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Un jeune homme de 18 ans a été placé en garde à vue au commissariat de police de Besançon. Hier soir, vers 18h, en patrouille sur le secteur de Palente, les policiers de la BAC ont constaté qu’un individu, en scooter, ne respectait pas les règles élémentaires du code de la route. A la vue des forces de l’ordre, il a tenté de prendre la fuite, mais il a finalement été interpellé un plus loin. Il a été retrouvé en possession de 7 grammes de cocaïne, 5 grammes d’héroïne, 7 grammes de résine de cannabis et 290 euros.

Après une précédente édition perturbée en raison de la crise sanitaire, le festival « Ludinam Â», le festival de tous les jeux, revient dans sa version habituelle du 6 au 8 mai prochain à Besançon. 15.000 personnes sont attendues au centre-ville. En plus de pouvoir profiter des ateliers proposés et des nombreuses possibilités de se divertir, le public pourra également découvrir les lieux chargés d’histoire de la cité,  qui accueilleront cet évènement.

Cette année, un jeu de piste sera organisé en plein cÅ“ur du centre-ville historique. Le festival se veut également  inclusif. C’est-à-dire qu’il veut ouvrir ses portes à tous les publics. Parmi les grands rendez-vous de cette nouvelle édition, un concert, le 6 mai prochain, au Grand Kursaal avec Bernard Minet. Le célèbre batteur du Club Dorothée lancera à Besançon une tournée à travers toute la France.


Ce jeudi soir, la Ville de Besançon va adopter son budget primitif 2022. Un exercice comptable d’un montant de 202 millions d’euros. Anthony Poulin, l’élu en charge des finances y voit un budget d’action, « tourné vers la protection des habitants et la transformation de la ville Â». La cité comtoise veut « agir pour la justice sociale et le climat Â». Concrètement, le budget de fonctionnement s’élève à 145 millions d’euros. Celui consacré à l’investissement est de 56 millions d’euros.

Parmi les grands projets évoqués : un nouveau gymnase sur le secteur Diderot à Planoise, l’ouverture d’une nouvelle crèche, la création d’un lieu pour les jeunes sur le site Pierre Bayle, la rénovation du musée de la résistance et de la déportation, des tickets culture pour favoriser l’accès à la culture des familles les plus pauvres, la reconduction du programme de rénovation énergétique des écoles et des crèches ou encore la création du jardin des sciences et la réhabilitation du quartier Planoise.

Des incertitudes pour l’avenir

Difficile pour la ville de Besançon de se projeter sereinement dans l’avenir. Le coût de l’énergie ne passe pas inaperçu. « Le montant des dérives énergétiques s’élève à 2 millions d’euros. Comme les foyers, les collectivités sont impactées dans leur fonctionnement Â» explique Anne Vignot. La Maire de Besançon constate également une hausse non négligeable du coût des matières premières qui, implicitement, va augmenter le coût des chantiers. Ce qui demande une gestion très pragmatique. Par ailleurs, les dernières prises de parole gouvernementales laissent entrevoir d’importantes restrictions financières, avec une contribution demandée à hauteur de 10 milliards d’euros aux collectivités locales pour éponger la dette du pays. Pour le moment, l’heure est au questionnement et aux interrogations. Si elle s’appliquait une telle mesure aurait des conséquences sur le fonctionnement des collectivités et la qualité du service apporté à la population.

Confiance en l’avenir

Néanmoins, même si elle reconnaît que certaines orientations pourraient être revues, au regard de la situation économique, Anne Vignot souligne que ce projet 2022 est volontariste et « dynamique Â», avec une augmentation nette de 3,5 millions d’euros, soit une hausse de 1,8%. Des moyens supplémentaires au service de l’économie et de la populations locales.

L'interview de la rédaction

En sport. L’ESBF n’a pas tremblé. Hier soir, les Engagées ont vaincu Chambray sur le score de 32 à 28 au palais des sports Ghani Yalouz dans le cadre de la 20è journée de championnat en D1 féminine.

