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Le 23 août, la BAC de Besançon  a intercepté un trafic de drogues au chemin du Sanatorium. Deux individus de 24 ans ont été interpellés : une livreuse en possession de cannabis et un ravitailleur avec plusieurs drogues et espèces. La perquisition a révélé plus de 10 kg de stupéfiants. La livreuse est libre sous contrôle judiciaire. Le ravitailleur a été condamné à 2 ans de prison ferme et 5 ans d’interdiction du territoire.

Dans un communiqué distinct, les chefs de file de l’opposition municipale, Ludovic Fagaut (Les Républicains) et Laurent Croizier (Modem), dénoncent fermement le soutien public de la maire écologiste Anne Vignot à l’appel à la mobilisation nationale prévue le 10 septembre, visant à bloquer le pays. Les deux élus jugent cette prise de position « indigne » de la fonction de maire, estimant qu’elle privilégie l’engagement militant au détriment de l’intérêt général. Ils accusent Mme Vignot de « trahir sa fonction » en soutenant une initiative qui, selon eux, menace directement l’activité économique locale et les forces vives de la ville : commerçants, artisans, entrepreneurs et salariés.

Ludovic Fagaut salue la position de l’Union des commerçants de Besançon, qui s’est opposée à cette démarche, et affirme que « un maire ne devrait jamais faire le choix du chaos pour sa ville ». Laurent Croizier, de son côté, condamne une attitude qu’il qualifie de « profondément irresponsable », accusant la maire de livrer Besançon à une « bordélisation » inspirée par l’extrême gauche. Pour l’opposition, cette nouvelle prise de position illustre une confusion persistante entre militantisme et gestion municipale, et marque un éloignement inquiétant de la maire vis-à-vis des préoccupations concrètes des Bisontins.

Ce jeudi 28 août, vers 11h50, les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus sur le territoire de la commune de Moirans-en-Montagne pour un accident impliquant trois véhicules légers.
Le bilan fait état d’une femme de 40 ans grièvement blessée, sans pronostic vital engagé. Quatre autres personnes, également impliquées dans la collision, sont indemnes.

Ancien conservateur et directeur honoraire du musée de Pontarlier, Joël Guiraud est membre fondateur des Amis du musée depuis 1981. Aujourd’hui responsable de la commission conférences, ce collectif perpétue une tradition née il y a presque un siècle : offrir au plus grand nombre des rendez-vous culturels gratuits et accessibles.

L'interview de la rédaction : Joël Guiraud 

Une longue tradition de conférences

L’idée des conférences ne date pas d’hier. Elles trouvent leur origine dans le Cercle d’étude pontissalien, créé en 1926, avant d’être reprises en 2002 par les Amis du musée. L’objectif reste inchangé : nourrir la curiosité et élargir l’horizon culturel d’un public varié.

La culture comme outil d’éducation populaire

Pour M. Guiraud, ces rencontres s’inscrivent pleinement dans une démarche d’éducation populaire : « C’est notre but : proposer à un large public, gratuitement, des conférences sur des sujets extrêmement variés. ». Dans un monde saturé d’informations et de fake news, l’intervention d’experts reconnus apporte rigueur et clarté. Les conférenciers, tous spécialistes, permettent au public de découvrir des domaines nouveaux et d’obtenir des réponses précises.

L'interview de la rédaction : Joël Guiraud 

Variété des thèmes et ouverture au monde

Chaque saison, le programme est conçu par un comité de trois membres qui cherchent à équilibrer trois grands axes : Histoire et art, en lien avec la vocation muséale, environnement et écologie, thématiques essentielles aujourd’hui et questions de société et actualité, pour rester en prise avec le monde contemporain. Ainsi, les conférences vont d’un sujet local comme, cette saison,  Â« Y a-t-il eu une affaire Dreyfus dans le Haut-Jura ? » à des enjeux globaux tels que les conflits dans le monde, en passant par des invitations à la découverte artistique (Chefs-d’œuvre du Musée des Beaux-Arts de Besançon).

Un public fidèle et croissant

Malgré la diversité des thématiques, l’audience ne faiblit pas : entre 60 et 100 personnes assistent régulièrement aux soirées. Un succès qui témoigne d’un réel besoin de culture partagée en milieu rural.

La saison 2025-2026 : 13 conférences au programme

Cette année, 13 rendez-vous sont prévus. La première conférence aura lieu le lundi 15 septembre à 18h30, salle Morand à Pontarlier, sur le thème « Le jardinage face au dérèglement climatique », animée par Roland Motte, jardinier professionnel et consultant radio. Toutes les conférences sont gratuites, sans inscription, ouvertes à tous.

Pour de plus amples informations : https://www.admdp.com/index.php 

A Besançon. À partir du lundi 1er septembre, la bibliothèque municipale Pierre Bayle  adapte ses horaires pour mieux répondre aux besoins de ses visiteurs. Seuls les vendredis et samedis sont concernés par ce changement. Rendez-vous le vendredi de 13h à 19h, au lieu de 10h à 19h, et le samedi, en accueil continu de 10h à 18h.  Les horaires des autres bibliothèques municipales de Besançon restent inchangés et sont disponibles en ligne sur les sites de la Ville et des bibliothèques. « Cette évolution vise à améliorer l’accueil du public sur les créneaux les plus fréquentés Â» explique la ville de Besançon.

