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Dans un communiqué de presse, Anne Vignot rappelle que la lutte contre le narcotrafic est un combat de tous les instants, fastidieux et bien au-delà des frontière bisontines et nationales. Faisant référence à la réaction de Ludovic Fagaut et son groupe « Besançon Maintenant Â», elle précise que « le narcotrafic appelle autre chose que des solutions simplistes Â». Elle promet qu’elle s’est saisie de ce dossier dès son arrivée à la tête de la Ville de Besançon.

Il y a quelques jours, dans la nuit de mardi à mercredi, la vitrine d’un commerçant du quartier Rivotte a été mitraillée. Ces tirs seraient liés au trafic de drogue sur Besançon. Mme Vignot explique qu’elle travaille sur deux axes : l’augmentation de la présence de policiers nationaux sur le terrain et un travail  main dans la main avec la police, la justice et les services sociaux Â». La mobilisation de la police et de la gendarmerie et la ténacité de la justice paient, mais l’ampleur est telle que les moyens doivent être à la hauteur de la situation et que le législateur doit renforcer encore l’arsenal réglementaire.

L’édile bisontine souligne que la situation demande davantage que la seule installation de caméras, « qui n’empêchent pas les fusillades Â». Elle rappelle que « les policiers municipaux n’interviennent pas la nuit. Et de conclure : « Ne nous leurrons pas sur les solutions à mettre en Å“uvre Â».

On l’a appris ce vendredi. L’ancien anesthésiste bisontin Frédéric Péchier sera jugé, à partir du 8 septembre, par la cour d’assises du Doubs. Rappelons que le praticien, placé sous contrôle judiciaire, est soupçonné d’avoir empoisonné 30 patients, dont 12 mortellement.

Le 15 janvier, dans le cadre d’une opération, menée dans les transports en commun du réseau urbain, un homme de 41 ans a été trouvé en possession de quatre sachets contenant de la résine de cannabis, pour un poids total de 107 grammes. Il a été interpellé à hauteur de l’arrêt du tram « Micropolis Â». Lors de sa garde à vue, il a reconnu les faits. Il a expliqué être consommateur régulier de cannabis. Il s’expliquera en juin prochain devant la justice.

Un jeune homme de 28 ans a été interpellé à Besançon, rue des Boucheries, le 15 janvier dernier, vers 13h. l’agence bancaire du Crédit Mutuel, implantée sur la Place de la Révolution, a prévenu le commissariat de police, que l’individu avait tenté de retirer une somme d’argent avec carte bancaire déclarée volée. Les investigations ont permis d’établir qu’elle avait été dérobée lors d’un vol par effraction dans les locaux d’un cabinet d’infirmiers. Entendu, l’individu  a reconnu le recel, en expliquant qu’il avait trouvé la carte à un arrêt de tram. L’enquête n’a pas permis de l’impliquer dans le cambriolage.  

Ce mercredi au palais de justice de Besançon a été signé un protocole pour la prise en charge des mineurs dans le cadre d’un homicide conjugal. Cette initiative associe un ensemble d’interlocuteurs ( les centres hospitaliers de Besançon et Novillars, l’ARS, la police et la gendarmerie, le Conseil Départemental du Doubs). L’objectif premier est de se soucier des enfants lorsqu’un drame vient de se produire. Ces dernières années, dans le département du Doubs, dans le cadre de drames familiaux, les autorités se sont senties démunies, quand il fallu se saisir de la prise en charge des enfants. Le 30 octobre 2018, il a fallu se soucier de la situation des deux enfants d’une mère de famille afghane, tuée par son mari à Besançon, le 6 septembre 2022, à Morre, lorsqu’une femme, maman de trois enfants, a été abattue par son mari et le 27 juillet 2024, à Noël Cerneux, lorsqu’un homme a tué sa compagne, avant de se donner la mort.

L'interview de la rédaction : Christine de Curraize, vice-procureure de la République au tribunal judiciaire de Besançon

Un sas au CHU Minjoz

Ce protocole a permis la création d’un sas au CHU de Besançon, permettant une hospitalisation du ou des mineurs, pris en charge par une équipe pluridisciplinaire, composée de pédiatres et de psychiatres. Ce temps, prévu sur trois ou cinq jours, a pour mission d’isoler les jeunes victimes, leur apporter les soins psychologiques et psychiatriques nécessaires et prendre le temps de réflexion nécessaire pour trouver la solution la plus pertinente dans un contexte d’urgence et de crise. Les professionnels concernés mènent les évaluations nécessaires pour que la décision, dont la finalité reviendra au juge des enfants, soit la plus juste et pérenne possible.

L'interview de la rédaction : Docteur Dominique Frémy, médecin pédopsychiatre à la maison de l'adolescent au CHU Minjoz

Des fiches réflexes

Sous l’impulsion de Christine de Curraize , vice-procureure de la République au tribunal judiciaire de Besançon, des fiches réflexes ont été rédigées. Elles permettent à chacun des intervenants (policiers, gendarmes, acteurs sociaux et médicaux) de connaître les priorités et prendre les bonnes décisions, concernant ces garçons et filles, dont la vie ne sera plus jamais la même, après avoir perdu leurs deux parents. Le doudou, le carnet de santé , le transfert à l’hôpital,… sont autant d’éléments qui concourent au bien être de l’enfant et à la qualité du suivi et de l’accompagnement à venir.

L’ancien trésorier du Comité Economique et Social a été interpellé ce mardi 14 janvier à son domicile bisontin. Une décision prise à la suite d’une plainte déposée pour des faits d’abus de confiance. Il a été placé en garde à vue.

