Ce lundi, le colonel Élodie Montet prendra officiellement ses fonctions à la tête de la gendarmerie départementale du Doubs. Elle dirigera près de 600 gendarmes, hommes et femmes, engagés au quotidien dans la sécurité des habitants.
Proximité et résultats : les maîtres-mots du commandement
Lors de sa présentation, le colonel Montet a insisté sur deux priorités : la proximité avec la population et les élus, mais aussi l’obtention de résultats concrets. « Les gendarmes sont là pour protéger, arrêter les voleurs et les violeurs. C’est leur travail, et ils le font pour offrir une offre de sécurité efficace », a-t-elle affirmé. Actuellement, la gendarmerie du Doubs présente un taux d’élucidation des faits à hauteur de 56%, dont 26% le sont grâce à la vidéoprotection. Les militaires interviennent sur 97% du territoire départemental.

Lutter contre la délinquance à la racine
La nouvelle cheffe de la gendarmerie du Doubs entend agir en amont sur la trajectoire de la délinquance. « On ne devient pas braqueur du jour au lendemain. La délinquance commence par de petits faits. Notre rôle est d’identifier rapidement les comportements à risque et de prendre des mesures pour éviter l’engrenage », explique-t-elle.
L'interview de la rédaction : Colonel Elodie Montet
Trafic de stupéfiants et sécurité routière : deux priorités
Comme ailleurs en France, le trafic de stupéfiants touche aussi le Doubs, y compris dans les zones rurales. Le colonel Montet a rappelé que ce fléau restait un axe fort de l’action de ses équipes. Autre sujet majeur : la sécurité routière. Face à une accidentologie préoccupante cette année, la gendarmerie intensifie ses contrôles. « Nous devons sauver des vies, et j’en appelle à la prudence des conducteurs », souligne-t-elle. Les chiffres sont inquiétants. Au 12 septembre, 20 personnes ont perdu la vie sur les routes départementales, contre 23 pour la totalité de l’année 2024. Pour la seule semaine dernière, sept accidents ont été enregistrés dans le Doubs, dont trois avec alcoolémie.
L'interview de la rédaction : Colonel Elodie Montet
Une découverte du territoire
Originaire du Sud-Ouest, Élodie Montet découvre le Doubs avec enthousiasme. Elle confie déjà apprécier la richesse gastronomique et la beauté des paysages. « Je prends ce commandement avec humilité et joie », dit-elle à la veille de la cérémonie officielle, qui aura lieu lundi à Vaire, près de Besançon, en présence du général commandant la région de gendarmerie de Dijon. A cette occasion, l’ensemble des militaires prendra acte de sa prise de fonction et le drapeau de la gendarmerie nationale lui sera remis.
600 gendarmes mobilisés au service du Doubs
Le colonel Montet aura sous son autorité 600 militaires, engagés dans trois missions essentielles : la sécurité du quotidien, la surveillance du réseau routier et les enquêtes judiciaires.,Elle entend insuffler une dynamique de rigueur et de proximité pour répondre aux attentes de la population et relever les défis sécuritaires du département.
Une automobiliste a pris la fuite ce matin, vers 6h, après un accident survenu rue du Trey, à hauteur du boulevard Léon Blum à Besançon. Une seule voiture est en cause. Un feu tricolore a été arraché. Les deux voies de circulation ont été neutralisées.
Un accident de la route s’est produit ce matin, vers 6h, à hauteur de l’échangeur de la rue de Vesoul à Besançon. Une voiture a terminé sa course sur le toit. Un jeune automobiliste de 20 ans, légèrement blessé, a été pris en charge par les secours et transporté sur le centre hospitalier Jean Minjoz.
Le 11 septembre 2025 à 21h32, rue de la Perrière à Paroy, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus pour une femme de 36 ans, d’origine serbe, retrouvée en arrêt cardio-respiratoire sous son véhicule utilitaire, victime d’un problème mécanique. Dégagée par des passants avant l’arrivée des secours, elle n’a pu être réanimée et a été déclarée décédée par le médecin du SMUR. La gendarmerie et la DIR Est étaient présentes sur les lieux.
L’équipe de psychiatrie du centre hospitalier intercommunal de Haute-Comté (CHIHC), sur le site du GrandVallier, tire la sonnette d’alarme. Dans un courrier adressé à plusieurs ministres, députés, autorités sanitaires et médias, les soignants réclament la reconnaissance de la dangerosité de leur métier et la mise en place d’une indemnité forfaitaire de risque, à l’image de ce qui existe déjà pour les urgences.
Quotidien marqué par la violence
Intra-hospitalier, hôpitaux de jour, centres médico-psychologiques (CMP) : l’équipe couvre l’ensemble du secteur psychiatrique du Haut-Doubs. Les soignants assurent la prise en charge de patients en crise, parfois instables, exposant les équipes à des agressions physiques et psychologiques. « Plusieurs épisodes violents sont survenus depuis le début de l’année 2025 », expliquent-ils. Ces faits concernent principalement les personnels paramédicaux, certains ayant entraîné des arrêts de travail. Les signalements d’« événements indésirables » et de « fiches violences » s’accumulent depuis plusieurs années, sans réponse structurelle selon eux.
