Aux assises du Doubs, les deux avocates générales ont requis la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 22 ans, contre l’ex-anesthésiste bisontin Frédéric Péchier. Le médecin est jugé pour trente empoisonnements, dont douze mortels, commis entre 2008 et 2017 dans deux cliniques de Besançon. L’accusation demande également son interdiction définitive d’exercer la médecine. Prochaine étape : lundi, avec les plaidoiries de la défense. Le verdict est attendu le 19 décembre prochain.
Dans la nuit du 11 décembre, peu après minuit, rue Rubbens, à Besançon, un équipage de la BAC a contrôlé un automobiliste circulant à vive allure. La vérification au fichier des personnes recherchées a révélé qu’il faisait l’objet d’une décision judiciaire : un jugement le condamnant à quatre mois d’emprisonnement. L’homme de 35 ans a été interpellé et placé en rétention judiciaire, avant d’être laissé libre le même jour après notification de son jugement.
Le 10 décembre, vers 17 h, rue d’Anvers, à Besançon, un équipage de la BAC a contrôlé un homme de 23 ans faisant l’objet d’une recherche judiciaire. Le tribunal judiciaire de Besançon avait révoqué ses mesures de travaux d’intérêt général non effectués. L’individu a été interpellé et placé en rétention judiciaire jusqu’au 11 décembre. Il devra s’expliquer devant le juge d’application des peines le 2 février prochain.
Les réquisitions attendues ce jour, vendredi 12 décembre, marquent une étape décisive dans le procès de Frédéric Péchier devant la cour d’assises du Doubs. Ce vendredi, l’accusation demandera une peine d’emprisonnement. Péchier encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Lundi, la défense plaidera l’acquittement, avant un verdict attendu au plus tard le 19 décembre.
Le 8 décembre, vers 19h15, un policier en garde au Centre Hospitalier Universitaire Jean Minjoz a été agressé par une femme de 23 ans, hospitalisée dans une chambre carcérale. Retranchée dans les toilettes, elle a jeté sur lui de l’urine contenue dans un récipient. Déjà impliquée dans une procédure pour dégradation de véhicule, la jeune femme a été déférée le 10 décembre. Elle est convoquée le 6 janvier pour une expertise médicale et le 23 janvier devant le tribunal judiciaire. Un contrôle judiciaire lui interdit désormais de fréquenter le garage Citycar.
Samedi soir, 6 décembre, vers 21h45, rue Battant à Besançon, un homme de 25 ans, fortement alcoolisé, a été retenu par des passants après avoir tenté d’agresser une jeune femme. L’un des témoins, mordu au torse, s’est rendu au CHU. Les policiers ont découvert un couteau dans sa sacoche. Interpellé, placé en garde à vue, il a ensuite proféré des outrages et s’est rebellé au commissariat, sans blesser de fonctionnaire. Entendu après dégrisement, il a reconnu détenir le couteau, présenté comme un décapsuleur. La fin de sa garde à vue a été actée le 8 décembre. Il s’expliquera le 18 juin prochain devant la justice.
Le 7 décembre, vers 23h, à Besançon, au croisement du boulevard Léon Blum et de la rue de Vesoul, une patrouille de police secours a contrôlé le conducteur d’une voiturette sans permis, qui venait de franchir un feu tricolore au rouge fixe.
Lors des vérifications, les policiers ont constaté que le jeune homme, âgé de 17 ans, faisait l’objet d’un contrôle judiciaire lui interdisant de porter une arme. Il a remis spontanément un couteau qu’il dissimulait dans la poche de sa veste. Interpellé, il a été placé en garde à vue. Il a reconnu les faits lors de son audition. La mesure s’est achevée le 8 décembre. Une ordonnance pénale est programmée pour le 11 mars prochain.
Le 4 décembre, vers 13h30, une opération anti-drogue menée à la maison d’arrêt de Besançon a permis d’interpeller un jeune homme de 19 ans. Le chien spécialisé a marqué l’individu au parloir : trois bonbonnes de poudre blanche étaient dissimulées dans sa chaussette.
Les analyses ont révélé 3,5 grammes de cocaïne répartis en deux doses, ainsi qu’une dose de produit non identifié. Placé en garde à vue, le suspect a reconnu avoir acheté la drogue pour sa consommation personnelle, mais pas pour son père détenu. La garde à vue a pris fin le 5 décembre. L’affaire sera jugée par ordonnance pénale le 2 avril.
Le 4 décembre, vers 15h, à Besançon, place Saint-Jacques, une patrouille a contrôlé une conductrice au volant d’un véhicule signalé volé. Âgée de 35 ans, elle n’était pas titulaire du permis de conduire. Interpellée et placée en garde à vue, elle a reconnu qu’elle ne devait pas conduire. Le véhicule aurait été acheté par son compagnon, sans précision supplémentaire pour l’instant. La garde à vue a pris fin le 5 décembre. L’affaire sera jugée par ordonnance pénale le 7 avril.
Le 4 décembre, vers 18h, rue Pierre Mesnage, un équipage de la BAC a procédé au contrôle d’une femme de 37 ans faisant l’objet d’une recherche judiciaire. Les investigations ont confirmé une fiche d’écrou émise par le juge d’application des peines de Besançon. L’intéressée a été interpellée et placée en rétention judiciaire jusqu’au 5 décembre. Elle est convoquée devant le Juge d’Application des Peines le 8 janvier.