Un jeune homme de 18 ans, qui avait tenté de prendre la fuite à la vue des policiers, le 22 mai dernier, est toujours en garde à vue, ce matin, à Besançon. Son interpellation a été effectuée le 22 mai, en fin d’après-midi, rue de Fribourg.
A ses pieds, la patrouille a découvert plusieurs sachets transparents, laissant apparaître des produits stupéfiants. Lors de la fouille, 330 euros ont été découverts sur lui. Lors de son audition, il a expliqué qu’il vendait des produits stupéfiants pour le compte d’un tiers afin de rembourser une dette.
Deux jeunes individus, âgés de 19 et 21 ans, devront respectivement s’expliquer en juillet et novembre prochain devant la justice. Ils sont soupçonnés d’avoir commis des dégradations le 22 mai dernier, vers 2 heures du matin, au foyer de la Cassotte. Ils auraient dégradé des portes de meubles pour dérober une friteuse à usage collectif, pour ensuite la déposer dans leur chambre. L’un d’eux, l’aîné, aurait menacé le veilleur de nuit avec une bombe lacrymogène. Des faits qu’il a réfutés lors de sa garde à vue. Les deux acolytes ont néanmoins confirmé le vol de la friteuse. « Ayant faim, ils ont eu une envie subite de se faire des frites ».
La fin de saison se précise pour l’ESBF. Il reste deux rencontres à disputer pour les Bisontines pour espérer décrocher une place européenne. Le premier rendez-vous est fixé ce mercredi soir. Dans le cadre de cette avant dernière journée en D1 féminine, les Engagées se déplacent à Mérignac.
Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h. L’adversaire du jour est 12è au classement. Besançon n’est plus qu’à un point de la cinquième place visée. Samedi soir, le groupe de Sébastien Mizoule terminera sa saison, au Palais des Sports, face à Paris 92, actuel 4è de ce championnat de D1 féminine.
Alors que le niveau de circulation du Covid-19 reste faible, l’Agence Régional de Santé de Bourgogne Franche-Comté rappelle que le virus est toujours présent dans la région. Dans ces conditions, elle invite les plus fragiles à se faire vacciner pour bénéficier d’un rappel sans attendre. Les publics concernés sont les 80 ans et plus, les personnes immunodéprimées, les résidents des EHPAD et Unités de Soins de Longue Durée et celles à très haut risque de forme grave. Le délai à respecter après la dernière injection ou infection est de 6 mois pour tous.
Dans un communiqué de presse, la France Insoumise de Besançon réagit aux derniers évènements impliquant des militants d’extrême droite. Le parti explique que de nouvelles violences ont été commises le 19 mai dernier. Des agressions auraient eu lieu en ville, ciblant des clients en terrasse.
« Nous ne laisserons pas l’extrême droite prendre le contrôle dans nos institutions ou dans la rue » explique le communiqué de presse. Les militants bisontins appellent les autorités locales et l’état « à prendre conscience du danger que font planer ces groupuscules d’extrême droite » sur la population.
Justine Gruet, la députée de la 3ème circonscription du Jura, a déposé une proposition de loi visant à permettre l’obtention du permis de conduire à partir de 16 ans. Dans notre territoire rural, la mobilité des jeunes est un enjeu crucial. Il s’agit du premier frein à l’embauche selon l’élue qui s’est entretenue avec de nombreux professionnels rencontrant ces difficultés de recrutement.
Tout commence lors d’une rencontre avec Pôle emploi. La députée de la 3ème circonscription du Jura est alertée par l’agence publique, lui indiquant que l’un des principaux freins à l'emploi sur notre territoire est le manque de mobilité. Très vite, Justine Gruet décide alors d’échanger avec les maîtres d’apprentissage et les entreprises, qui confirment leurs difficultés de recrutement, liées en grande partie à ce problème de mobilité. « Les parents ne sont pas toujours disponibles pour emmener leurs enfants. Parfois ils se déplacent par eux-mêmes, avec des moyens de locomotion pas forcément très sécurisés, que ce soit en deux-roues ou en voiture sans permis. En partant de ce constat, je me suis demandé comment peut-on arriver à organiser la mobilité des jeunes, surtout dans nos territoires ruraux, en les mettant sur la route de manière extrêmement sécurisé » souligne la députée. « C’est alors qu’on a repris le titre de cette proposition de loi, puisqu'au début elle visait à permettre l'obtention du permis de conduire « à 16 ans » que j’ai changé « à partir de 16 ans ». Parce que tout le monde n'a pas vocation à vouloir ou à devoir passer le permis à 16 ans » ajoute l’élue jurassienne.
