La Ville de Besançon fait savoir, qu’à la suite de l’intrusion du collectif Nemesis lors de la cérémonie des Vœux aux agents, Anne Vignot a porté plainte, en son nom et au nom de la Ville de Besançon, pour provocation à la discrimination et à la haine raciale. Après le discours de la Maire, deux militantes ont déployé une banderole, avec les inscriptions « violeurs étrangers bienvenus ». Elles ont également distribué un tract et scandé « Vignot complice ». Une vidéo qui a été postée sur leurs réseaux sociaux.
La police bisontine appelle à la prudence. Il a été constaté une recrudescence d’escroqueries sur Besançon et sa région. Les victimes sont principalement des retraités. Elles sont généralement contactées par téléphone, par un appel direct ou par SMS. L’interlocuteur se présente comme un employé du service des fraudes de la banque de la victime. Il lui annonce que cette dernière a constaté des mouvements suspects sur ses comptes. L’interlocuteur incite sa victime à valider certaines opérations bancaires, ou à cliquer sur des liens.
Il annonce que la banque envoie un coursier pour récupérer la carte bancaire à son domicile, avec les informations des comptes, demandant parfois le code confidentiel de la carte bancaire. Ce scénario de base peut avoir quelques variantes.
Une fois les informations récoltées, le ou les auteurs effectuent des achats en ligne, ou des transferts d'argent sur des comptes bancaires. Les préjudices sont importants : de 1.500 à 7.500 euros. A ce jour, 10 faits ont été recensés depuis juin dernier. Le préjudice total est supérieur à 34.000 euros.
Les policiers rappellent que « votre banque ne vous demandera jamais vos codes confidentiels de carte bancaire ou vos numéros de comptes bancaires. Elle les connaît.
Trois individus, âgés de 19, 20 et 23 ans, ont été interpellés le 6 janvier dernier à Besançon, rue Maréchal Lyautey. Ils ont été déférés, hier, à l’issue de leur garde à vue. Le trio, qui se trouvait dans une voiture, était en possession de 174 grammes d’herbe de cannabis, 158 grammes de résine de cannabis, 16 grammes d’ecstasy, 66 grammes de cocaïne et 1.520 euros en numéraire.
Dans le véhicule, une arme, en l’occurrence un pistolet d’alarme, a été découverte. Elle possédait des munitions dans le chargeur. Au domicile de son propriétaire, au Luhier, dans le Haut-Doubs, d’autres produits stupéfiants ont été retrouvés. Les investigations ont permis d’établir que ce dernier œuvrait, depuis deux semaines, pour le compte d’un réseau. L’un d’eux était son ravitailleur, qui a refusé de donner l’adresse de l’appartement nourrice où il récupérait le produit.
A la suite d’un vol avec arme, commis le 27 décembre, à 21h, à Besançon, au préjudice d’une épicerie, située au 51 rue de Vesoul, deux mineurs, âgés de 15 et 14 ans, ont été identifiés et interpellés par les policiers. Présentés au juge des mineurs, ils ont été placés sous contrôle judiciaire.
Le premier a été interpellé à son domicile le 6 janvier. Il a conduit les enquêteurs à l’endroit où il avait caché le pistolet, avec lequel il avait agi. Le second a été interpellé le 7 janvier au collège des Clairs Soleils. Si l’aîné a reconnu les faits, son cadet les nie. L’individu de 16 ans, interpellé le 6 janvier, n’a pas été davantage inquiété.
Précisons que lors du vol, le deuxième possédait un opinel. Le porteur du pistolet avait mis en joue l’employé, lui avait asséné des coups de crosse au visage et s’était emparé de la caisse.
Un individu de 19 ans a été placé en rétention. Le 6 janvier dernier, à Besançon, une patrouille de police a constaté sa présence dans le quartier Planoise. Alors que ce territoire lui était interdit, à la suite d’une décision de justice. Une enquête concernant sa situation est en cours.
Un homme de 32 ans devra s’expliquer prochainement devant la justice. En attendant, il a été placé sous mandat de dépôt, à la suite de sa présentation au Parquet. Le 5 janvier dernier, lors d’une surveillance sur un point de deal, rue du Piémont, les policiers bisontins ont constaté que le trentenaire était monté dans une voiture pour vendre de la résine de cannabis à son occupante. Il était en possession d’un pochon de 20 grammes de résine cannabis et 50 euros en numéraire. Au cours de son audition, la femme a reconnu l’individu et a admis l’avoir contacté sur l’application Telegram. Ce dernier a gardé le silence lors de sa garde à vue.
Un individu de 15 ans sera convoqué prochainement au commissariat de police de Besançon. Le 5 janvier, cet adolescent a été interpellé, après une brève course-poursuite à pied, alors qu’il venait de jeter plusieurs colis par-dessus le mur d’enceinte de la maison d’arrêt de Besançon, rue Clémenceau. Les colis contenaient principalement des denrées alimentaires. En attendant, les services de l’ordre ont remis le contrevenant à son responsable légal.
Un couple, dont la femme est enceinte de quatre mois, devra s’expliquer le 17 avril prochain devant la justice. Le 18 décembre dernier, à Besançon, dans le quartier Durer, lors d’une opération de lutte contre les squats, cet homme et cette femme se trouvaient dans un appartement vacant.
Lors de leur audition, ils ont expliqué aux enquêteurs qu’un individu leur avait ouvert le logement il y a 6 mois, contre la somme mensuelle de 350 euros. Leur garde à vue a été levée le 19 décembre.
Ce jeudi, dans l’affaire des viols de Mazan, la cour criminelle du Vaucluse a condamné Dominique Pelicot à 20 ans de réclusion criminelle, la peine maximale pour viols aggravés. Les 50 autres accusés sont reconnus coupables et écopent de peines allant de 3 ans à 15 ans de prison. Un verdict jugé trop clément par les enfants du couple.
Le député du Doubs Laurent Croizier a réagi sus ses réseaux sociaux. Il dit « apporter son soutien à Madame Pelicot et ses enfants. « Personne ne peut mesurer l’épreuve traversée par Gisèle Pelicot. Sa dignité et son courage forcent l’admiration et le respect » écrit le Parlementaire. Annie Genevard, ministre de l’Agriculture sortante, s’adresse directement à Gisèle Pelicot. « Vous êtes une femme courageuse et inspirante. Merci pour l’espoir et la fierté que vous donnez à toutes les femmes, en France comme ailleurs » écrit Mme Genevard.
Un homme de 53 ans devra s’expliquer le 16 janvier devant la justice. Le 17 décembre dernier, il a été interpellé, au Passage Pasteur, à la suite d’un vol. Il est soupçonné d’avoir dérobé deux bouteilles de parfum pour un préjudice de près de 80 euros, au préjudice de l’enseigne Monoprix. Lors de sa garde à vue, il a reconnu les faits. Il a été remis en liberté le lendemain matin.