Douzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce jeudi. Des rassemblements se sont tenus ce matin dans le Jura. Ils étaient 350 à Saint-Claude et plus de 900 à Dole. Cet après-midi, les opposants à la réforme se sont donné rendez-vous à Besançon, où ils étaient 4000, et Lons-le-Saunier. Le dernier rassemblement est prévu à Pontarlier, sur la place d’Arçon.
Dans les cortèges, la décision du conseil constitutionnel de ce vendredi est très attendue. A Besançon, les syndicats disent ne rien n’attendre de la réponse des Sages. Leur détermination à voir cette réforme retirée par Emmanuel Macron est intacte. « Nous irons jusqu’au bout du retrait » fait savoir José Avilès, le secrétaire départemental de la CGT du Doubs. Pour le responsable syndical, ce mécontentement « va bien au-delà de la réforme des retraites ». C’est pourquoi, il interpelle le Président de la République et lui demande d’arrêter de se moquer de ses concitoyens.
L'interview de la rédaction : José Avilès, secrétaire départemental de la CGT du Doubs
Après deux saisons au Grand Besançon Doubs Handball, Aristide Ewe a décidé de quitter le Doubs et de continuer sa carrière à Saintes, qui évolue en nationale 1 élite, la saison prochaine. Le joueur est en quête de temps de jeu. La formation bisontine lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière sportive.
Douzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce jeudi. Des rassemblements se sont tenus ce matin dans le Jura. Ils étaient 350 à Saint-Claude et plus de 900 à Dole. Cet après-midi, les opposants à la réforme se sont donné rendez-vous à Besançon, où ils étaient 4000, et Lons-le-Saunier. Le dernier rassemblement est prévu à Pontarlier, sur la place d’Arçon.
Dans les cortèges, la décision du conseil constitutionnel de ce vendredi est très attendue. Cette nouvelle mobilisation pourrait être la dernière dans sa forme actuelle. Laurent Berger, le leader de la CFDT, ayant annoncé qu'il respecterait le verdict des Sages et a assuré que son syndicat « ne fera pas de manifestations pendant six mois ».
Dans l’affaire du corps retrouvé calciné le 9 mars dernier, dans un bois, sur la commune de Thise, on a appris ce jeudi matin, par le Procureur de la République de Besançon, que cinq hommes avaient été interpellés et placés en détention. Parmi ces individus, le dénommé Tiks, le tueur présumé d’Abdelkader Mesref, dans le quartier des Vaîtes, interpellé le 24 mars à Marseille, mais également quatre autres proches de cet homme, âgés de 35, 33, 31 et 21 ans, issus de la communauté des gens du voyage. Ces personnages présentent, pour certains, « des casiers judiciaires particulièrement lourds ». L’enquête a permis d’établir leur implication, dans l’affaire du bois de Thise, grâce à des données de téléphonie.
Selon toute vraisemblance ces individus seraient impliqués dans l’assassinat de Selim Touel et pour ce qui est, pour l’heure en tout cas, la disparition d’un jeune homme de 21 ans, dont les autorités restent sans nouvelles. Les investigations menées par la section de recherche de la gendarmerie de Franche-Comté ont permis de récolter de précieuses informations qui ont fait grandement avancer cette enquête, qui, pourtant semblait bien difficile au départ.
L’appartement de la rue des Roses
L’autopsie du corps de Sélim Touel a révélé que ce dernier avait été tué avant d’être brûlé. La location d’une voiture, de marque audit, par une des victimes, équipée d’un système GPS, a facilité les investigations. Son balisage a permis de constater que ce véhicule, retrouvé brûlé, le 10 mars, à Pirey, s’était rendu à quelques mètres de l’endroit où le corps de Touel avait été découvert. Il aurait donc servi à transporter la victime, décédée ou vivante, dans le bois où son corps a été brûlé. Autre point important, la localisation de l’appartement où les deux victimes auraient été séquestrées. Il s’agit d’un logement situé rue des Roses à Besançon. A ce sujet, des traces de sang ont été retrouvés dans ce lieu, dont celles du jeune homme toujours porté disparu. Autre point décisif dans cette enquête, l’identification de deux individus, proches de Tiks, qui ont été aperçus, grâce à une caméra de vidéosurveillance, entrain de remplir deux jerricanes d’essence dans une station-service. « Ce qui peut correspondre au volume d’essence nécessaire pour faire brûler le corps » indique Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon.
Pour l’heure, les cinq hommes ont été entendus. Ils ont été placés en détention. Trois d’entre eux ont été mis en examen. Les deux autres ont été réincarcérés et seront entendus prochainement. Le dénommé Tiks a fait valoir son droit à garder le silence. Néanmoins, le magistrat instructeur a décidé de sa mise en examen pour les chefs d’assassinat, séquestration sans libération volontaire avant sept jours en lien avec un autre crime, association de malfaiteurs en lien avec du trafic de stupéfiants et trafic de stupéfiants Quant aux quatre autres individus, ils nient toute implication.
