Trois jeunes hommes, âgés de 24 et 21 ans, ont été interpellés le 11 novembre dernier à Besançon. Ils ont été vus, par les opérateurs du centre de supervision urbaine, en train de jeter des colis en direction de la maison d’arrêt, avant de monter dans un véhicule, occupé déjà par deux autres personnes.
Malgré une tentative de fuite, les trois individus ont été appréhendés et placés en garde à vue. A la vue des policiers, l’un d’eux s’est débarrassé d’un morceau de résine de cannabis de 22 grammes. A l’issue des investigations, deux d’entre eux ont été déférés au parquet. Le troisième s’est vu notifier une convocation sur reconnaissance préalable de culpabilité pour le 6 février prochain. La conductrice a été laissée libre, sans poursuites.
Suite aux nombreux faits de violences qui ont été commis à la sortie de l’établissement de nuit, le QG, situé chemin de Mazagran à Besançon, ainsi qu’aux multiples plaintes de riverains pour nuisances, Rémi Bastille, Préfet du Doubs, a décidé de fermer administrativement cette discothèque pour une durée de 30 jours. Il est expliqué que « des troubles à l’ordre public aux abords de cet établissement ont été constatés de façon récurrente par les forces de l’ordre ces derniers mois ».
Dans le cadre du double meurtre aggravé, survenu le 25 août dernier, vers 15h, rue de l’Epitaphe à Besançon, un suspect de 36 ans a été interpellé par les forces de l’ordre le 30 octobre à Besançon. Rappelons que deux hommes, âgés de 30 et 24 ans, ont trouvé la mort. Un troisième a été visé, mais il n’a pas été touché. Après s’être exilé au Maroc après les faits, le trentenaire est revenu dans la cité comtoise.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, procureur de la république de Besançon
Originaire de Haute-Saône, cet homme, défavorablement connu de la justice et de la police, présente 20 condamnations sur son casier judiciaire. Il était sorti de prison en févier 2024. Il réfute les faits qui lui sont reprochés. Selon lui, il n’était pas présent à Besançon le jour du passage à l’acte. Ce que contredisent les caméras de vidéosurveillance de la ville. Il a été mis en examen pour « meurtre en bande organisée, tentative de meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs en bande organisée, en lien avec des faits de trafic de stupéfiants » et placé en détention provisoire. Les investigations se poursuivent pour faire toute la lumière sur cette affaire.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, procureur de la république de Besançon
12 étuis de cartouche retrouvés sur place
Le jour du double meurtre aggravé, les enquêteurs ont retrouvé 12 étuis de cartouche. Sur l’une des victimes, un homme de 30 ans, trois impacts de balles ont été retrouvés. Sur la deuxième personne, un homme de 24 ans, cinq impacts de balles ont été enregistrés, dont une à quasi bout touchant de la tête. Dix trajectoires de balle ont pu être reconstituées. Les deux autres ont été constatées en direction d’une voiture et de la pharmacie de quartier, avec une balle qui a traversé une vitre de l’officine.
La police de Pontarlier a géré une affaire de violences réciproques entre une femme de 20 ans et un homme de 21 ans. Ce dernier a été interpellé et placé en garde à vue. Il a ensuite été remis en liberté, avec une convocation devant la justice à délai rapproché.
Le jeune meurtrier présumé de 21 ans, qui a tué un homme de 60 ans, le 6 novembre dernier, a été présenté à un magistrat ce vendredi. Le parquet de Besançon a demandé son placement en détention provisoire et sa mise en examen pour homicide volontaire aggravée.
La victime et son agresseur se sont rencontrés dans un bar au centre-ville de Morteau, place de la Halle. Selon les investigations menées, les deux hommes se seraient absentés durant sept minutes. Ils n’apparaissent jamais sur les caméras de vidéosurveillance de la ville. Vers 1h15, un groupe de témoins a assisté à une rixe d’une rare violence. L’agresseur présumé a pris à partie sa victime et lui a donné des coups. L’autopsie du corps permettra de constater des blessures au niveau du crâne et une hémorragie cérébrale. Des analyses complémentaires vont être effectuées.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon
Des vidéos d’une violence extrême
Les vidéos retrouvées sur le portable du suspect, partagées sur le réseau social Snapchat, montrent cette violence. L’individu s’est filmé durant l’agression, tout en commentant cette rage et cette colère. Une proposition sexuelle, formulée par la victime, serait à l’origine de cette haine. Précisons également que le jeune mortuacien présentait un taux de 1,16 gramme d’alcool dans le sang et le dépistage au cannabis s’est révélé positif.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon
Défavorablement connu de la justice
Ce jeune mortuacien est défavorablement connu de la justice et de la police. Il avait dernièrement été condamné à six mois de prison avec sursis pour des faits de violence avec arme. Il comparaîtra, par ailleurs, le 25 novembre prochain, pour répondre de ses agissements dans une autre affaire.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon
Le jeune meurtrier présumé de 21 ans, qui a tué un homme de 60 ans le 6 novembre dernier à Morteau, encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Il a été présenté ce vendredi à un magistrat. Le parquet de Besançon a demandé son placement en détention provisoire et sa mise en examen pour homicide volontaire aggravée. La violence avec laquelle il s’en est pris à sa victime est inouïe. Des vidéos, qu’il avait pris soin de commenter et de partager sur Snapchat, ont été retrouvées par les enquêteurs.
Une proposition de relations sexuelles de la victime, qui n’auraient pas eu de suite, selon le meurtrier présumé, serait à l’origine de cette violence incontrôlée. Précisons que cet individu présentait un taux de 1,16 gramme l’alcool dans le sang au moment de son interpellation et que le test de dépistage au cannabis s’est révélé positif.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, procureur de la république de Besançon
Le 5 novembre, le responsable d’une agence bancaire bisontine a déposé plainte au commissariat de police de Besançon à l’encontre d’un ancien client, qui s’est montré menaçant vis-à -vis des employés de la structure. Il a été interpellé en flagrance pour des faits similaires devant l’établissement bancaire. Il était en train de mimer des tirs à l’arme automatique sur la banque. Il a été placé en garde à vue. Le quadragénaire était mécontent car son compte avait été clôturé et il était fiché à la Banque de France.
Le 5 novembre dernier, un homme de 26 ans a été interpellé dans la galerie marchande de Chateaufarine à Besançon. Le jeune malfrat a dérobé des parfums et des lunettes dans deux magasins. Le préjudice s’élève à 644 euros. L’individu a été pris en charge par les policiers municipaux, conduit au commissariat et placé en garde à vue, qui est toujours en cours ce matin.
Un homme de 22 ans est en garde à vue ce matin au commissariat de police de la Gare d’eau à Besançon. Rue du Trey, lors d’un contrôle, les policiers ont constaté que son permis de conduire avait été annulé judiciairement. Le véhicule n’était également pas assuré. Le conducteur présentait un taux de 1,8 gramme d’alcool dans le sang.
L’interpellation d’une femme de 32 ans a été mouvementée le 4 novembre dernier à Besançon. Cette dernière, qui avait dérobé une bouteille de rhum et une canette de bière, au préjudice de l’enseigne Monoprix, au centre-ville, s’est rebellée au moment de son interpellation.
Elle a porté un coup de tête à l’agent de sécurité qui l’avait prise en charge. Elle a également insulté et violenté les policiers. Elle a dû être conduite au sol pour assurer son menottage en toute sécurité. Elle a été placée en garde à vue. Les victimes ont porté plainte. La trentenaire s’expliquera prochainement devant la justice.