Un homme s’est donné la mort hier soir, vers 19h45, au Pont du Diable, sur le territoire de la commune de Sainte-Anne. La victime, âgée de 53 ans, avait laissé une lettre d’adieu dans son véhicule, garé à proximité du pont. Le quinquagénaire a été retrouvé par les plongeurs des sapeurs-pompiers dans la vasque, 80 mètres en contrebas du pont. Le corps a été remonté par l’équipe Secours en Milieu Périlleux et pris en charge par les pompes funèbres. La gendarmerie et un représentant de la mairie étaient sur place.
On l’a appris hier après-midi. Le militaire du 19è RG de Besançon, passé à tabac sur le parking de la discothèque le QG, n’a pas survécu à ses blessures. Suite à sa prise en charge, son pronostic vital était très engagé. Par jalousie, la victime, âgée de 26 ans a été violemment agressé par trois individus dans la nuit de jeudi à vendredi dernier. Rappelons que deux des trois agresseurs présumés ont été identifiés et interpellés. Le troisième est toujours en fuite.
La marche était trop haute pour l’ESBF. Les handballeuses bisontines se sont inclinées sur le score de 25 à 34 face à Brest ce mercredi soir, sur leur parquet, dans le cadre de la 7è journée de championnat en D1 féminine. Cette nouvelle défaite n’arrange pas les affaires bisontines, qui redescendent à la huitième place au classement. Dans ce championnat des plus décousus, il faudra attendre 2025 pour revoir les Engagées en championnat. La prochaine opposition est programmée le 3 janvier à Saint Amand.
A travers différents dispositifs, Grand Besançon Métropole ambitionne le projet de renforcer sa production d’énergies renouvelables pour atteindre le statut de Territoire à Energie Positive d’ici 2050. Le Plan Climat Air Energie Territorial, adopté par le Grand Besançon le 26 septembre dernier, définit la trajectoire de réduction des consommations énergétiques du territoire et celle de production d’énergies renouvelables. En parallèle, la collectivité invite les communes de l’agglomération à définir, sur leur territoire, des Zones d’Accélération des Energies Renouvelables (ZAER). Il s’agit de zones jugées préférentielles et prioritaires, définies comme telles, pour le développement des énergies renouvelables.
L'interview de la rédaction : Lorine Gagliolo, l'élue en charge du développement durable, de l'énergie et de l'environnement
Actuellement, sur les 80 communes, qui composent Grand Besançon Métropole, 43 ont listé des zones susceptibles d’accueillir de telles initiatives. La collectivité souhaite voir naître un programme diversifié, décliné en un mix énergétique, associant photovoltaïque, éolien, bois-énergie, géothermie et méthanisation. Si une dominante liée au photovoltaïque apparaît, d’autres concepts ( méthane, biomasse, géothermie, …) sont à l’étude. Le travail et la réflexion se poursuivent.
Dans le cadre du conseil communautaire de ce jeudi soir, les élus de Grand Besançon Métropole désigneront la nouvelle société qui portera l’exploitation de l’ensemble des lignes urbaines du réseau Ginko, avec ses lignes de tram et bus, pour les sept prochaines années, jusqu’en 2031. Le montant de cette nouvelle délégation de service publique s’élève à 32,6 millions d’euros par an, contre 31,1 millions d’euros en 2023. Cette hausse des moyens s’inscrit dans un contexte d’amélioration du service proposé, avec de nouvelles missions et des nouveautés.
Parmi les améliorations exprimées par les élus dans le cadre d’un nouveau cahier des charges : l’amélioration des services de transport à la demande, et notamment du « parcours client » et la mise en service progressive des cinq nouvelles rames de tramway, à compter de l’automne 2025. En option, la collectivité réfléchit à la création d’un quatrième terminus à Brulard et l’acquisition de trois rames supplémentaires. Sur le réseau de bus, on peut souligner notamment le renforcement en heure de pointe de l’offre sur la ligne 3, desservant le campus de la Bouloie, de la capacité de la ligne 4, avec des bus articulés, de la fréquence et de la capacité de la ligne 6 ou encore de la capacité de la ligne 7, avec des bus articulés également. L’idée de créer une ligne express sur le boulevard afin de relier Micropolis aux Orchamps, en 25 minutes, est également dans les cartons. Le service de Vélocité sera également amélioré, avec une flotte de 200 vélos, dont 50% à assistance électrique. Il est annoncé 85 points d’attache supplémentaires pour 20 des 30 stations. Trois stations seront déplacées pour étendre le périmètre Vélocité.
Marie Zéhaf, l'élue en charge des transports et des mobilités
Avec toutes ces améliorations, Grand Besançon Métropole espère augmenter de 1,7 million le nombre de voyages annuels en 2031, par rapport à 2023. La collectivité a compté 21 millions de voyageurs en 2023 sur ses lignes urbaines.
Un grave accident, impliquant deux voitures, s’est produit ce mercredi, vers 16h15, à Ounans (39). On déplore trois blessés graves, qui ont été transportés sur les centres hospitaliers de Dole et Besançon. Cinq engins et douze sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.
Trois jeunes hommes, âgés de 24 et 21 ans, ont été interpellés le 11 novembre dernier à Besançon. Ils ont été vus, par les opérateurs du centre de supervision urbaine, en train de jeter des colis en direction de la maison d’arrêt, avant de monter dans un véhicule, occupé déjà par deux autres personnes.
Malgré une tentative de fuite, les trois individus ont été appréhendés et placés en garde à vue. A la vue des policiers, l’un d’eux s’est débarrassé d’un morceau de résine de cannabis de 22 grammes. A l’issue des investigations, deux d’entre eux ont été déférés au parquet. Le troisième s’est vu notifier une convocation sur reconnaissance préalable de culpabilité pour le 6 février prochain. La conductrice a été laissée libre, sans poursuites.
Un homme de 38 ans a été interpellé et placé en garde à vue le 12 novembre, vers 20h, avenue de la Paix à Besançon. Les forces de l’ordre ont procédé au contrôle de cet automobiliste, qui venait d’emprunter le sens interdit du parking, réservé aux bus et taxis de la gare Viotte. Il est alors apparu que le trentenaire était au volant, malgré une annulation de son permis de conduire. La voiture n’était également pas assurée et le contrôle technique n’était pas valide. Le dépistage de l’imprégnation alcoolique s’est révélé négatif, mais le test salivaire a viré positif à la cocaïne.