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En handball féminin. Line Onu, la demi-centre danoise, a décidé de quitter l’ESBF. Elle rompt ainsi son contrat qui la liait au club bisontin jusqu’en juin 2023. « Pour le bien-être de la joueuse, le club a répondu favorablement à sa requête Â» peut-on lire sur le communiqué de presse. L’ESBF précise qu’avant qu’elle ne se blesse, le club « avait décidé de prolonger de deux saisons supplémentaires et n’était pas revenu sur sa décision après Â».

Concernant l’épidémie de Covid19, selon des chiffres communiqués par le Rectorat de Besançon, aucune structure scolaire n'est fermée et 93 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique dans l'académie. Par ailleurs, selon des chiffres arrêtés ce jeudi après-midi,  934 élèves et 64 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours

L’Agence Régionale de Santé indique que la circulation du virus est repartie à la hausse ces 7 dernières jours dans tous les départements de Bourgogne-Franche-Comté. Le taux d’incidence en population générale dépasse de nouveau 500 cas pour 100 000 habitants et plus d’un quart des tests de dépistage sont positifs.

Il est rappelé que le port du masque reste obligatoire dès 6 ans dans les transports collectifs de voyageurs, dans les établissements de santé et médico-sociaux, les lieux d’exercice de professionnels de santé. Il est d’autre part fortement recommandé dans les lieux de promiscuité importante.

Sur son compte twitter, la biathlète Anaïs Bescond a déclaré qu’elle mettait un terme à sa carrière. « Toutes les bonnes choses ont une fin. Ce printemps, je vais ranger ma carabine. Elle va me manquer Â» a-t-elle écrit. Tous les connaisseurs soulignent son excellent parcours et son palmarès.  On retiendra notamment, ses trois médailles olympiques décrochées à PyeongChang, dont notamment une médaille d’or en relais. Enfin, Anaïs Bescond, c’est aussi huit médailles aux championnats du monde, 46 podiums et douze victoires en Coupe du Monde.

Jusqu’à dimanche, l’Association française des acteurs de l’éducation (AFAE) organise son 43è colloque national au Kursaal à Besançon. L’objectif de ce collectif, composé d’enseignants, de chefs d’établissements, d’universitaires, … , est de  s’interroger et d’échanger  sur les enjeux de l’éducation. Pour cette nouvelle édition, après deux ans d’interruption, les organisateurs ont posé la problématique suivante : « Parlons des élèves… Et si on les écoutait Â».  200 personnes sont présentes dans la cité comtoise. Elles participent à des tables rondes, des conférences avec un historien, un sociologue, un psychologue, un professeur de sciences de communication et des ateliers.

Comment fait-on pour écouter les élèves ?

C’est toute la complication de cette démarche pédagogique. Comment récolter la parole des jeunes et  en tenir compte ? Pour Catherine Moisan, la présidente de l’AFAE, l’éducation nationale doit encore progresser sur ce point. « Les élèves ont des choses à nous dire. Nous devons les entendre. Cela fait partie de l’éducation  Â» explique-t-elle. Les échanges sont lancés. Les pistes de réflexion sont nombreuses. Les modes d’expression, les outils de communication, … sont autant de possibilités à travailler, enrichir et développer pour améliorer la place et le rôle des jeunes dans les établissements scolaires. La réflexion est lancée.

L'interview de la rédaction / Catherine Moisan

Avec les championnats de France en ligne mire, le club sauvegarde Besançon forme des jeunes prodiges karatekas. Fondé en 2003 par Fodé Ndao, le club obtient en ce moment de très bons résultats. 

Former les jeunes, leur donner un objectif dans un cadre de quartier difficile de Planoise, leur donner les savoirs pour s’accomplir en tant que sportif sont les clefs pour Fodé Ndao, fondateur et coach au Club Sauvegarde de Besançon. L’instruction de valeurs fortes favorise  les bons résultats. Récemment à l’Open International Karaté Light Contact / Full Contact, le collectif bisontin a décroché  une médaille d’or. Au dernier Championnat Ligue de Bourgogne Franche Comté Minime Cadet Senior Vétéran, il a raflé 21 médailles dont 9 en or.

SAUVEGARDE FODE 2

 Des valeurs humaines

La performance est importante mais n’est pas la priorité. La construction de compétiteurs est le fer de lance du projet du club.  Dans un registre plus ludique, le projet ponctuel « Caravane des pieds d’immeuble Â» est mis en place pour transmettre les valeurs des sports de combat à  tous les enfants. Bien plus qu’un club sportif, le Club Sauvegarde de Besançon est une association qui place l’humain au centre de ses préoccupations.

L'interview de la rédaction / Fodé Ndao

Suite à son envahissement de l’Ukraine, la Russie se retrouve exclue par le reste du monde. Les compétitions sportives, en l’occurrence de football, ne font pas exception avec l’exclusion de l’équipe nationale de Russie de la Coupe du Monde 2022,  ainsi que celle du Spartak Moscou en Europa League. Pour Michel Vautrot, figure emblématique de l’arbitrage international de football, ces sanctions sont logiques et devaient être inévitablement appliquées.

Quelle est votre analyse sur les sanctions sportives adressées à la Russie ?

On peut toujours philosopher à l’infini. Qu’on le veuille ou non, on est dans une période de guerre, c’est le mot qui est utilisé mais caché aux Russes.  Compte tenu de sa popularité, le football est un moyen de pression. L’Europe a réagi et par ces décisions a voulu faire  comprendre au peuple Russe que l’on ne peut pas tout accepter.

