après-midi à Besançon. Il a été interpellé en flagrance par un fonctionnaire de police hors service après avoir été vu en train de jeter des colis par-dessus le mur d’enceinte de l’établissement pénitentiaire bisontin. L’un d’eux renfermait un téléphone portable et 80 grammes de résine de cannabis.