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La préfecture du Jura indique que, dans le cadre de la crise sanitaire, les personnels de santé ont la possibilité de signaler leur besoin s’agissant de la garde de leurs enfants de moins de 16 ans sur le site monenfant.fr . Ces professionnels prioritaires se présenteront auprès du mode d’accueil qui leur sera indiqué, munis de leur carte professionnelle de santé (CPS) ou d’une fiche de paye avec mention du service employeur. Soulignons que ce dispositif, géré par la Caisse d’allocations familiales, s’adresse aux personnels dont l’accueil des enfants par les moyens habituels n’est plus possible du fait de la COVID19.

La nouvelle campagne de recensement de la population débute ce jeudi. Elle se terminera le 19 février pour les communes de moins de 10.000 habitants et le 26 février pour celles de plus de 10.000 habitants. Pour cette nouvelle édition, 784 communes seront visitées par 1.465 agents recenseurs.

Précisons que le recensement des occupants des habitations mobiles et des personnes sans abris dans les 25 communes de plus de 10.000 habitants se déroulera les 20 et 21 janvier. Il est bon d’ajouter également, crise sanitaire oblige, qu’internet est privilégié. Ainsi,  une notice, accompagnée des identifiants de connexion, sera déposée dans les boîtes aux lettres des maisons individuelles les deux premiers jours de la collecte.

Ce mercredi soir, à 20h, l’ESBF affronte Celles-sur -Belle pour le compte d’une nouvelle journée de championnat en D1 féminine. Une nouvelle fois encore, les Bisontines seront opposées à une équipe en difficulté, l’avant-dernière du classement, mais rien n’est gagné d’avance. D’autant plus que les Engagées restent sur trois défaites consécutives, dont une contre Fleury, la lanterne rouge. Pour Sébastien Mizoule, le coach bisontin, la victoire ne peut se produire que si son équipe réhausse son niveau de jeu individuel, notamment en défense. Le collectif encaisse trop de buts pour espérer pouvoir s’imposer. « Nous devons retrouver une défense agressive. On n’y est pas, ni dans l’agressivité, ni dans le combat Â» explique l’entraîneur.

Priorité au championnat

Sébastien Mizoule admet que son équipe connaît actuellement une passe difficile. Néanmoins, la situation est maîtrisée. « C’est dommage, nous avons grillé de bons jokers alors que l’on se traçait un beau chemin » explique le technicien. A deux journées de la fin de la première partie de saison, les Bisontines occupent la sixième place au classement. Elles sont désormais à 10 points du leader Metz et à un point de la cinquième place, qui devrait être l’ultime occasion de décrocher un billet pour l’Europe  cette année.

L'interview de la rédaction  / Sébastien Mizoule

Suite au féminicide, commis lundi soir à Besançon, dans le quartier Battant, l’association Solidarité Femmes a souhaité organiser ce mardi soir un rassemblement sur la place Pasteur à Besançon. Une marche s’est tenue depuis cet endroit, jusqu’à la place du 8 septembre. Des hommes, des femmes, des enfants, des jeunes , des moins jeunes ont répondu présent.

200 personnes ont fait le déplacement pour exprimer leur colère et leur tristesse. Certains ne cachaient pas leur larme. Rappelons que le 17 janvier, une jeune femme de 21 ans a perdu la vie sous les coups de son compagnon. Un drame identique était survenu le 29 décembre dernier, rue de Dole à Besançon. Depuis le début de l’année, huit féminicides se sont produits en France.

Concernant l’enquête. Précisons qu’un homme a été interpellé. Ce mercredi, en fin d’après-midi, Mme de Curraize, Vice-Procureure de Besançon, tiendra une conférence de presse pour faire le point sur ce drame. Il s’agit du deuxième féminicide, commis en moins d’un mois,  dans la cité comtoise.

L'interview de la rédaction : Laetitia, une participante

L'entretien polémique de Jean-Michel Blanquer au journal Le Parisien, pour annoncer un nouveau protocole sanitaire dans les écoles Ã  la veille de la rentrée scolaire, le 2 janvier dernier, a en fait été réalisé alors que le ministre de l'Éducation nationale était en vacances à Ibiza, aux Baléares, en Espagne, a-t-on appris ce lundi par le biais de Mediapart. Une révélation qui alimente encore plus la fracture et le sentiment de mépris que ressentent actuellement beaucoup de personnels dans l’Education Nationale.

