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Le tribunal administratif de Besançon a suspendu, le 29 août, les arrêtés préfectoraux autorisant la chasse de la Bécassine des marais dans le Doubs et le Jura. Saisi en urgence par la LPO, il a estimé que cette pratique mettait en péril les dernières populations nicheuses de France, déjà en voie d’extinction. Moins de soixante couples subsistent aujourd’hui, dont près de la moitié dans le bassin du Drugeon (Doubs). L’association appelle désormais à un moratoire durable, à la restauration des zones humides et à plus de transparence sur les prélèvements cynégétiques.

À l’heure où les mobilités douces se multiplient dans les centres urbains, la Ville de Besançon prend une décision forte pour encadrer leur usage dans son cœur historique. Un arrêté municipal, en vigueur à compter du 1er septembre, interdit temporairement la circulation des engins de déplacement personnels motorisés dans plusieurs rues très fréquentées du centre-ville.

Une interdiction ciblée pour préserver la sécurité

Dans un souci de protection des piétons et de meilleure cohabitation entre les usagers de l’espace public, la municipalité bannit jusqu’au 31 décembre  les trottinettes électriques, gyropodes, hoverboards et monoroues des axes suivants :

  • Grande Rue (du Pont Battant à la place du 8 Septembre)
  • Rue des Granges (de la place de la Révolution à la rue de la République)
  • Rue Luc Breton
  • Rue Battant (de la place Jouffroy d’Abbans à la rue Champrond)
  • Place Pasteur et rue Pasteur
  • Rue d’Anvers

Dans ce périmètre, les utilisateurs devront impérativement descendre de leur engin et le conduire à la main ou emprunter un autre itinéraire. Le non-respect de cette réglementation expose les contrevenants à une amende forfaitaire de 135 euros

Une réponse à l’évolution des usages

La décision s’appuie sur plusieurs constats : l’essor rapide des mobilités électriques, la recrudescence des infractions au code de la route, et les tensions croissantes dans les zones piétonnes. L’objectif affiché est clair : renforcer la sécurité, notamment pour les personnes à mobilité réduite, et préserver la tranquillité du centre historique..

Rappel des règles pour le reste de la ville

En dehors du périmètre concerné, les règles de circulation des engins motorisés restent strictes :

  • Vitesse limitée à 25 km/h (20 km/h en zone de rencontre, 6 km/h en aire piétonne)
  • Interdiction d’utiliser téléphone ou écouteurs en roulant
  • Circulation sur les trottoirs interdite
  • Freins, éclairage et sonnette obligatoires
  • Assurance exigée
  • Transport d’un passager interdit

La députée de la 2ᵉ circonscription du Doubs, Dominique Voynet, invite ses concitoyens à participer à une « semaine de grande écoute », du lundi 1ᵉʳ au vendredi 5 septembre. À quelques jours du vote de confiance demandé par le Premier ministre François Bayrou, prévu le 8 septembre, l’élue souhaite consulter les habitants sur les orientations budgétaires 2026 et plus largement sur l’action du gouvernement.
Permanences, contributions écrites, messages vocaux ou échanges via les réseaux sociaux : plusieurs canaux sont proposés pour recueillir avis, critiques et propositions. « À situation politique exceptionnelle, dispositif exceptionnel », souligne Dominique Voynet, qui veut porter la voix de ses électeurs avant de se prononcer à l’Assemblée nationale.

Pour participer, vous pouvez :

Venir à la permanence au 19 rue Krug à Besançon : son  Ã©quipe vous recevra tout au long de la semaine, du lundi 1er au vendredi 5 septembre, entre 9h et 18h, pour recueillir votre parole ou, si vous préférez le faire à l’écrit, vous proposer des cahiers destinés à accueillir vos contributions et idées.

Envoyer vos contributions par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou par courrier à la permanence 19 rue Krug, 25000 Besançon.

Enregistrer un message vocal ou vidéo au 06 86 07 75 41, y compris via WhatsApp ou Telegram ; ou via les réseaux sociaux de la députée Facebook @DominiqueVoynet25 et Instagram dominique_voynet Laisser votre numéro de téléphone en demandant à être rappelé.

Ce vendredi soir, pour leur cinquième match de pré-saison, le BesAC se déplace à Mulhouse pour affronter les Mustangs, une équipe ambitieuse et finaliste des derniers play-offs de N1. Ce duel s’annonce comme un véritable test pour les Bisontins, qui n’ont jusqu’ici croisé que des formations de N2. Objectif pour Besançon : hausser le niveau face à une référence de N1, à trois semaines du début du championnat. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 19h.

Le FC Sochaux-Montbéliard reçoit ce vendredi soir le Stade Briochin au stade Auguste-Bonal (coup d’envoi à 19h30), pour le compte de la 4ᵉ journée du championnat de National.
Les Lionceaux, deuxièmes avec 6 points en trois matches, ambitionnent de s’imposer devant leur public. En face, les Briochins, 17ᵉ avec un seul point et déjà en difficulté, tenteront de créer la surprise pour lancer leur championnat.

L’académie de Besançon se prépare à accueillir 194 673 élèves à la rentrée 2025, soit une baisse notable de 2 707 élèves par rapport à 2024. Cette diminution s’inscrit dans une tendance démographique marquée, particulièrement dans le premier degré.

