Jusqu’à dimanche, l’Association française des acteurs de l’éducation (AFAE) organise son 43è colloque national au Kursaal à Besançon. L’objectif de ce collectif, composé d’enseignants, de chefs d’établissements, d’universitaires, … , est de s’interroger et d’échanger sur les enjeux de l’éducation. Pour cette nouvelle édition, après deux ans d’interruption, les organisateurs ont posé la problématique suivante : « Parlons des élèves… Et si on les écoutait ». 200 personnes sont présentes dans la cité comtoise. Elles participent à des tables rondes, des conférences avec un historien, un sociologue, un psychologue, un professeur de sciences de communication et des ateliers.
Comment fait-on pour écouter les élèves ?
C’est toute la complication de cette démarche pédagogique. Comment récolter la parole des jeunes et en tenir compte ? Pour Catherine Moisan, la présidente de l’AFAE, l’éducation nationale doit encore progresser sur ce point. « Les élèves ont des choses à nous dire. Nous devons les entendre. Cela fait partie de l’éducation » explique-t-elle. Les échanges sont lancés. Les pistes de réflexion sont nombreuses. Les modes d’expression, les outils de communication, … sont autant de possibilités à travailler, enrichir et développer pour améliorer la place et le rôle des jeunes dans les établissements scolaires. La réflexion est lancée.
L'interview de la rédaction / Catherine Moisan