Le 27 août, vers 17h15, les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus rue de la Mairie à Chambéria pour un accident de la circulation impliquant un véhicule léger seul en cause, projeté contre un mur. Le bilan fait état de quatre victimes : la conductrice, une femme incarcérée dans son véhicule, grièvement blessée mais dont le pronostic vital n’est pas engagé, ainsi que trois enfants, légèrement touchés. Tous ont été évacués vers le centre hospitalier.

Depuis le début de l’année 2025, le Jura connaît une recrudescence d’attaques de loups, touchant surtout les ovins et caprins, mais désormais aussi les bovins dans le Haut-Jura. Depuis janvier, 47 animaux ont été victimes de prédations (35 moutons, 2 chèvres, 9 génisses et 1 cheval).

Face à cette situation, le préfet du Jura a autorisé des tirs de défense simple. Le 20 août, à Prémanon, un loup a été abattu par la brigade mobile d’intervention de l’Office français de la biodiversité (OFB). Le 25 août, un second tir a eu lieu après une nouvelle attaque dans la nuit du 21 au 22.

Le préfet rappelle que "ces mesures visent un double objectif : protéger les élevages fortement impactés et respecter la réglementation nationale qui encadre strictement l’usage des tirs". 

La rentrée 2025 se fait dans un contexte de baisse démographique pour l’académie de Besançon. « Nous enregistrons une diminution de 1,4 % du nombre d’élèves, un phénomène régulier et attendu », souligne Nathalie Albert-Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne–Franche-Comté. Cette évolution entraîne toutefois une baisse mécanique du nombre de postes, mais elle reste inférieure à ce qu’elle pourrait être. « Le ministère ne raisonne pas de manière arithmétique. Notre académie est très rurale : on ne peut pas gérer les moyens comme dans une grande métropole où l’école est à deux rues. Ici, il faut tenir compte de l’isolement de certains secteurs, notamment dans le Haut-Doubs », explique-t-elle. Concrètement, avec des baisses de 2.257 élèves dans le 1er degré et 450 dans le second degré, l’académie de Besançon perd respectivement 30 et 9 postes d’enseignants. En parallèle, il est annoncé 14 postes d’AESH, un poste de CPE et 9 d’assistants d’éducation supplémentaires dans l’académie. Selon Mme Albert-Moretti, « malgré ces retraits liés à la baisse démographique, le taux d’encadrement continuera à s’améliorer comme c’est le cas depuis 2013 Â».  Malgré quelques tensions sur certaines disciplines — lettres et spécialités de lycées professionnels en particulier — la rectrice se veut rassurante : « Il y aura bien un enseignant devant chaque classe, sauf imprévu de dernière minute. »

L'interview de la rédaction : Nathalie Albert Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne–Franche-Comté

Consolidation des savoirs fondamentaux

La priorité affichée reste la maîtrise des fondamentaux. « Tout part de la capacité à lire, écrire, compter, raisonner et s’exprimer. Nous sommes mobilisés conformément aux attentes de la ministre », insiste Nathalie Albert-Moretti. L’académie lance ainsi un défi original : 15 minutes de lecture à voix haute par jour, du CM1 à la 3ᵉ, dans toutes les disciplines. « Nous avions repéré un léger déficit dans ce domaine malgré de bons résultats aux évaluations nationales. Il nous a semblé essentiel de réagir rapidement et de motiver les élèves par des pratiques régulières et des récompenses collectives. ». Parallèlement, un travail de recherche est mené sur le geste d’écriture pour améliorer la qualité de l’enseignement de cette compétence.

Bien-être et santé mentale des élèves

Autre chantier majeur : le bien-être scolaire. « On apprend mieux quand on se sent bien à l’école et qu’on a envie d’y aller », rappelle la rectrice. L’académie a mis en place une feuille de route structurée pour développer les compétences psychosociales (CPS) : gestion des émotions, connaissance de soi, apprentissage du vivre-ensemble. Des personnels sont formés afin de devenir des relais dans leurs établissements. La santé mentale fait également l’objet d’une attention particulière, à la suite des assises nationales de la santé scolaire. Des personnels repères ont été désignés et formés, et un guide pratique a été distribué aux assistants d’éducation (AED) dans les internats, souvent en première ligne pour repérer des signes de mal-être.

L'interview de la rédaction : Nathalie Albert Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne–Franche-Comté

Laïcité : un temps fort autour des 120 ans de la loi de 1905

Cette rentrée est aussi marquée par un anniversaire symbolique : les 120 ans de la loi de séparation des Églises et de l’État. « La laïcité est un principe structurant de l’école publique, totalement en cohérence avec la devise républicaine liberté, égalité, fraternité. Nous en faisons un temps fort », annonce Nathalie Albert-Moretti. Un kit pédagogique intitulé « Un jour, une heure sur la laïcité Â» sera proposé à toutes les écoles et établissements. Objectif : susciter débats et échanges autour des valeurs, des atouts mais aussi des questionnements liés à ce principe fondamental.