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Un trio complémentaire

La Maison de Velotte accueille, le vendredi 3 octobre à 20 h, une conférence originale consacrée aux émotions. Trois intervenantes y croiseront leurs approches : Jennifer Benayad, conseillère en image, spécialiste des couleurs, Sophie Blin, psychologue et psychothérapeute installée à Besançon, et Tiphaine Beaune, commerçante en chocolat, qui viendra témoigner de son parcours et proposer une dégustation gourmande.

L'interview de la rédaction : Jennifer Benayad 

Comprendre et apprivoiser ses émotions

L’objectif affiché est clair : mieux comprendre nos émotions pour mieux les vivre.
« Trop souvent, on cherche à les contrer plutôt qu’à les accueillir », souligne Jennifer Benayad. Avec Sophie Blin, elle proposera des pistes concrètes pour transformer ce rapport aux émotions, en associant psychologie et langage des couleurs.

Les couleurs, un langage universel

Spécialiste du conseil en image, Jennifer Benayad a développé une expertise sur l’impact des couleurs. « Notre cerveau associe immédiatement une nuance à un message. La bonne couleur, choisie au bon moment, peut influencer nos émotions, nos interactions et même notre confiance », explique-t-elle. Ce jeu subtil peut s’appliquer à la vie quotidienne : dans l’habillement, mais aussi à travers les objets ou l’environnement qui nous entoure.

L'interview de la rédaction : Jennifer Benayad 

Un détour par le chocolat

Pour enrichir cette expérience sensorielle, la conférence se conclura sur une note chocolatée. Tiphaine Beaune présentera son aventure entrepreneuriale et fera découvrir ses créations. Un clin d’œil gourmand, en écho au rôle que peut jouer le chocolat dans la gestion de nos émotions. Une soirée où psychologie, couleurs et chocolat se rencontrent pour offrir au public une exploration singulière de l’univers des émotions.

Pour s’inscrire : https://my.weezevent.com/les-emotions-en-couleurs-developper-sa-comprehension-et-ses-relations

Un nouveau visage dans l’arène municipale

À quelques mois des élections municipales, un nouveau candidat entre en scène à Villers-le-Lac. Pascal Viennet, 63 ans, retraité en décembre prochain, a décidé de franchir le pas. Jamais élu jusque-là, ce diplômé d’un master en psychologie social  justifie cette candidature par un parcours marqué par l’engagement associatif et territorial : MJC, Confédération syndicale, Office de tourisme du Pays horloger… autant d’expériences qui, selon lui, l’ont naturellement conduit vers l’action municipale. « Si l’on pense la politique comme l’art d’agir et d’apporter des compétences à son territoire, alors oui, mon engagement s’inscrit dans cette continuité », explique-t-il.

L'interview de la rédaction : Pascal Viennet 

Une liste sans étiquette, construite sur la diversité

Contrairement à son principal adversaire, Romain Vermot, qui revendique son ancrage à droite (LR), Pascal Viennet prône une démarche transpartisane. « Notre liste comprendra des personnes de droite et de gauche. Nous voulons privilégier le projet et les compétences, pas l’étiquette », insiste-t-il. Un groupe de travail d’une quarantaine de personnes a été constitué depuis un an et demi. C’est en son sein que seront choisis les 29 colistiers nécessaires pour composer la liste définitive. « Nous avons des présidents d’associations, des acteurs du monde sportif, économique et social… de l’ouvrier au chef d’entreprise, toutes les classes sociales seront représentées », précise le candidat.

Une méthode participative

Au cœur de la démarche, une volonté affirmée : associer les habitants à la construction du projet municipal. Pour cela, un dispositif original a été mis en place : un bus itinérant stationné dans les différents quartiers de Villers-le-Lac. Lancé le 20 septembre dernier devant le Super U, ce bus a permis de recueillir les avis de 70 habitants dès la première rencontre. « Les citoyens viennent nous parler de leurs attentes, de leurs constats positifs comme de leurs doléances. Nous construisons le projet à partir de ces échanges », explique Pascal Viennet. Sept rendez-vous sont programmés dans les semaines à venir.

L'interview de la rédaction : Pascal Viennet 

Des priorités déjà identifiées

Même si le programme complet est encore en cours d’élaboration, plusieurs thématiques prioritaires se dessinent déjà : l’enfance, la jeunesse et l’éducation, l’habitat et l’aménagement du cœur de ville et la mobilité et les déplacements. Des enjeux classiques, mais que l’équipe souhaite traiter avec une méthode nouvelle : « Ce qui compte, ce n’est pas seulement le contenu du projet, c’est la façon de le construire avec les citoyens », insiste M. Viennet.