Des conditions de travail dégradées
Les soignants soulignent également le manque d’effectifs : effectifs divisés par deux la nuit et les week-ends, recours fréquent à des intérimaires non formés à la gestion de la violence, appui régulier des agents de sécurité et même des forces de l’ordre. La situation s’est aggravée entre décembre 2024 et février 2025, lorsqu’ils ont dû accueillir des patients relevant normalement de l’unité d’hospitalisation de très courte durée (UHTCD), fermée temporairement pour travaux. Selon l’équipe, ce contexte pèse lourdement sur l’attractivité du service : « Les étudiants en soins infirmiers rapportent déjà que nos conditions de travail ne sont pas attrayantes, en raison du sous-effectif, du sur-effectif patient et des situations de violence. »
Une demande de reconnaissance nationale
Si les urgences bénéficient déjà de l’indemnité forfaitaire de risque (IFR), ce n’est pas le cas des services de psychiatrie générale, contrairement aux unités de soins intensifs ou aux structures pour malades difficiles. « Nous demandons que notre travail, impliquant une exposition régulière à de la violence, puisse enfin être reconnu et valorisé », écrivent-ils. Au-delà d’une compensation financière, ils estiment qu’une telle mesure permettrait de stabiliser les équipes et de faciliter les recrutements.
Une mobilisation élargie
Les soignants ont déjà alerté leurs syndicats (CFDT, CGT, FO) qui soutiennent leur démarche. Ils annoncent également un rapprochement avec d’autres structures psychiatriques du département et de la région, comme le centre hospitalier de Novillars, le centre psychiatrique de la Chartreuse ou encore celui de Saint-Ylie. La lettre a été adressée à plusieurs ministres, parlementaires, à l’ARS, à la Haute Autorité de Santé, à l’Ordre infirmier, ainsi qu’à divers médias spécialisés et généralistes. " Nous sommes portés par notre détermination et notre besoin de reconnaissance », conclut l’équipe psychiatrique du GrandVallier, qui entend inscrire son combat dans une dynamique nationale.
Le 11 septembre, vers 17h30, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus sur le chemin des Seignes à Mouthe pour porter secours à une vache embourbée jusqu’au cou dans une zone marécageuse. Grâce à un dispositif de levage mis en place avec l’appui d’une équipe spécialisée en sauvetage animalier, l’animal a pu être dégagé sans blessure. Elle a été examinée par un vétérinaire privé avant d’être rendue à son propriétaire.
Handball
ProLigue
Grand Besançon Doubs Handball 33 – 36 Pontault Combault
D2 féminine
Saint Grégoire Rennes Métropole 33 – 24 Palente Besançon
Nationale 1 féminine
ESBF 30 – 37 Strasbourg/Achenheim/Truchtersheim
Nationale 2 féminine
Palente Besançon Handball 32 – 28 Talant
Entente Wittenheim-Ensisheim 29 – 26 Saône Mamirolle *
Nationale 2 masculine
Grand Besançon Doubs Handball 43 – 26 Lure
Nationale 3 masculine
CA Pontarlier 33 – 36 Chevigny Saint Sauveur
Franois 32 – 36 Dijon métropole
Entente Saône Mamirolle 35 – 34 Entente Strasbourg/Schiltigheim Alsace Handball
Nationale 3 féminine
Chevigny Saint Sauveur 35 – 27 CA Pontarlier
Convention Dole/Chaussin 28 – 29 Lure
Saône Mamirolle 35 – 27 AS Auxois
Maîche 40 – 16 Lons le Saunier
Arbois Poligny 29 – 24 Dampierre
Basket
Nationale 2 masculine
Lons le Saunier 85 – 77 Dijon
Nationale 3 masculine
Phénix Basket Monetau-Héry 76 – 71 Montmorot
Prénationale masculine
Lons le Saunier (B) 79 - 73 Fontaine
Chalon 81 - 95 Jura Salins
Plaine de Saône 66 - 64 Poligny
Champagnole 75 - 88 DA Dijon (B)
Rugby
Fédérale 2
Lons le Saunier 23 – 22 Saint Claude
Fédérale 3
Strasbourg 16 – 20 Pontarlier
Nancy Seichamps 20 – 37 Grand Dole
Football
National
FC Sochaux Montbéiard 1 – 1 Caen
3è Tour de la Coupe de France
Mellecey Mercurey 0 – 0 Jura Sud ( 3 TAB 1 )
Morteau Montlebon 5 – 0 Montfaucon/Morre/Gennes ( samedi à 17h30)
Les Ecorces 0 – 4 ASM Belfort
Bresse Jura Foot 1 – 1 Haut Jura ( 1 TAB 4)
Sud Revermont 1 – 4 Saint Vit
Levier 1 – 2 Besançon Foot
Belfort Sud 0 – 6 Racing Besançon
AS Châtenois 3 - 2 Macornay
Aromas 0 – 1 Plateau 39
Entre Roches 2 – 2 Noidanais ( 3 TAB 1)
Orchamps Vennes 1 – 2 Audincourt
Crotenay – Larians Munans (Dimanche 15h)
Besançon Espérance 6 – 0 Les Sapins
Saint Aubin 1 – 1 Tilles ( 3 TAB 4)
Le Russey 1 – 3 FCVI
Fauvernay – Lons RC (Dimanche 15h)
Baume les Dames 3 – 1 Frasne (Dimanche 15h)
FC du 1er Plateau 5 – 2 Arche FC
Dijon ULFE 2 – 7 Jura Dolois
Souvans 2 – 4 Doubs
FCSM 3 – 2 Jura Nord Foot
Grand Besançon FC 1 – 2 Pontarlier
Les Fonges 91 0 - 1 Perrouse