Une baisse d’effectifs généralisée

Les écoles publiques du premier degré enregistreront 2 257 élèves en moins, avec des pertes significatives dans le Doubs (-1 096), le Jura (-485), la Haute-Saône (-478) et le Territoire de Belfort (-198).
Le second degré n’est pas épargné : -450 élèves dans les collèges, lycées et établissements régionaux d’enseignement adapté (EREA).

Répartition des élèves en 2025

  • 98 852 élèves dans le premier degré
  • 55 438 collégiens
  • 36 208 lycéens, dont 11 926 en filière professionnelle
  • 4 175 étudiants post-bac

Ces effectifs se répartissent entre 169 760 élèves dans le public et 24 913 dans le privé.

 

Des classes en moyenne moins chargées

La baisse démographique permet de maintenir, voire d’améliorer, les conditions d’apprentissage. Les prévisions indiquent une moyenne de :

  • 20,53 élèves par classe dans le premier degré,
  • 25,30 au collège,
  • 32,07 en lycée général et technologique,
  • 17,58 en lycée professionnel.

Priorités éducatives et accompagnement renforcé

Face à ces évolutions, l’académie de Besançon fixe plusieurs priorités :

  • Préserver les moyens en zone rurale pour garantir l’égalité d’accès.
  • Développer l’inclusion avec la création de quatre ULIS (Unités Localisées pour l’Inclusion Scolaire) et d’une UPE2A (Unité Pédagogique pour Élèves Allophones Arrivants).
  • Renforcer l’accompagnement au collège et en lycée professionnel, avec 68 équivalents temps plein (ETP) pour soutenir les élèves en 6e et 5e, et 11 ETP pour le suivi en 4e et 3e.
  • Soutenir la vie scolaire, avec la création d’un poste de conseiller principal d’éducation (CPE) et de 9 postes d’assistants d’éducation (AED).

Des moyens humains ajustés

Au total, 20 624 personnels œuvrent dans l’enseignement scolaire de l’académie. Mais des ajustements sont prévus :

  • -30 postes d’enseignants dans le premier degré public,
  • -9 enseignants dans le second degré public,
  • -1 personnel de direction,
  • -1 personnel administratif.

En parallèle, l’accompagnement des élèves sera renforcé :

  • +14 AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap),
  • +1 CPE,
  • +9 AED.

Une tendance de fond mais un encadrement amélioré

Malgré la baisse démographique et les suppressions de postes, l’académie souligne que le taux d’encadrement continue de progresser, une tendance amorcée depuis 2013. Les moyens redistribués permettront, selon le rectorat, d’assurer la réussite des élèves tout en s’adaptant aux réalités locales.

Un chantier au cœur du centre-ville

Le déploiement de la fibre optique avance dans le centre-ville de Besançon. Les équipes d’Orange et de leur sous-traitant ont mené à bien un chantier de génie civil complexe, condition indispensable avant de raccorder les immeubles. Dans un environnement urbain dense, ce travail a demandé une précision particulière : ouverture et réfection de pavés, respect du patrimoine architectural et réhabilitation soignée des voiries.

L'interview de la rédaction : Marie-Cécile Lajoie, directrice opérateur industriel pour l'opérateur Orange 

La zone ABF : des contraintes spécifiques

Le centre-ville bisontin est classé en zone ABF (Architectes des Bâtiments de France), ce qui implique une réglementation spécifique pour toute intervention technique ou urbanistique. Chaque étape des travaux doit respecter des normes esthétiques et patrimoniales strictes, afin de préserver l’identité historique de la ville. Ces exigences expliquent en partie la durée plus longue et la minutie du chantier.

Le raccordement des immeubles en cours

Après la réalisation des infrastructures extérieures, la priorité est désormais de raccorder les bâtiments. Cette étape dépend largement des syndics de copropriété, qui doivent donner leur accord et valider les plans de travaux. Une fois ces autorisations obtenues, la fibre est généralement déployée dans un délai de cinq à six mois. Les habitants sont ainsi invités à vérifier que leur syndic a bien effectué les démarches nécessaires.

L'interview de la rédaction : Marie-Cécile Lajoie, directrice opérateur industriel pour l'opérateur Orange 

Une couverture déjà significative

Les efforts entrepris portent leurs fruits : d’ici la fin de l’année, environ 6 habitants sur 10 du centre-ville devraient avoir accès à la fibre. Ce taux est appelé à progresser au fil des raccordements restants, permettant une montée en puissance régulière.

Défis et perspectives

Si l’avancée est notable, plusieurs immeubles sont encore en attente d’autorisations administratives. Ces retards constituent l’un des principaux freins à un accès rapide et généralisé. La collaboration entre opérateurs, syndics et institutions publiques reste donc déterminante.

Objectif 2026 : une fibre pour tous

L’ambition affichée est claire : parvenir à une couverture quasi complète du centre-ville de Besançon d’ici 2026. Pour y parvenir, les équipes visent à maintenir une cadence soutenue, conciliant rapidité de déploiement et respect du patrimoine historique.

La gendarmerie du Jura lance un appel à témoins suite à un incendie de forêt survenu le 17 août 2025, vers 18h, entre les lieux-dits « la tête d’Henri IV » et « Roches Rives », situés sur les communes de Villards d’Héria et Moirans-en-Montagne. Les autorités recherchent toute personne ayant observé des comportements suspects ou disposant d’éléments pouvant éclairer l’enquête.

Les témoins sont également invités à transmettre photos ou vidéos prises aux abords du sinistre. Toute information peut être communiquée aux brigades de Moirans-en-Montagne (03.84.42.01.50) ou de Lavans-les-Saint-Claude (03.84.34.16.70).