Finalement plus de sécurité ?
Si cette solution envisagée fait bondir le syndicat des inspecteurs du permis de conduire, globalement contre, la sécurité routière s’en trouverait renforcée selon Justine Gruet. La députée explique que des jeunes de 16 ans foulent déjà les routes sur des deux-roues ou des véhicules sans permis, ne nécessitant ni le code de la route, ni la vingtaine d’heures de conduite préalable. « Au début, j'étais plutôt sceptique en disant qu’on allait les mettre en danger plus qu'ils ne le sont à l'heure actuelle. L'idée est vraiment d'axer sur la notion de sécurité. Un jeune qui passe le BSR pour conduire une voiture sans permis ou un scooter, a environ 8h d'enseignement. Alors que lorsqu’il passe le permis de conduire, il a besoin de l'obtention du code, puis d'une vingtaine d'heures de conduite. Ce qui sécurise quand même l'apprentissage des règles du code de la route et de l'organisation de la route. Enfin, il faut aussi se dire qu’un examinateur contrôlerait tous les acquis requis » explique Justine Gruet. Si cette loi est adoptée, les restrictions seraient les mêmes que celles déjà appliquées aux jeunes conducteurs, à savoir permis probatoire à 6 points, 110km/h sur l’autoroute et 80km/h sur les départementales durant deux ans, avec seulement une interrogation sur la limitation de la puissance du véhicule, pour ne pas se retrouver avec des jeunes de 16 ans au volant de grosses cylindrées.
"J'ai été moi-même jeune, je sais qu’on est capable d'être responsable et je trouve que c'est aussi de montrer un gage de confiance que de responsabiliser les jeunes, en leur permettant d'acquérir le permis de conduire. On ne le donne pas à 16 ans, on a le même le même schéma d’apprentissage que lorsque l'on a 18 ans " Justine Gruet, députée de la 3ème circonscription du Jura.
Travailler le texte, et débattre autour de cette idée
« L'idée d'une proposition de loi est aussi d’engendrer un débat à l'Assemblée, afin d’agrémenter le texte et voir de quelle manière on peut arriver à le sécuriser le plus possible » indique Justine Gruet. Pour rappel, quand une loi vient du gouvernement, il s’agit d’un projet de loi, c'est lui qui l'inscrit au Conseil des ministres pour qu'il puisse être débattu à l'Assemblée. Quand elle vient des parlementaires, il s’agit d’une proposition de loi. Et dans ce cas-là , les discussions et débats interviennent sur plusieurs semaines au niveau des niches parlementaires de chaque groupe parlementaire. Ou si le gouvernement veut s'emparer de ce sujet-là , cette loi peut être co-construite et travaillée avec lui. « Je n’ai donc pas vraiment pas de délai, l'idée était d'ouvrir la discussion, de s'interroger sur la mobilité des jeunes dans nos territoires ruraux. On fait souvent corréler l’âge de l’obtention du permis de conduire avec les études classiques. En gros : obtention du bac à 18 ans et études supérieures avec ce besoin de mobilité plus forte. L’idée était de promouvoir les filières professionnalisantes plus courtes, où à partir de 16 ans on peut être en alternance ou en apprentissage, en se retrouvant déjà confronté à ce problème de mobilité » explique Justine Gruet.
Pour l’heure, entre un tiers et la moitié du groupe parlementaire de la députée jurassienne ont cosigné cette proposition. « Ils avaient la même réticence, c’est une proposition qui peut surprendre, mais je crois qu’il faut qu’on prenne le temps de vraiment s’interroger sans mettre les jeunes en danger, mais en les responsabilisant. En se disant que s’ils obtiennent le permis de conduire, c’est qu’ils sont capables de conduire correctement. Et surtout qu’on arrive à leur faire confiance, pour qu’ils puissent à la fois axer la mobilité sur la recherche d’un travail, d’une alternance ou d’un apprentissage, mais aussi pour les loisirs dans nos territoires plus ruraux. Quand on veut faire une activité sportive ou culturelle, si les parents ne sont pas là pour véhiculer le jeune, c’est parfois très compliqué » indique Justine Gruet.
