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Une jeune femme de 20 ans devra s’expliquer le 9 mars prochain devant la justice. Mercredi après-midi, à Besançon, lors d’un parloir, elle a remis une trentaine de grammes de résines de cannabis à son conjoint. Elle a été interpellée par le service pénitentiaire de la maison d’arrêt. Au cours de son audition, elle a reconnu les faits. Elle avait été placée en garde à vue.

C’est dans un contexte très difficile que se déroule cette année les six semaines consacrées à la lutte contre les violences faites aux femmes. Malgré les temps de formation, de sensibilisation, de mise en réseau des différents partenaires et la mise en place d’outils d’alerte, le nombre des féminicides ne baissent pas en France. En Franche-Comté, quatre féminicides ont été enregistrées en début d’année. On en dénombre désormais 110 en France.

Pour la présidente de l’association « solidarité femmes Â» de Besançon, l’amélioration de la situation passera par la poursuite des actions de prévention. Et ce, dès le plus jeune âge. C’est la raison pour laquelle la programmation de 2022 propose, jusqu’au 16 décembre,  des initiatives en direction de toutes les classes d’âge. Cette année encore, les associations militantes, engagées dans la lutte contre les violences faites aux femmes, proposent de nombreuses initiatives : procès d’assises fictif autour de la prostitution des mineurs, conférences, film et débat, expositions, éducation à la sexualité en milieu scolaire, … .

Une marche contre les violences sexuelles

Rappelons que le 25 novembre est la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Dans ce cadre-là, le collectif du 25 novembre organise une manifestation contre les violences sexistes et sexuelles ce samedi 19 novembre, à partir de 15h. Le rendez-vous est fixé sur l’esplanade des Droits de l’Homme. A partir de 14h30, l’Atelier Populaire de Besançon proposera un atelier de fabrication d’images en sérigraphie pour préparer des pancartes.

L'interview de la rédaction : Eva Bronnenkant, présidente de l'association "Solidarité Femmes"

 

Le Centre d’Incendie et de Secours de Morteau a un nouveau patron. Le lieutenant Clément Rivoire en est désormais à sa tête. Il est secondé par le lieutenant Johan Meunier. Il a sous ses ordres 85 sapeurs-pompiers ( 4 professionnels et 81 volontaires). En 2021, le C.I.S de Morteau a réalisé 1.264 interventions, réparties sur les cinq communes d’interventions : le Bélieu, les Fins, Montlebon, Morteau et Noël Cerneux.

Mardi après-midi, le Palais des Sports de Besançon accueillait quatre établissements scolaires bisontins dans le cadre de la semaine de sensibilisation au handicap. Le programme de la Semaine bisontine du handicap a été pensé pour proposer des temps festifs et ludiques ainsi que des temps d’informations et de débats. Du 14 au 19 novembre 2022, il est possible de découvrir des focus particuliers sur un ou plusieurs handicaps dans différents quartiers de la ville.

 

Plusieurs animations étaient prévues ce mardi au Palais des Sports Ghani Yalouz. Les lycées Saint-Jean, Pergaud, Jules Haag et Pierre-Adrien Paris se sont donc affrontés sur le parquet lors d’un tournoi de Hand-Fauteuil, marrainé par l’ESBF et sous le patronage de la ligue de Bourgogne-Franche-Comté de Handball. Cette action consistait pour des lycéens de prendre part à un ou plusieurs matchs, pilotés par Cédric Noir et son réseau de sportifs handballeurs. En parallèle se déroulaient aussi des démonstrations de Handi-Karaté avec la participation du Club Sauvegarde de Besançon. Quelques joueuses de l’ESBF, ont aussi pu venir à la rencontre des élèves afin d’échanger avec eux. Mathilde Roy et Pauline Robert, en plus de coacher et de participer au tournoi de Hand-Fauteuil, ont animé un moment sportif autour du handisport et de l’hygiène de vie d’une sportive de haut niveau.

« Même si le sport c’est bien, il conduit aussi parfois à des situations de handicap Â» souligne Florence Batoz, chargée de mission handicap au CCAS de la ville de Besançon. « Nous avons donc besoin de faire de la prévention. C’est un objectif parmi plusieurs. Comme celui du nécessaire vivre ensemble et de mieux connaître l’autre en expérimentant son quotidien. Ça favorise énormément le vivre ensemble quand on se met à la place des personnes qui ont un handicap, même si c’est le temps d’un sport ou le temps d’un parcours. Ça change radicalement la manière de voir les choses Â» poursuit l’élue.

