A l’instar du territoire national, qui voit ses effectifs salariés croître très faiblement (+ 15 200 postes) sur le deuxième trimestre 2023, la tendance de l’emploi du secteur privé en région Bourgogne Franche-Comté est à la stagnation, voire à la baisse, avec 200 postes en moins ce même-trimestre. Les difficultés se concentrent dans les secteurs de la construction, de l'industrie et du commerce. Les services hors intérim restent positifs, mais leur croissance a également ralenti.
Le député doubiste Laurent Croizier est très engagé dans la lutte contre le harcèlement scolaire. Dans le cadre de la loi de sécurisation et de régulation des espaces numériques, le parlementaire a formulé une demande de rapport afin de recenser toutes les actions de prévention et de sensibilisation mises en place dans les établissements scolaires, rendre annuellement obligatoire une session de sensibilisation aux enjeux de harcèlement et de cyberharcèlement en milieu scolaire et évaluer la façon dont le harcèlement est inclus dans la formation initiale et continue des professeurs et de l’ensemble des personnels de l’Education nationale.
Par ailleurs, il y a une semaine, lors de l’examen en séance des crédits enseignement scolaire du projet de loi de finances 2024, un amendement, déposé par les députés démocrates, dont le député Croizier, va permettre la création de « brigades anti-harcèlement » dans chaque académie. 40 millions d’euros sont dédiés à la création de ce dispositif, composé de fonctionnaires de l’Education nationale, formés à la lutte contre le harcèlement pour venir en soutien des équipes pédagogiques. « Il y a une vraie ambition, à la fois des parlementaires et du ministre, pour améliorer grandement la lutte contre le harcèlement dans les établissements scolaires » explique M. Croizier.
L'interview de la rédaction : Laurent Croizier
Ce jeudi 9 novembre, c’est la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. Rappelons que Gabriel Attal, le ministre de l’Education nationale, a fait de ce fléau, « une priorité absolue ». Selon une étude menée par l’IFOP, publiée ce mardi, un élève sur cinq affirme avoir été victime de violences répétées.
Au sein de l’Education nationale, des dispositions sont prises pour accompagner au mieux les victimes, leur harceleur et leurs familles. Néanmoins, la voie éducative a aussi ses limites et il est bon de rappeler que le harcèlement est un délit qui est puni par la voie judiciaire. « On ne peut plus mettre ces affaires sous le tapis » a encore dernièrement déclaré Gabriel Attal. Au rectorat de Besançon, on reconnaît bien volontiers que la prise de parole à la rentrée dernière du jeune ministre de l’Education nationale a permis d’ouvrir le débat et libérer la parole.
Des ados ambassadeurs contre le harcèlement
Le harcèlement peut prendre différentes formes, qui poursuit les jeunes jusqu’à leur vie privée. Si certains faits sont recensés dans les établissements scolaires, d’autres délits et agressions physiques ou verbales sont commises à la sortie des cours, dans le bus scolaire ou bien entendu sur les réseaux sociaux. Dans les écoles, collèges et lycées, les équipes éducatives et les chefs d’établissement mènent un formidable travail pour faire évoluer les mentalités et faire en sorte de ramener de la sérénité et de l’apaisement dans les relations et le climat scolaire. A travers le dispositif PHARe, adultes et jeunes se mobilisent. A Besançon, dans le quartier Planoise, au collège Voltaire, une équipe d’une dizaine de collégiens forme les ambassadeurs contre le harcèlement. Ces jeunes se définissent comme « des informateurs et des intervenants ». De précieux relais pour faire remonter des difficultés aux adultes et aider les copains qui en ont besoin. « Nous sommes des enfants, mais nous avons notre rôle à jouer » expliquent-ils avec bienveillance et détermination.
L'interview de la rédaction / Deux jeunes ambassadeurs du collège Voltaire
La région Bourgogne Franche-Comté est désormais en phase épidémique concernant l’épidémie annuelle de bronchiolite. Elle rejoint les neuf autres régions de métropole touchées. Rappelons que cette épidémie touche essentiellement les jeunes enfants. Selon l’agence Santé publique France, la bronchiolite a gagné une très grande partie de l’Hexagone. Elle a fortement progressé ces derniers jours.
La ministre des Solidarités et des Familles Aurore Bergé a annoncé hier qu’elle réfléchissait, avec les organisations syndicales et patronales, à une réforme du congé parental. Ce nouveau droit pour les parents leur permettra de mieux les indemniser. Le congé parental actuel s’élève à 425 euros par mois Il devrait entrer en vigueur en 2025.
Le ministère de l’Agriculture a annoncé la mise en place d’un fonds de garantie de 2 milliards d’euros pour accompagner le secteur dans ses transformations, notamment pour sécuriser les reprises d’exploitation et les investissements innovants porteurs de transitions écologique et climatique. Cette mesure sera intégrée au Pacte d’orientation et d’avenir agricoles qui sera dévoilé « prochainement ».
Un nouveau record a été franchi en octobre. Depuis juin dernier, le mercure poursuit sa progression. Selon des données de l’observatoire européen Copernicus, le mois d’octobre a été le plus chaud jamais enregistré dans le monde. Selon cette même source, 2023 devrait battre le record annuel de 2016. Le mois écoulé serait « 1,7° plus chaud que la moyenne d’un mois d’octobre sur la période 1850-1900 ».
Mercredi soir, l’Assemblée nationale a voté une allocation exceptionnelle de 115 à 200 euros pour les familles monoparentales précaires. Elle vient compléter la prime de Noël 2023, dont le montant a été fixé à 152 euros. Elle évolue selon le nombre d’enfants. Cette mesure devrait concerner environ 600.000 familles, pour un coût de 70 millions d’euros, selon le Parti Socialiste, qui est à l’initiative de cette proposition.