 

En pleine cinquième vague du Covid-19, une certaine désorganisation planait encore la veille de la rentrée scolaire, et la mise en place du nouveau protocole sanitaire était tardive. Une situation qui passe mal, d’autant plus que des révélations de Mediapart, confirmées ensuite par le ministère, indiquent que Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education Nationale, a dévoilé le protocole sanitaire à l'école début janvier depuis Ibiza, où il séjournait alors.

 

« Une fois de plus, on ressent ce sentiment de mépris. Mais on n’est malheureusement habitués. Le 31 décembre un nouveau protocole avait été publié, on s’était dit que le ministère avait pour une fois anticipé 2-3 jours avant une rentrée scolaire. Mais finalement ce n’était pas le cas, puisque des modifications sont arrivées le 2 janvier au soir, via un média payant en plus. Rien dans les boîtes mails des professionnels de l’éducation, mais à travers un média payant, pour connaître les modalités à mettre en Å“uvre dès le lendemain matin Â» déplore Karine Laurent, co-secrétaire départementale de SNUipp-FSU au niveau du Doubs.

 

De son côté, le cabinet du ministre a affirmé que « ce n'est pas parce qu'il n'était pas là qu'il n'était pas au travail, qu'il n'était pas connecté et loin de ce qu'il se passait ». Â« Le ministre travaille, ce n'est pas parce qu'il aurait été au bureau que cela aurait changé les choses Â», a-t-il déclaré. Â« L'équipe était là et lui était en permanence en lien avec nous en télétravail Â». Des propos qui malgré tout, sont loin d’apaiser et d’atténuer la colère que ressentent bon nombre de personnels de l’Education Nationale. « Donc nous on suit l’actualité parce qu’on a des élèves en charge, on a la responsabilité de nos classes, et on ne veut pas faire n’importe quoi, ni dire n’importe quoi aux parents. Mais ce n’était visiblement pas pour des questions d’actualité du terrain que les choses sont arrivées si tard. C’est parce que notre ministre n’était pas disponible, il était en vacances à Ibiza. Voilà la réalité. Ce ministre n’est plus du tout légitime à nos yeux Â», regrette Karine Laurent.

 

Dans cette nouvelle affaire désormais baptisée « l’IbizaGate Â», Jean-Michel Blanquer sera ce soir l’invité du JT de 20h sur TF1.

L’ESBF annonce qu’Aleksandra Rosiak ne continuera pas l’aventure ESBF l’année prochaine. En contrat jusqu’à la fin de cette saison, la joueuse avait une année en option qu’elle n’a pas souhaité activer. L’internationale Polonaise, arrière gauche, arrivée en juillet 2021 du club de MKS Lublin, ne fera plus partie du prochain effectif de Sébastien Mizoule. Le club souligne être fier d’avoir pu compter Aleksandra dans ses rangs cette saison, et lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière professionnelle, même si elle porte aujourd’hui encore, et jusqu’à la fin de la saison, le maillot de l’ESBF, et continuera d’apporter le maximum sur et en dehors du terrain.

 

« Aujourd’hui on ne peut pas lutter avec des clubs qui jouent la Ligue des Champions et qui ont une capacité financière beaucoup plus importante que celle de l’ESBF. J’ai eu du nez à recruter cette joueuse en provenance de Lublin, j’avais vu en elle de vraies belles qualités de joueuse de handball. Je suis content pour elle qu’elle puisse évoluer dans un grand club sur la scène européenne au plus haut-niveau. J’espère qu’elle contribuera à atteindre nos objectifs, c’est-à-dire, de se requalifier pour la prochaine EHF European League et terminer dans les cinq premiers du championnat de France » Sébastien Mizoule, entraineur de l’ESBF

 

« Je suis heureuse d’avoir eu la chance de jouer dans le championnat français, à l’ESBF. Il s’agit sans aucun doute d’une équipe jeune et pleine d’avenir. D’ici à la fin de la saison, je ferai de mon mieux pour aider l’équipe à obtenir les meilleurs résultats. Je crois en cette équipe, et je sais que nous allons créer des surprises. » Aleksandra Rosiak

Publié dans Actualités, A la une, Sport

Suite au féminicide,  commis hier soir à Besançon, dans le quartier Battant, l’association Solidarité Femmes a réagi via un communiqué de presse. Ses responsables et bénévoles se disent « choquées, révoltées et infiniment attristées Â». Un rassemblement est prévu à 18h sur la place Pasteur à Besançon. Rappelons que ce drame survient 20 jours après le décès d’une autre femme, Corine, qui a perdu la vie sous les coups de son mari.