Christopher Crawford, Consul des Etats-Unis à Lyon, s’est rendu ce mercredi matin à l’hôtel de ville de Besançon dans le cadre d’une réunion sur le développement et l’investissement d’entreprises française aux Etats-Unis. Au cours de l’assemblée, des présentations ont été faite afin de mettre en lumière des programmes tel que Business France et Team France Export. Leur objectif étant d’accompagner au mieux les entreprises voulant se développer à l’international.

Dans le cadre de la création du bassin de stockage et de dépollution de la Malcombe, des travaux annexes de déviation d’une conduite d’eau potable sont nécessaires. Ces travaux vont nécessiter une coupure d’eau le mardi 12 avril, de 9h à 17h environ.

Les rues impactées sont les suivantes : complexe sportif de la Malcombe, chemin sous les Vignes de rognon, chemin de l’Œillet, chemin du Fort de Rosemont, rue du Petit Chaudanne, rue de Chaudanne, rue Auguste Pointelin, montée Jean de Gribaldy, chemin du Fort de Chaudanne, rue Lucie Aubrac et chemin des 2 Lys.

L'Adapei du Doubs a récemment connue une transformation : créer d'une part la Fondation Pluriel et de l'autre l'Adapei du Doubs qui se dirige vers un nouveau projet associatif. Cette transformation va permettre à l'association de revenir à ses missions premières. Celles qui a motivé sa naissance il y a 60 ans.

Retour à l'action associative et au militantisme

Avant l'évolution de son modèle statutaire, « l'association était devenue une grosse structure où l'on parlait beaucoup trop de gestion Â». « On était devenu une entreprise comme une autre Â» déplore José Gomes, président adjoint de l'Adapei du Doubs.

C'est pour cela que la Fondation a été créée afin de gérer les établissements et les services pour que l'Adapei du Doubs puisse se focaliser sur ses premières missions, comme notamment l'accompagnement des personnes en situation de handicap et faire reconnaître leurs droits.

Un projet sur l'avenir

Avec cette transformation,  l'association souhaite établir un projet sur le long terme dans le but de retrouver la même identité qu'il y a 60 ans.
Ce projet est axé sur 4 points stratégiques : développer et soutenir l'engagement associatif, accompagner et soutenir les familles des personnes handicapées, faire connaître et respecter les droits des personnes handicapées, tout ceci en restant actif dans les villes du Doubs.

Avec cette nouvelle identité l'Adapei du Doubs souhaite retrouver plus d'adhérents, qui avec l'opération Brioches, est son unique source de revenu.

L'interview de la rédaction / José Gomes, président adjoint de l'Adapei du Doubs.

L'Adapei du Doubs a pour volonté de revenir à ses premières missions. Notamment se battre pour les droits des personnes en situation de handicap ou porteuses d'une déficience. A l'approche des élections présidentielles le 10 avril prochain, elle souhaite sensibiliser autour des droits des personnes en situation de handicap durant ces élections, que ce soit pour le droit de vote ou  l'aménagement des bureaux de vote.

Une volonté d'encadrer

l'Adapei du Doubs souhaite tout d'abord accompagner les personnes en situation de handicap lors des prochains scrutins. Cela passe par des choses simples, comme l'inscription sur les listes électorales ou comment faire son choix de vote. De plus, la structure insiste sur le fait que depuis 2009 toute personne, même en situation de handicap ou atteinte de déficience, a le droit de voter.

Bien comprendre pour mieux voter

Afin de permettre une meilleure compréhension des programmes, le collectif demandera à l’avenir aux candidats que leur profession de foi soit plus accessible, en utilisant la technique du Facile à Lire et à Comprendre (FALC).  « Cette simplification ne sera pas utile qu’à ce public, mais bel et bien à tout le monde Â» affirme José Gomes, président adjoint de l'Adapei du Doubs.

Améliorer les aménagements

Un point essentiel sur lequel les représentants de l'association souhaitent agir est la volonté de demander aux maires des différentes villes ou villages de rendre accessibles les bureaux de vote aux personnes en situation de handicap.  Malgré la loi de 2005, qui stipule l'obligation d'accessibilité à tous les bâtiments et aux transports par tous, l'association déplore qu'il y ait encore « une grosse marche à franchir Â» même si des efforts ont été réalisés dans ce domaine.

L'intrerview de la rédaction / José Gomes, président adjoint de l'Adapei du Doubs.