L'interview de la rédaction : Pascal Viennet 

Prochaine étape

Après une première étape réussie en centre-ville, le bus citoyen sera ce samedi à La Courpée, au Surabaya Café, dès 9h30, pour poursuivre la collecte de propositions. Une démarche que le candidat espère voir porter ses fruits : transformer l’écoute citoyenne en projet municipal structurant pour Villers-le-Lac.

Une mémoire vivante, entre héritage et transmission

Ce week-end, à compter de ce vendredi 26 septembre, la ville de Morteau célèbre les 140 ans de la tradition des conscrits et de son emblématique bonhomme. Une étape symbolique qui dépasse le simple chiffre. Comme le rappelle Martial Bournel Bosson, un des organisateurs très impliqués : « 140 ans, ce n’est pas rien. À l’époque, la Tour Eiffel n’existait pas encore. Des générations se sont succédé et il fallait leur rendre hommage. » Au-delà de la fête, c’est bien l’âme de la ville qui est mise en avant. Les conscrits incarnent un repère identitaire et intergénérationnel, où chaque classe d’âge trouve sa place.

L'interview de la rédaction : Martial Bournel Bosson 

Une tradition unique au monde

La coutume du bonhomme des conscrits est née en 1885. Elle voit le jour dans le cadre de la conscription militaire. Plus d’un siècle plus tard, en 2024, soucieux de conserver et renforcer cette tradition, l’interclasse générale est créée. Elle milite pour l’inscription de cette pratique au patrimoine culturel immatériel de la France et œuvre à la transmission auprès des plus jeunes. Ses membres reflètent cette diversité : du doyen de 86 ans au plus jeune conscrit de 19 ans, tous partagent la même volonté de faire perdurer la tradition.

Trois jours de fête et de mémoire

Pour marquer cet anniversaire, un grand week-end de célébrations a été imaginé : Vendredi dès 16h : ouverture du musée des conscrits de Morteau, accessible à tous. L’exposition retrace plus de trois siècles d’histoire, avec objets, archives, costumes et bonhommes emblématiques. Samedi et dimanche : diffusion d’un documentaire anniversaire réalisé après six mois d’immersion aux côtés de la classe 2025. Ce film met en lumière la construction du bonhomme, les moments forts de la fête et la transition des jeunes conscrits vers l’âge adulte. Des projections sont prévues à 10h, 14h, 16h et même 20h le samedi soir. Ces trois jours seront autant un voyage dans le temps qu’une célébration festive et populaire.

Une aventure collective

La préparation a mobilisé la population : collecte d’archives familiales, restauration d’objets, création du documentaire… Une véritable aventure commune qui témoigne de l’attachement profond des Mortuaciens à leurs conscrits. « On voulait faire briller dans les yeux des enfants la magie du bonhomme », souligne Martiel Bournel Bosson.  La fête promet d’être belle et devrait rassembler un large public, heureux de renouer avec ces instants de vie personnels et collectifs.

L'interview de la rédaction : Martial Bournel Bosson 

Du 26 au 29 septembre 2025, le salon Silmo Paris, référence mondiale de l’optique, réunit plus de 900 exposants et 1 500 marques au Parc des Expositions Paris Nord Villepinte. Cinq entreprises jurassiennes sont nommées cette année pour le Silmo d’Or, dans les catégories enfant, sport, solaire et monture optique, dont Vuillet Vega, Julbo, Brett Eyewear, Plein les Mirettes et Lunetterie du Jura.

Le Silmo d’Or sera remis le samedi 28 septembre au Pavillon Gabriel à Paris. Ce prix récompense les avancées majeures en lunetterie, en technologie et en vision, et consacre les acteurs qui dessinent l’optique du futur.

Annoncée en août après plusieurs accidents mortels liés à la vitesse, la vidéoverbalisation entre en action à Dole. Les premières verbalisations viennent de frapper des invités à deux mariages, auteurs de comportements routiers dangereux. Au total, 14 infractions ont été relevées, dont 4 pour vitesse excessive. « La lutte contre l’irresponsabilité au volant se poursuit Â» explique Jean-Baptiste Gagnoux, le maire dolois. .

Ils étaient huit, ils ne sont plus que trois. À l’issue des redoutables demi-finales Opéra et Concerto du 59e Concours international de jeunes chefs d’orchestre de Besançon, le jury a tranché : Satoshi Yoneda (Japon, 29 ans), Kyrian Friedenberg (États-Unis, 26 ans) et Tianyi Xie (Chine, 21 ans) accèdent à la Finale.