Un jeune homme de 22 ans devait être présenté ce mardi à la justice, après la prolongation de sa garde à vue. Le 16 janvier, vers 18h, une patrouille de police a constaté qu’il effectuait des transactions avec d’autres personnes. Lorsqu’il est contrôlé, le jeune individu n’identifie pas les fonctionnaires et leur signale la présence de policiers dans le secteur. Reconnaissant son erreur, Ce dernier tente de prendre la fuite, mais il est rapidement maîtrisé. Dans sa sacoche se trouvait une importante somme d’argent et des produits stupéfiants : 30 grammes de résine de cannabis, 50 grammes de cocaïne et 65 grammes d’héroïne.

Un jeune homme de 18 ans a été incarcéré à la maison d’arrêt de Besançon. Présenté hier à la justice, il a vu la révocation d’un sursis probatoire de 3 mois prononcé lors de sa comparution immédiate. Le 14 janvier dernier, il a été interpellé, non sans difficulté, alors qu’ils circulaient avec deux autres individus sur un scooter rue du Bouquet de Soleil.

Dans le scooter, situé sous la selle, les policiers ont découvert un sachet contenant 70 bonbonnes de produits stupéfiants pour un poids total de 68 grammes,  ainsi qu’une bombe lacrymogène. Dans la sacoche du mis en cause se trouvaient 690 euros. Blessé, après avoir percuté la voiture de police avec son engin, il a été conduit à l’hôpital, avant d’être placé en garde à vue.

A son domicile, les enquêteurs ont découvert 2.700 euros dans un bac à aspirateur. Au cours de son audition, il a reconnu avoir achetés ses produits à Planoise pour 500 euros et vouloir les revendre. Concernant le scooter sans carte grise et sans assurance qu’il conduisait, il a expliqué « l’avoir acheté à un homme non identifié pour 4000 euros il y a un mois Â».

Vendredi 14 janvier, l'Unité de Valorisation Énergétique de Besançon a fermé l'un de ses deux fours, servant à incinérer les poubelles grises d'une grande partie du Doubs. Il s’agissait d’un four datant de 1976. L'incinérateur du Sybert, ne fonctionne désormais qu’avec un seul four, une performance rendue possible grâce à la réduction des déchets, passées de 53.054 tonnes annuelles à 30.701 désormais.

 

Une installation cinquantenaire

L’UVE de Besançon permet d’incinérer les déchets collectés par le Sybert dans le Grand Besançon, mais c’est aussi là que sont brûlées les poubelles grises des communautés de commune du Val Marnaysien et Loue Lison. Ce sont donc les ordures ménagères de 163 communes et 225.000 habitants qui y sont, chaque année, valorisées. La construction de l’UVE a débuté en 1969 par la ville de Besançon. Sa mise en service date de 1971 avec deux fours d’incinération. Chacun disposait d’une capacité d’incinération de déchets de 2,1 tonnes par heure (t/h), et était équipé d’un système de récupération thermique. La chaleur créée permettait alors d’alimenter le réseau de chauffage urbain de Planoise. L’énergie récupérée sur la combustion des déchets représente environ 30% des besoins annuels du réseau du chauffage urbain placés sous la maîtrise d’ouvrage de la ville de Besançon, puis la Communauté urbaine de Grand Besançon Métropole.

 

Une politique de réduction des déchets

Au fil des années, la ville de Besançon et le Sybert, via ses adhérents, ont choisi de mettre en œuvre une politique de réduction de la production des déchets de leurs habitants. Ainsi, grâce aux actions de prévention, à la sensibilisation au tri des déchets, à la mise en place de la redevance incitative et à l’entrée en vigueur des extensions des consignes de tri dès 2016, le tonnage des ordures ménagères résiduelles a progressivement baissé. Il est ainsi passé de 53.054 tonnes en 2004 à 30.701 en 2020. C’est pourquoi en fin d’année 2016, suite à un diagnostic et à l’analyse de différentes solutions quant au devenir de l’UVE, les élus du Sybert ont pris la décision de fermer la ligne de 1976. D’importants travaux de restructuration seront alors menés afin de fiabiliser la ligne de 2002 et d’assurer son fonctionnement pour les années à venir.