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Un mineur non accompagné de 17 ans, suivi par les services du conseil départemental du Doubs, originaire du Mali, est soupçonné d’avoir tué un homme de 27 ans, défavorablement connu de la police et de la justice, dimanche, vers 23 heures, 21 rue de l’Amitié, à Besançon. Les deux individus se connaissaient. Ils vivaient dans le même immeuble, au pied duquel le drame s’est produit.  A l’origine de cette rixe mortelle, une banale et futile histoire concernant l’occupation d’un fauteuil, qui avait été installé pour permettre aux locataires de ce bâtiment de profiter de la fraîcheur de la nuit.

Deux coups mortels

Selon les propos tenus par Ibrahima, le meurtrier présumé, lors de sa garde à vue, une violente altercation aurait précédé l’acte ultime. Il aurait été violemment pris à partie par son opposant, arguant la légitimité du fauteuil tant convoité. Selon ses dires, il aurait reçu des coups de poing et de l’essence. Ce que les enquêteurs tentent de vérifier. Après s’être absenté, durant 15 minutes, et  changé, le jeune malien revient sur le lieu de la discorde et assène au moins deux coups de couteau à sa victime. L’un est donné au niveau dorsal, sur une profondeur de 16 centimètres, touchant un poumon, une veine cave et le foie. Grièvement touché, le blessé perdra la vie à l’hôpital de Besançon.

Une interpellation houleuse

L’arme, en l’occurrence un couteau, a été retrouvée dans l’appartement, dans lequel s’était réfugié l’agresseur présumé et deux autres personnes, qui ont rapidement été mises hors de cause. L’interpellation du trio s’est déroulée avec beaucoup de tension. Des renforts ont été appelés. Grâce à un cordon de sécurité, constitué d’une vingtaine de policiers, les suspects ont pu être pris en charge et conduits au commissariat de la Gare d’Eau. Durant cette opération, une voiture de police a été dégradée et un policier a été blessé au niveau du nez, suite à une béquille.

Déféré cet après-midi

Le jeune malien de 17 ans a été déféré ce mardi. Le Parquet de Besançon a demandé son placement en détention provisoire pour « meurtre Â». Dans la soirée, le juge d’instruction doit, à son tour,  se positionner sur ce drame, qui a conduit au décès d’un homme,  pour un seul différend , portant sur l’ occupation d’un fauteuil un soir d’été à Besançon.

Un individu alcoolisé a été interpellé la nuit dernière, vers minuit, à Besançon. Il a été surpris entrain de commettre des dégradations, notamment sur des arrêts de bus. Le mis en cause a été placé en dégrisement, avant de terminer la nuit en garde à vue. Il s’expliquera prochainement devant la justice.

Deux femmes, âgées de 22 et 19 ans, comparaîtront le 20 septembre prochain devant le Délégué du Procureur de la République, en vue de la notification d’une ordonnance pénale. Elles sont soupçonnées d’avoir dérobé pour plus de 660 euros de marchandises au préjudice de cinq enseignes de la zone commerciale de Chateaufarine à Besançon. L’une d’elle a été retrouvée en possession d’un sac à main, doublé d’une couche en aluminium, afin d’y dissimuler les articles dérobés. Elles ont été conduites au commissariat de la Gare d’Eau, avant d’y être placées en garde à vue.

Un homme a été placé en garde à vue à Pontarlier. Il est soupçonné d’avoir créé de faux documents pour obtenir illégalement le droit au chômage.  Il s’est fait passer pour un travailleur frontalier. Lui permettant de percevoir des sommes plus élevées. Il transmettait ces fausses fiches de paie à France Travail. Le préjudice s’élève à 21.600 euros.

L’ancien anesthésiste de Besançon Frédéric Péchier (52 ans) a de nouveau rendez-vous avec la justice. On a appris hier qu’il est renvoyé devant la cour d’assises du Doubs pour les empoisonnements de 30 patients, dont 12 mortels. Les deux juges d’instruction ont signé ce lundi l’ordonnance de mise en accusation devant la cour d’assises. Soit un document de plus de 360 pages, qui résume plus de sept années de procès. Frédéric Péchier  encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Dimanche soir, les policiers pontissaliens sont intervenus pour des faits de violence intrafamiliale, sur fonds d’ivresse, au domicile d’un couple. Les motifs de cette dispute semblent être futiles. L’homme aurait attrapé le bras de sa victime et l’aurait également plaquée au mur. Cette dernière lui aurait rendue les coups. Lors de sa garde à vue, l’agresseur présumé a reconnu les faits. Tout en expliquant que sa concubine était parfois provocatrice. Il s’expliquera en janvier prochain, le 6 plus précisément, devant la justice.

Dans le cadre d’un contentieux et d’un règlement de compte entre les membres de deux familles, deux jeunes hommes, âgés de 23 et 24 ans, devront s’expliquer le 14 novembre prochain devant la justice. Le 28 juin dernier, ces deux individus ont asséné plusieurs coups de barre de fer et un coup de pied à leur victime, boulevard Churchill, devant l’enseigne « le petit dépanneur Â» à Besançon. Des faits qu’ils ont reconnus. Ils ont expliqué qu’ils ont commis cette agression en réponse à des violences subies.

Un homme de 22 ans a été conduit à la maison d’arrêt de Besançon. Son sursis probatoire de 12 mois a été révoqué. Le 8 juillet dernier, rue Edgar Faure, une patrouille de police de passage a constaté que cet automobiliste faisait des embardées.

Les contrôles d’usage ont permis d’établir que son permis de conduire avait été annulé. Il présentait également un taux de 1 gramme d’alcool dans le sang. Le dépistage stupéfiant s’est également révélé positif au THC. Lors de la palpation, il a été découvert 2 grammes de résines de cannabis.

Le parquet de Paris a indiqué, ce vendredi, qu’une enquête pour blessures involontaires et mise en danger d’autrui a été ouverte, fin mai, après que des enfants aient été infectés par une bactérie E. Coli lorsqu’ils ont consommé du morbier en novembre 2023. L’objectif est de faire toute la lumière sur cette affaire. Rappelons qu’en décembre dernier, les autorités avaient engagé le rappel de plusieurs fromages à base de lait cru fabriqués par l’entreprise Route des Terroirs.

A Lons-le-Saunier, un jeune homme de 26 ans, a été mis en examen. Il devait être placé en détention provisoire, à l'issue de sa présentation devant le juge  des libertés et de la détention. Il est soupçonné d’avoir tué un père de famille de 42 ans, rue Gambetta, le 3 juillet dernier. Le quadragénaire était venu s’expliquer car la réparation, que le meurtrier présumé avait effectué sur une draisienne, ne lui convenait pas.

Dans l’appartement, désordonné et peu entretenu, de l’individu de 26 ans, la victime a été retrouvée allongée au sol par les forces de l’ordre. Il n’avait plus de tee-shirt et 10 plaies commises à l’aide d’un couteau ont été constatées sur la nuque, au niveau du crâne, du thorax, du bras et de la jambe gauche. L’arme, un couteau,  a été retrouvée au sol. Compte tenu de  la forme de certaines blessures,  un tournevis cruciforme a également été utilisé.  

L'interview de la rédaction / Etienne Manteaux

 

Les poumons et le ventricule du cÅ“ur ont été touchés. Ce qui a provoqué un décès rapide. Les plaies les plus  importantes présentaient jusqu’à 10 centimètres de profondeur. L’autopsie a confirmé la violence des faits et a exclu toute mort accidentelle, comme voulait le faire croire le meurtrier présumé.