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Trois individus, dont un mineur, ont été interpellés à proximité de la maison d’arrêt de Besançon, avenue Clémenceau. Les investigations, menées sur place par les policiers, ont permis d’établir qu’ils avaient jeté, par-dessus le mur d’enceinte de l’établissement, des colis contenant 118 grammes de résine de cannabis et 2 grammes de cocaïne. Le conducteur d’une voiture, repérée à proximité des lieux, âgé de 20 ans, a nié sa participation à cette aventure.

Les deux autres, âgés de 19 et 16 ans, ont reconnu les faits, tout en refusant de donner le nom du destinataire. Le conducteur s’expliquera en février prochain devant le tribunal correctionnel. Le deuxième majeur s’est vu notifier une convocation devant le délégué du procureur, en décembre prochain, pour une composition pénale. Quant au mineur, il sera convoqué par la Protection Judiciaire de la Jeunesse  pour une mesure de réparation pénale.

C’est encore une sordide affaire qui s’est déroulée le 28 septembre dernier à proximité du Pôle Temis à Besançon. Un homme a été grièvement blessé, par une à arme à feu,  par un individu qui était accompagné de deux autres acolytes, qui l’attendaient dans une voiture. Trois balles ont été extraites du corps de la victime, qui a  Ã©té blessée au ventre et aux jambes. Ce sont les sapeurs-pompiers, dépêchés sur place, qui ont alerté les forces de l’ordre.

Le reportage de la rédaction : Etienne Manteaux

Des antécédents judiciaires

Les quatre hommes sont défavorablement connus de la justice et de la police. Ils sont impliqués dans des affaires de stupéfiants. Ils sont tous originaires de Besançon. La victime est âgée de 23 ans. Le tireur a 22 ans. Les deux autres occupants de la voiture, identifiée par les forces de l’ordre, ont 22 et 24 ans. Il s’agit du conducteur et du passager arrière. C’est grâce au visionnage des caméras de vidéosurveillance du secteur que la voiture et ses occupants ont pu être identifiés quelques jours seulement après les faits.

Le reportage de la rédaction : Etienne Manteaux

Une histoire amoureuse

Lors de son audition, le tireur a reconnu les faits, tout en les minimisant. Il a expliqué qu’il n’avait aucune intention de tirer sur la victime. Selon ses propos, il s’agirait d’un règlement de compte pour une histoire amoureuse. Ce qui n’a absolument pas convaincu Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, compte tenu du palmarès des protagonistes. L’arme, qui a été utilisée, n’a pas été retrouvée. Le possesseur a expliqué qu’il s’en était séparé, en la jetant dans la rivière. Les investigations se poursuivent. Une information judiciaire a été ouverte. Le tireur a été mis en examen pour tentative d’homicide volontaire. Il a été placé en détention. Les autres ont été mis en examen pour non-assistance à personne en péril. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire, avec une interdiction de paraître dans le département du Doubs.

Le 25 août

Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, a salué la rapidité avec laquelle les policiers ont travaillé et mené cette enquête. Pour l’heure, aucun lien ne peut être fait avec le double assassinat, survenu le 25 août, rue de l’épitaphe à Besançon.  

Le reportage de la rédaction : Etienne Manteaux

En date du 16 juillet dernier, le tribunal administratif de Besançon a condamné la Communauté de Communes du Grand Pontarlier à verser, à un ancien guide touristique au Château de Joux, jusqu’en 2008, la somme de près de 50.000 euros. Il a été convenu que sa période de longue maladie, sa pathologie anxio-dépressive,  et son placement en retraite pour invalidité sont imputables à ces conditions de travail.

Le traitement dont il a fait l’objet, par la Directrice du Château de Joux, a  eu des conséquences sur ses droits, sa dignité et sa santé physique et mentale. Cette décision de justice fait suite à la requête déposée, en 2022 et 2023, pour les préjudices moraux et d’agrément subis. La victime a fait savoir à notre rédaction qu'elle ne souhaitait pas s’exprimer sur cette affaire

Un jeune homme de 29 ans a été condamné à une peine de huit mois d’emprisonnement, dont cinq avec sursis probatoire. Le 2 octobre dernier, à Besançon, lors d’une opération « place nette Â», menée rue des Causses, il est apparu qu’il se trouvait en défaut de permis de conduire. Il était également en possession d’un couteau de type « cran d’arrêt Â». Au cours de son audition, il a reconnu les faits et indiqué qu’il avait toujours conduit sans titre.

Dans le Jura. Le recours en annulation déposé par Evelyne Ternant, la candidate battue du Nouveau Front Populaire, dans la deuxième circonscription du Jura, sera examiné en octobre par le Conseil Constitutionnel. Cette action fait suite au maintien de Thierry Mosca, candidat Rassemblement National, jugé non éligible, puisque placé sous curatelle renforcé. Et qui, selon elle, a faussé le résultat du scrutin de juin dernier. Rappelons que la députée sortante, la Divers Droite Marie-Christine Dalloz, s’est imposée avec 65% des suffrages.


Un homme de 21 ans devra s’expliquer le 13 mars prochain devant la justice. Le 25 septembre, ce jeune homme, dont le permis avait été suspendu, a été aperçu au volant par une patrouille de police. Il était également en possession de moins de 1 gramme d’herbe de cannabis et plus de 3 grammes d’héroïne. Au cours de son audition, il a reconnu savoir que son permis avait été suspendu le 5 janvier dernier. Sur instruction d’un magistrat, les produits stupéfiants ont été détruits.

Un nouveau délit de fuite a été enregistré par les forces de l’ordre ce dimanche à Besançon. Les policiers ont constaté la conduite dangereuse de cet homme de 42 ans, défavorablement connu de la justice. Il a été vu en train de faire des embardées sur les voies de circulation aux abords de la discothèque « Le QG Â».

Les forces de l’ordre ont finalement remarqué le véhicule, feux éteints, rue Xavier Marmier. Il est apparu que le chauffard  conduisait avec près de 1,5 gramme d’alcool dans le sang. Le dépistage aux stupéfiants s’est également révélé positif. Alors qu’il était sous le coup d’une peine de 10 mois d’emprisonnement, le parquet a décidé de mettre à exécution sa condamnation. Le quadragénaire a été écroué à la maison d’arrêt de Besançon.

Le 20 septembre dernier, un homme de 54 ans a été pris en charge par les policiers bisontins. Il a tenté de dérober des produits, au Super U Amitié de Besançon, a les cachant sous ses vêtements. Le quinquagénaire avait préalablement déchiré les emballages. Au moment de son interpellation, il était alcoolisé. Le préjudice du magasin s’élève à 150 euros. Lors de son audition, il a reconnu les faits.  Il devra s’expliquer le 17 octobre devant la justice.

Un sans domicile fixe de 25 ans a été interpellé le 21 septembre,  rue du Clos Munier, à Besançon. Il est soupçonné d’avoir commis des dégradations sur des véhicules en stationnement. Trois rétroviseurs gauche ont été cassés. Lors de son interpellation, il était alcoolisé. Lors de son audition, il a reconnu les faits et s’est engagé à rembourser ses victimes. A l’issue de sa garde à vue, il s’est vu notifier une composition pénale.

Un expert-comptable de 61 ans, qui dirigeait un cabinet implanté à Morteau et Montbéliard, a été condamné à 3 ans d’emprisonnement, dont deux ans avec sursis. Le sexagénaire ne versait plus de cotisations sociales à l’Urssaf depuis 2022. Il devra également régler les sommes dues. Il ne pourra plus exercer sa profession et gérer une entreprise pendant 15 ans.