Selon vous, l’exclusion de la Russie de la Coupe du Monde 2022 ou encore celle du Spartak Moscou en Europa League sont-elles des moyens de pression légitimes et efficaces ?

La Russie a fait appel auprès du Tribunal du sport. Est-ce légitime d’envahir, d’entrer  dans un pays et de tuer des civils ? Je pense que ça ne l’est pas et que ça ne répond pas au droit international. Il faut donc réagir. L’embargo sur le pétrole, qui n’a pas de lien avec le sport,  est une sanction qui a des graves répercussions financières pour des pays comme la France. A-t-on le choix ? Doit-on, au nom de notre économie, de notre confort personnel, fermer les yeux sur cette barbarie ?

Est-ce aussi le rôle des grandes instances sportives de sanctionner un pays en fonction des conflits dans lequel il est engagé ?

 Cela a montré l’unité de l’union Européenne, ce qui n’était pas évident. Je sais aussi qu’il y a des voix qui s’élèvent pour dire qu’il y a eu d'autres conflits dans le monde sans qu’il y ait eu beaucoup de réactions. Là, nous sommes touchés parce que la France, l’Ukraine et la Russie, sont à une portée de missiles, mais aussi une portée de balles. Il ne faut pas se le cacher, nous avons peur du nucléaire. Poutine ne se gêne pas pour essayer d’effrayer les gens. Donc, est-ce qu’on peut, nous, attendre en victime expiatoire ? La réaction des instances sportives est une manière de montrer au peuple ukrainien qu’on ne les abandonne pas totalement. Malheureusement, on ne peut pas intervenir militairement dans leur pays car cela deviendrait une guerre entre pays, une guerre mondiale disons-le.

Comme vous l’avez souligné, d'autres pays sont en conflit, mais ne sont pas sanctionnés sur le plan sportif. Les Jeux olympiques ont été organisés en Chine par exemple, est-ce que c’est une erreur de ne pas sanctionner ces pays ?

 On tombe dans ce qu’on appelle communément en diplomatie de la realpolitik. C’est toujours un fragile équilibre entre on n’est pas d’accord mais on y va quand même. Vous vous rappelez que pour les derniers Jeux Olympiques d’hiver, les représentants de beaucoup de nations ont refusé de participer à la cérémonie d’ouverture, sans interdire les sportifs d’y aller. Est-ce que le sport doit prendre en otage ces compétiteurs des nations ? Il y a un moment où il faut réagir. Si personne ne bouge et si au nom de notre confort personnel on accepte tout, cela sera l’ouverture à je ne sais quel conflit.

L'interview de la rédaction / Michel Vautrot

 

En cette période très anxiogène, comment devons-nous nous comporter devant nos enfants ?  Devons-nous les tenir à distance de ces images douloureuses qui envahissent nos écrans et nos discussions. Après la Covid-19, les petits français voient désormais la guerre et en entendent parler. Quelles attitudes les adultes doivent-ils adopter ? C’est la question que nous avons posée à la psychologue bisontine Joëlle Desjardins

Cette professionnelle de l’enfance conseille tout d’abord d’adapter son comportement et sa façon d’agir à leur âge. Les moins de six ans sont très sensibles à l’émotion que leur renvoient les adultes. D’où l’importance de rassurer en utilisant les bons mots. L’objectif n’est pas de masquer la gravité de la situation et de ses inquiétudes, car ils ne comprendraient pas, mais de leur signifier qu’ils ne sont en rien responsables de nos angoisses. La déculpabilisation de l’enfant est une priorité. Pour les plus grands, à partir du primaire, il convient, avant d’expliquer la situation, d’écouter ce qu’ils ont compris, entendu et d’apprécier ce qui peut les inquiéter. Et ce, afin de corriger certains propos. Dans la cour de récréation, devant la télévision, lors d’une discussion, certains propos peuvent être mal compris et susciter des craintes, des peurs et des incompréhensions.

Protéger les enfants des images

C’est LE conseil dispensé par Mme Desjardins. « Les familles ne doivent pas laisser la télévision et les chaînes d’information en continu ouvertes. Elles ne doivent pas, sans être auprès de l’enfant, le laissé regarder les images qui passent actuellement sur la guerre en Ukraine Â» insiste-t-elle. La psychologue insiste également sur le fait que les adultes doivent porter un regard bienveillant sur l’enfant. Certains signes doivent alerter et conduire à prendre un rendez-vous auprès d’un professionnel. Le repli sur soir, le mutisme, les troubles du sommeil, l’anxiété, les cauchemars sont à prendre au sérieux. « Dans ces conditions, les parents doivent passer la main à des professionnels pour se faire aider et se faire accompagner Â» explique Joëlle Desjardins. Et de poursuivre : ‘Si les adultes sont en souffrance, les enfants peuvent ne plus se sentir protéger. Le sentiment de sécurité interne est indispensable pour qu’un enfant puisse aller explorer le monde. Un bien être qu’il acquiert dans son milieu familial. S’il ne l’acquiert pas, il va se replier sur lui-même et n’aura pas les capacités de s’ouvrir au monde et à l’autre. Ce qui peut avoir des conséquences très graves sur son développement et sa capacité de devenir grand Â».

L'interview de la rédaction / Joëlle Desjardins