Cette enquête n’est pas encore bouclée. D’autres investigations sont en cours.
Le Grand Besançon Métropole a annoncé ce jeudi 13 avril la future acquisition de nouvelles rames de tramways, mises en place dès la rentrée scolaire de septembre 2025. Au nombre de cinq, elles viendront s’ajouter aux 19 autres, un changement qui viendra améliorer la fréquence de passage de ceux-ci ainsi que leur capacité de transport.
Ce jeudi 13 avril s’est tenu un vote au Conseil communautaire au cours duquel l’entreprise ALSTOM s’est vu attribuer le marché d’acquisitions des nouvelles rames de tramway. La décision avait été prise par l'ensemble des élus du Grand Besançon Métropole en 2021, afin d’atténuer la saturation fréquente des lignes T1 et T2 aux heures de pointe. Après mûres réflexions, un choix de groupement de commandes avec d’autres collectivités fut avancé, en l’occurrence avec les villes de Brest et de Toulouse. C’est lors du second appel d’offre, que le candidat français ALSTOM a réussi à rafler la mise, en négociant efficacement 3,6 millions d’euros le prix d’une seule rame de tramway. Bien plus que le prix des premières rames achetées lors des débuts du tramway bisontin, qui était à cette époque d’environ 2 millions d’euros. Une hausse importante due à l’inflation des prix des matières premières mais aussi, à la taille des nouvelles rames de tram qui est plus importante.
Le temps, c'est de l’argent
Ces nouvelles rames françaises et éco-conçues, livrées entre mars 2025 et juin 2025, seront bien plus performantes que celles déjà en service. Celles-ci mesurant 24 mètres environ et pouvant transporter 150 voyageurs au maximum, les nouvelles rames de tramway feront elles, 32 mètres de long avec une capacité de transport de plus de 200 voyageurs. À terme, cette acquisition va ainsi permettre de passer d’un tram toutes les 12 minutes à un tram toutes les 10 minutes sur chaque ligne, raccourcissant le temps d’attente maximum des usagers à 5 minutes sur le tronc commun des Hauts du Chazal jusqu’à Parc Micaud.
Pas de nouvelles infrastructures pour l’instant mais de nouvelles rames dont les matériaux sont français. En effet, les moteurs seront fabriqués à Ornans, les bogies et amortisseurs au Creusot, les transformateurs et système de traction à Petit-Quevilly, la chaine de traction électrique à Tarbes, l’électronique ferroviaire à Villeurbanne, l’assemblage des rames et l’intégration des équipements se feront à La Rochelle. Par ailleurs, ALSTOM prend également en compte l’empreinte environnementale de son nouveau matériel roulant dès sa conception pour la minimiser. Notamment grâce à des éclairages 100% LED, l’intégration de 25% de matériaux recyclés ainsi qu’une réduction de la consommation globale de traction de 33%.
L'interview de la rédaction : Marie Zehaf, en charge des transports à Grand Besançon Métropole
Un individu devra s’expliquer en juin prochain devant le tribunal judiciaire de Besançon. Le 11 avril dernier, les policiers ont été avertis qu’un individu, alcoolisé, tenait deux couteaux de cuisine, avec lames apparentes dans une main, et une bouteille de whisky au ¾ vide dans l’autre main, dans les parties communes d’un immeuble à Besançon, rue des Boucheries.
Malgré les injonctions des forces de l’ordre, le quadragénaire refusait de lâcher les objets coupants et continuait de boire son breuvage. Son interpellation a été mouvementée. Il a finalement été placé en garde à vue avec droits différés en raison de son état d’ivresse. Il refusa que l’on procède à son contrôle d’alcoolémie. Aucune plainte n’a été déposée. Au cours de son audition, il a reconnu les faits et a été remis en liberté le 12 avril, en fin d’après-midi.
En sport. Le Grand Besançon Doubs Handball s’est incliné hier soir sur le score de 42 à 32 face à Tremblay, le deuxième du championnat de ProLigue. Le collectif bisontin sera parvenu à faire jeu égal pendant une mi-temps, avant de s’effondrer en deuxième période, anéantissant tout espoir d’exploit. Les handballeurs bisontins restent 13ès au classement. La prochaine journée est prévue samedi soir face à Nancy (11è) au palais des sports Ghani Yalouz.
Ce jeudi, un nouveau conseil communautaire se déroulera à Grand Besançon Métropole. Plusieurs dossiers seront évoqués dont celui portant sur le Programme Local de l’Habitat (PLH). Une nouvelle réflexion pour penser les besoins et les projets pour les six prochaines années, sur la période 2024 - 2029. Dans le cadre de son nouveau schéma en cours de réflexion, la collectivité prévoit de produire 900 logements par an et d’accueillir 750 nouveaux habitants.