La perquisition menée à son domicile a permis de saisir et placé sous scellé un camping-car, d’une valeur de 15.000 euros, et une motocross, d’une valeur de 4.000 euros. Au cours de son audition, cet homme de 55 ans a reconnu les faits, en les justifiant par son addiction aux jeux. Il a également indiqué avoir utilisé certains moyens de paiement dans le cadre de loisirs. Il a été laissé libre.

Un jeune homme de 21 ans devra porter un bracelet électronique. Le 11 janvier dernier, à la vue des policiers, il a pris la fuite et s’est réfugié dans son appartement, rue du Piémont, dans le quartier Planoise à Besançon, tout en faisant tomber une bonbonne de cocaïne d’un poids de 15 grammes. La perquisition menée a permis de découvrir : 17 grammes d’herbe de cannabis, près de 500 grammes de résine de cannabis, 35 grammes de cocaïne et près de 90 grammes d’héroïne.

Le deuxième homme qui sortait au même moment de l’appartement a été mis hors de cause. Le jeune homme a reconnu les faits. Expliquant qu’il conservait des stupéfiants pour le compte d’un tiers. Il indiqua également être rémunéré à hauteur « de 60 euros par jour Â».

L’homme de 26 ans, originaire de Besançon, soupçonné d’être impliqué dans quatre affaires de violences, causant un décès,   (3 à Besançon et 1 à Dijon), a été interpellé par les autorités marocaines le 10 janvier dernier à Marrakech. Le bureau Interpol de Rabat a informé les autorités françaises. Quatre mandats de dépôts ont été lancés à l’encontre de Sahbi El Asraoui. L’individu était parvenu  Ã  disparaître lors de son procès, le 8 mars 2023, où une peine de 7 ans d’emprisonnement devait être prononcé par le tribunal correctionnel  de Besançon, accompagnée d’un mandat de dépôt. Il comparaissait pour les faits de violences aggravées. Le 27 décembre 2020, il avait tiré à travers la porte d’un appartement, dans le quartier Planoise, à Besançon, pour régler son compte à un autre trafiquant de drogue, avec lequel il avait eu une altercation. Il n’aurait pas supporté que son opposant diffuse, sur les réseaux sociaux, la vidéo, le mettant en mauvaise posture. Une véritable humiliation pour lui. Croyant que son opposant se trouvait derrière la porte, El Asraoui tira, mais blessa gravement un membre de la famille de l'auteur de la rixe et des violences qui en ont découlé.

L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon

Trois autres affaires

Le 11 juin 2023, il aurait tiré sur deux personnes, avec une kalachnikov, sur le parking de la Malcombe. 20 douilles ont été retrouvées sur place, ainsi que des impacts de balle dans un appartement proche. L’occupant avait échappé de peu à la mort. Le 5 novembre 2023, à Thise, aux abords de la discothèque « Le Teasing Â», en compagnie de deux autres individus, il aurait violenté un jeune homme et percuté  ensuite la personne qui avait porté secours à la précédente victime. Enfin, le 26 novembre 2023, à Dijon, il aurait tiré, avec une arme de guerre, en direction d’un immeuble, tuant un homme.

L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon

Demande d’extradition

Une demande d’extradition sera très prochainement effectuée pour les trois dossiers bisontins et l’affaire dijonnaise. Lors de son interpellation, les autorités marocaines ont précisé que l’individu possédait un vrai passeport, validé par l’administration française, mais qui avait été falsifié.

Le 8 janvier dernier, à Besançon, lors d’une transaction de drogue entre deux individus, rue de l’industrie, les policiers ont interpellé un homme de 20 ans et une jeune femme. Le premier leur a immédiatement remis un sachet contenant de la résine de cannabis. Il a reconnu qu’il venait de l’acheter à la jeune femme pour la somme de 50 euros. Quant à cette dernière, elle  leur a remis plusieurs sachets de résine de cannabis. La palpation de sécurité a permis de découvrir la somme de 80 euros en billets qu’elle dissimilait.

A son domicile, ce sont 410 euros, 1,5 kilo de résine de cannabis et 67 grammes d’herbe de cannabis qui s’y trouvaient. Elle déclara également Å“uvrer pour un réseau, depuis 2024, en effectuant des livraisons, et depuis 3 à 4 mois, en détaillant le produit pour un « salaire compris entre 2.000 et 3.000 euros Â». Elle ajouta qu’elle détaillait environ 2 kilos de résine de cannabis et 1 kilo d’herbe de cannabis par mois. L’acheteur a fait l’objet d’une ordonnance pénale. La femme a été condamnée à une peine de 13 mois d'emprisonnement dont 8 mois assortis d’une durée probatoire de 18 mois. Une amende de 2 000 euros et une interdiction de paraître sur Besançon complètent cette condamnation.

La garde à vue d’un homme de 22 ans a été prolongée à Besançon. Ce jeune malfrat présumé a été interpellé aux Galeries Lafayette, au centre-ville de Besançon, le 8 janvier,  après avoir tenté d’échanger des vêtements, qu’il est soupçonné d’avoir dérobé dans ce même lieu.

Le montant du préjudice s’élève à près de 180 euros. Il nie les faits qui lui sont reprochés. Il a également été entendu pour deux autres affaires, dont il a reconnu les faits : le vol d’une tablette dans un magasin de jouet le 25 décembre et un délit de voyage à la SNCF pour un préjudice de 5.000 euros.