Ce mercredi 24 septembre, les candidats ont dirigé Così fan tutte de Mozart et accompagné le violoniste Nicolas Dautricourt dans un concerto exigeant. L’Asie reste bien représentée, et le benjamin du concours s’invite en finale.

Rendez-vous samedi 27 septembre à 16h au Théâtre Ledoux pour une ultime épreuve en conditions de concert, avec le Deutsche Radio Philharmonie. Au programme : Berlioz, Prokofiev et une création mondiale de Régis Campo. Retransmission en direct sur Youtube, medici.tv, medici.tv et sur écran géant Place Granvelle à Besançon.

Chaque année, Octobre Rose rappelle l’importance du dépistage du cancer du sein, première cause de mortalité par cancer chez les femmes. En France, les femmes de 50 à 74 ans sont invitées tous les deux ans à réaliser une mammographie dans le cadre du programme national de dépistage.

En Bourgogne-Franche-Comté, le Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers (CRCDC - BFC) se mobilise avec un programme étoffé d’actions locales et de sensibilisation. Objectif : mieux faire connaître le dispositif et encourager les femmes à réaliser leur examen. En 2023-2024, seulement 46,3 % des femmes éligibles ont participé au dépistage au niveau national. En région, ce taux atteint 53,7 %, encore loin de l’objectif des 70 %.

Les filles de l’ESBF ont répondu présent hier soir dans le cadre de la 3è journée de championnat en D1 féminine. Les Engagées sont allées s’imposer à Saint Maur sur le score de 31 à 28. Une deuxième victoire consécutive qui fait du bien à quelques jours du match de Coupe d’Europe. Rappelons que ce samedi, à 19h, le groupe de Jérôme Delarue affronte Most, une formation de République Tchèque, au Palais des Sports.

Après quatre décennies d’activité, l’association Le Haut Saugeais Blanc annonce la fin du site nordique de La Perdrix. Une décision douloureuse, fruit de tensions persistantes et d’un contexte devenu intenable.

Une aventure de 40 ans qui s’achève

C’est une page qui se tourne dans le paysage nordique du Haut-Doubs. Le site de La Perdrix, géré depuis 40 hivers par l’association Le Haut Saugeais Blanc, ne rouvrira pas ses pistes cet hiver. L’annonce, officialisée par le conseil d’administration, marque la fin d’une aventure humaine et sportive qui a vu des générations de pratiquants découvrir les joies de la glisse sur les hauteurs franco-suisses du Saugeais.

Des tensions locales devenues insurmontables

À l’origine de cette fermeture : "le refus de passage exprimé par certains propriétaires et exploitants de terrains". "Depuis deux ans, les relations se sont dégradées, sur fond de désaccords avec les politiques locales et la création d’une commune nouvelle" explique l'association. Cette dernière  évoque "des pressions croissantes, des menaces concrètes et un climat de harcèlement ayant conduit au départ de son président".  Et de faire savoir que " malgré plusieurs appels à l’aide et tentatives de médiation, le soutien institutionnel n’a pas permis de débloquer la situation". Trois quarts du domaine deviennent ainsi inaccessibles, notamment les secteurs les plus enneigés et stratégiques.

Un modèle économique et humain fragilisé

La fermeture du site entraîne l’arrêt de la vente de redevances, la suppression de trois emplois saisonniers et l’impossibilité d’assurer la sécurité des usagers. « Ce n’est pas un choix, mais une conséquence directe de notre incapacité à remplir nos missions dans des conditions décentes », précise l’association dans son communiqué. Au-delà des enjeux économiques et sportifs, c’est un vide social et humain qui s’annonce pour le territoire. Le site nordique de La Perdrix, reconnu pour son ambiance conviviale et ses paysages préservés, était devenu un repère pour les familles, les bénévoles et les amateurs de nature.

Publié dans Actualités

Entre le 13 août et le 22 septembre, six cas de légionellose ont été diagnostiqués chez des personnes résidant ou ayant fréquenté un même quartier de Port-sur-Saône (Haute-Saône). Deux décès sont à déplorer. L’Agence Régionale de Santé Bourgogne-Franche-Comté, Santé publique France et plusieurs partenaires mènent des investigations pour identifier la ou les sources de contamination.

Des prélèvements d’eau ont été réalisés au domicile des personnes concernées. Les résultats sont attendus dans une dizaine de jours. Une recherche active de sources potentielles a été menée sur le terrain le 23 septembre. Les professionnels de santé du secteur sont mobilisés pour renforcer la vigilance.