Le diagnostic mené révèle plusieurs enjeux auxquels le PLH entend apporter des réponses. L’ambition première étant de penser et de réfléchir à l’habitat de demain. Plusieurs problématiques sont à prendre en considération comme la diversité de l’offre, la vacance de logement (7%), l’adaptation et la lutte contre le changement climatique et les difficultés pour accéder à la propriété. Ainsi, pour répondre à ces enjeux et atteindre les objectifs précités, Grand Besançon Métropole mènera une politique de rénovation des logements existants et de construction de nouveaux lieux de vie. La mission étant de limiter au maximum l’étalement et privilégier la transformation de l’habitat existant.
Faire changer les mentalités
Ce nouveau Programme Local de l’Habitat doit savoir prendre en compte le contexte socioéconomique existant pour proposer une offre la plus adaptée et réaliste possible. L’adaptation aux modes de vie des familles, la proximité des services, la performance énergétique des bâtiments, la variété de l’habitat proposé, … sont des critères à valoriser. Une démarche qui doit également s’accompagner d’un volet pédagogique pour faire changer les mentalités et la conception de son projet de vie. La raréfaction des surfaces constructibles doit obliger tout un chacun à modifier son parcours résidentiel et l’accès à la propriété.
L'interview de la rédaction / Pascal Routhier, Vice-président de Grand Besançon Métropole
Ouverte à l’échelle nationale, Musiciennes à Besançon (MAB) est une opération d’accompagnement qui propose à trois équipes artistiques (femmes ou minorités de genre, en solo ou groupe) de bénéficier d’une semaine d’immersion au Bastion et à la Rodia encadrée par des professionnels pour travailler leur projet musical et s’interroger sur le statut de femme artiste.
L’initiative est née d’un constat et de chiffres alarmants, notamment publiés dans le rapport du Centre National de la Musique. Si les écarts salariaux entre les hommes et les femmes sont encore très majoritairement inégalitaires dans ce milieu, ce rapport annuel relevait que seulement 17% des artistes qui se produisent sur scène sont des femmes en France. Et elles représentent 10% des artistes dans le rap, 11% dans l’électro et 14% dans le rock. « C’est une triste réalité. Aujourd’hui, les femmes ont beaucoup moins d’accès à la création […] Elles sont très peu représentées et en large minorité dans toute la chaîne de production » souligne David Demange, directeur de la Rodia. Initiée par le Bastion en 2022, cette opération encourage toutes les femmes musiciennes à s’exprimer, et souhaite permettre à plus de musiciennes d’être accompagnées et soutenues. Au Bastion, par exemple, seulement 15% des adhérents sont des femmes, des chiffres pourtant supérieurs à la moyenne nationale, explique Guillaume Dampenon, administrateur du Bastion. MAB, c’est donc un temps fort autour de la création féminine, à Besançon et en région Bourgogne-Franche-Comté. A travers ce projet, le Bastion, la Rodia et Mazette! entendent participer à l’accès en égalité à la pratique musical, tout en mettant en valeur la création féminine et en dynamisant le territoire autour de ces préoccupations.
Trois lauréates sélectionnées
L’année dernière, lors de la première édition, 116 candidatures avaient été envoyées. Cette année, 225 artistes ont répondu à l’appel. Et trois lauréates ont été sélectionnées par le jury. Championne, une musicienne de Rennes, Minimal, une artiste de Dijon et Oxytocine, une compositrice et interprète de Paris. Ces trois femmes vont pouvoir bénéficier d’un accompagnement du 24 au 28 avril. Cela passera notamment par une demi-journée de coaching scénique avec la coach Ghislaine Lenoir, des ateliers « Être soi » afin de travailler sa posture artistique et sa féminité créative menés par la chorégraphe Bénédicte Le Lay, mais aussi un accompagnement stratégique de chaque projet par l’agence Mazette! et les équipes du Bastion et de la Rodia. Si les trois artistes ne présenteront pas directement le fruit de leur travail, elles proposeront un DJ set le mercredi 26 avril au bar L’Ephéméride à partir de 20h30. De nombreux rendez-vous ouverts au public seront aussi programmés dans plusieurs lieux. A commencer par le duo Ottis Cœur qui jouera aux PDZ mardi 25 avril. Ou encore « La Cantatrice chôme (épisode 2) » qui sera diffusé aux Oiseaux Habitat Jeunes le jeudi 27 avril. Et bien sûr, Mélissa Laveaux, marraine de cette deuxième édition de Musiciennes, qui sera aux côtés des lauréates tout au long de la semaine, et qui clôturera cette édition en montant sur la scène de La Rodia vendredi 28 avril.
Guillaume Dampenon, administrateur du Bastion :
La douzième journée d’action contre la réforme des retraites se déroulera ce jeudi partout en France. Une mobilisation à la veille de la décision du conseil constitutionnel sur l’initiative gouvernementale. Des rassemblements sont prévus dans plusieurs villes de Franc-Comté. Rendez-vous à 10h devant la Sous-Préfecture à Saint-Claude, à 10h30 sur le parking de l’hypermarché Leclerc à Dole, à 14h, sur le parking Battant, à Besançon, à 15h, place de la Liberté, à Lons-le-Saunier et à 16h30, sur la place d’Arçon, à Pontarlier.