D’autres animations sont prévues jusqu’à samedi à Besançon dans différentes structures. Le programme complet de la semaine du handicap est disponible sur le portail de la ville : https://sortir.besancon.fr/.

 

Florence Batoz, chargée de mission handicap au CCAS de la ville de Besançon : 

 

Besançon, une ville précurseur

Le tournoi de Hand-Fauteuil s’est déroulé sur l’égide de Cédric Noir, Conseiller Technique Fédéral du comité Nord-Franche-Comté et aussi responsable du Hand'Ensemble. Ce professionnel travaille depuis plus d’une quinzaine d'années aux côtés des personnes en situation de handicap dans le milieu du sport. « On était dans les précurseurs avec le club de Lons-le-Saunier qui a commencé avant tout le monde. Ensuite Besançon a enchaîné. Désormais nous sommes 5 équipes, bientôt 6 sur la Bourgogne-Franche-Comté, pour une trentaine sur toute la France. Comme son nom l’indique, « On est ensemble Â», est accessible à tout le monde, et surtout c’est une pratique mixte Â» souligne Cédric Noir. Personnes valides ou handicapées, filles ou garçons, enfants ou adultes, tout le monde est le bienvenu et peut s’initier à ces pratiques dans la bienveillance et la bonne humeur. « Au fil des années, tout ça a énormément évolué. Mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Avec la ville de Besançon, on fait tout pour que ça avance très rapidement Â» indique Cédric.

 

Cédric Noir, Conseiller Technique Fédéral du comité Nord-Franche-Comté et aussi responsable du Hand'Ensemble :  

 

 

 

A compter de ce vendredi 18 novembre, et jusqu’au 20 novembre, Micropolis Besançon accueille la manifestation « Vache de Salon Â». Vaches montbéliardes et chevaux de traits comtois seront au rendez-vous. Le public aura l’occasion de rencontrer des professionnels de l’agriculture et de l’élevage et participer à de nombreuses animations. Au programme : dégustation de produits locaux, concours agricoles, présentations d’animaux, … . A suivre notamment le dimanche après-midi : l’élection de la Grande Championne et le challenge des territoires.

Un incendie s’est déclaré hier matin dans un bâtiment agricole de 2500 m2, stockant 2000 tonnes de fourrage à la Rivière Drugeon. L’ensemble du bétail a été évacué par l’équipe des spécialistes animaliers. Soit 40 vaches, dont un veau blessé.  Pour l’heure, la moitié du bâtiment a été impactée par le feu. Quatre lances ont été mises en action pour éviter la propagation.


Football

Nationale 3

Gueugnon 2 – 2 Jura Dolois

8è Tour de la Coupe de France

Haguenau 1 – 2 ASM Belfort 

FC Limonest 2 – 3 Jura Sud (match arrêté suite à un problème d'éclairage)

Thaon 2 – 2 FC Sochaux ( 3 TAB 1)

Handball

Proligue

Besançon 27 – 43 Dijon Métropole

Nationale 2 masculine

Grand Besançon Doubs Handball 23 – 24 Villers Handball 

Nationale 3 masculine

Venissieux 23 – 28 Saône Mamirolle

Franois 31 – 34 P2H Handball

Basket

Nationale 1 masculine

BesAC 81  – 90 Caen

Nationale 2 masculine

Lons le Saunier 89 – 87 Gennevilliers

Nationale 3 masculine

Poligny 76 – 70 Lagresle Etoile

Chenove 70 – 76 Jura Salins 

Ouest Lyonnais Basket 80 – 91 Montmorot

Nationale 2 féminine

CSL Dijonnais 69 – 53  Lons le Saunier

Nationale 3 féminine

Champagnole 78 – 72 Sundgau

Besançon Basket Club 78 – 74 CSL Dijonnais (2)

Weyersheim 54 – 72 Lons le Saunier

Un rat a de nouveau été aperçu ce jeudi 17 novembre à l’école maternelle Albert Camus, à Besançon. Les parents ont été invités à garder leurs enfants chez eux pour la journée. L’équipe éducative et la municipalité vont tenter de localiser les rongeurs et de rapidement trouver des solutions pour maintenir l’école ouverte. Ce matin, seulement 6 élèves dont les parents n’avaient pas de solution de garde sont restés à l’école. Pour le moment, une délocalisation des classes dans les écoles voisines n’est pas envisagée.