Le gouffre de Jardelle, situé sur le territoire de la commune de Chaffois, reste une préoccupation pour les élus de ce territoire. C’est la raison pour laquelle Nicolas Barbe, son maire, élu lors du dernier scrutin, s’en préoccupe. Soucieux de vérifier que les résultats de l’exploration, menée en 2011, n’ont pas évolué, il a demandé qu’un nouveau contrôle soit effectué. L’objectif étant de s’assurer de la stabilité des obus et procéder à des analyses d’eau. L’intervention est prévue à la fin de cet été.
Selon les estimations réalisées en 2011 par les démineurs de Colmar mobilisés, 500 tonnes d’obus seraient présentes sous terre, mais la quantité pourrait être plus importante. Les missiles ont été versés dans la cavité en 1923. Pour mener cette opération, et parce que l’endroit était difficile d’accès, une ligne ferroviaire avait été créée. Elle a permis d’acheminer plus facilement les indésirables. D’une profondeur de 128 mètres, et d’une circonférence d’environ 15 mètres, l’emplacement avait été autorisé par les autorités, qui en avaient pourtant interdit l’accès vingt ans plus tôt. Durant plus de 30 ans, entre 1870 et 1904, le gouffre servait de charnier. 500 animaux, morts du typhus, où tués lors des combats, y ont été jetés.
L'interview de la rédaction
Des analyses rassurantes
Pour les élus, l’objectif est de s’assurer que les obus ne représentent aucun danger. Autrement dit, qu’ils n’explosent pas ou qu’ils ne viennent pas contaminer l’eau. Des inquiétudes qui semblent ne pas se vérifier. D’une part parce qu’il y a dix ans, l’eau présente dans le gouffre n’était pas polluée, que cette dernière ne rejoignait pas la source de la Loue qui alimente en eau potable le secteur d’Ouhans et que les obus allemands, composés de produits chimiques, n’étaient pas présents.

Nicolas Barbe, Maire de Chaffois
Nettoyer le site
L'interview de la rédaction
Le projet de nettoyer complètement le site n’est pas d’actualité. D’une part, parce qu’il serait beaucoup trop fastidieux de sortir Les obus et que cela nécessiterait l’obligation de trouver un autre endroit pour les stocker. Le coût de leur prise en charge serait trop élevé. Il faudrait également environ près de trois ans pour voir le bout d’une telle mission.
Un accident de la route s’est produit ce mardi matin, vers 10h, à Champagnole, rue Jacques Prévert. Une voiture et une moto se sont percutées. On déplore un blessé grave, qui a été transporté, médicalisé, sur le centre hospitalier de Besançon.
Actuellement sur notre antenne, vous pouvez entendre une campagne de sensibilisation de la direction départementale des territoires du Doubs. Elle sensibilise les automobilistes aux accidents de la route dans le cadre professionnel. En 2021, 38% des personnes décédées dans un accident de la route l’ont été lors d’un accident impliquant une personne en trajet lié au travail. Dans le Doubs, entre 2017 et 2021, cette proportion est de l’ordre de 36%. Concrètement cela concerne des usagers qui sont au volant pour se rendre au travail ou qui conduisent pour effectuer une mission d’ordre professionnel.
La qualité de la formation de l’ESBF n’est plus à démontrer. On apprend en ce début de semaine que Florence Bonnet, la gardienne du centre de formation, vient d’être prêtée au club de Toulon, qui évoluera en 2è division lors du prochain exercice, pour sa dernière saison au sein de la structure bisontine. Elle a déjà connu de nombreuses apparitions avec l’équipe professionnelle, où elle avait parfaitement tenu son rôle. L’effectif professionnel bisontin comptant déjà deux gardiennes de but sous contrat pour la saison 23/24, la jeune femme continuera son apprentissage dans un autre environnement.