Ce n’est pas une première pour l’établissement. Une alerte avait déjà été donnée début octobre concernant la présence du rat dans l’école. Aussitôt, les services de la ville étaient intervenus pour poser des pièges permettant d’attraper un premier rongeur. Dans les prochains jours, une enquête va être menée pour savoir d’où viennent ces rats, et par quel endroit s’introduisent-ils dans l’école. La première hypothèse serait que les rongeurs passeraient par les toilettes avant de se promener ensuite dans l’établissement. « Ils ont peut-être été déplacés à la suite de travaux dans le quartier […] Une dératisation a déjà été effectuée, mais on sait que les rongeurs peuvent se cacher dans les recoins des pièces où il y a trop de cartons ou de matériel scolaire Â», explique Anne Vignot, présente sur place ce matin. La salle de restauration a été désinfectée, les draps et couverture de la salle ont été changés. Une dératisation est en cours et un diagnostic du réseau des égouts devrait être réalisé. Des caméras thermiques ont également été installées pour suivre le passage nocturne des rongeurs. Par ailleurs, la municipalité va faire appel à un bureau d’études avec lequel elle a l’habitude de travailler, de manière à maîtriser la présence de rongeurs et d’animaux de ce type sur le territoire de la commune. Pour l'heure, l'école Albert Camus reste ouverte. 

 

Anne Vignot, maire de Besançon : 

 

 

Ce jeudi matin, une intersyndicale appelait l’ensemble des professeurs à se regrouper sur tout le territoire franc-comtois devant les lycées professionnels. Il est dénoncé la réforme que prévoit le gouvernement. Syndicats et enseignants pointent « un véritable démantèlement des lycées professionnels industriels, agricoles, tertiaires privés et publics Â». Ils évoquent une mainmise du patronat sur le contenu des enseignements. Selon eux, « certaines matières seraient délaissés au profit d’un renforcement des pratiques en atelier Â».

JULES HAAG MANIF LYCCE PRO

Si cette réforme s’applique, elle entraînerait, selon les syndicats, « entre 8.000 et 10.000 suppressions de postes d’enseignants en lycée professionnel Â».  Ce jeudi matin, en Franche-Comté, des rassemblements se sont tenus devant le lycée Jules Haag site Marceau à Besançon et le lycée agricole de Mancy à Lons-le-Saunier.

Le reportage de la rédaction / Fabien Landry, professeur de lettres et histoire géographie au lycée Jules Haag site Marceau

A l’appel de Force Ouvrière, le personnel soignant du Centre de Long Séjour Bellevaux s’est mobilisé ce jeudi matin devant l’établissement bisontin. Les salaires et les conditions de travail sont au cÅ“ur des préoccupations. « L’augmentation de 3,5% accordée aux agents de la fonction publique reste bien en-deçà de l’inflation de plus de 6% Â» explique Sophie Richard, secrétaire départementale Force Ouvrière et soignante au CHI Haute-Comté de Pontarlier. La colère est d’autant plus grande que les salaires n’ont pas augmenté depuis 2010. « Vous comprendrez que dans ces conditions cela coince Â» ajoute la responsable syndicale.

Ces professionnels s’inquiètent car ils voient la qualité des soins se détériorer, remettant en question la sécurité des patients. Ils ne s’y retrouvent plus et pointent « une inquiétante perte de sens dans l’exercice de leur profession Â». Les conditions d’exercice qui se détériorent font fuir le personnel et les recrutements sont rares. D’où l’urgence de procéder aux modifications qui s’imposent.

Les établissements de santé, qu’il s’agisse des ehpads et des hôpitaux par exemple, ont besoin de personnel. D’autant plus que les prises en charge sont de plus en plus difficiles. La dépendance est une réalité que l’état français doit absolument prendre en compte. Il est devenu urgent d’attribuer les moyens financiers et humains nécessaires pour améliorer les prises en charges et respecter nos aînés.